Rien de tel pour casser la glace

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Proposée le 8/02/2010 par Hugo

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Il y a quelques temps que je discutais avec une jeune femme, sur un site de tchat.
Les débuts avaient été timides, puis décontractés, conviviales.
Assez rapidement un jeu à commencé à voir le jour, celui de se troubler, et le dialogue est devenu plus libertin.
Se voir, oui, nous l'avons évoqués, timidement et avec réserve au début parce que nous étions mariés tous les deux. Elle de son côté, moi du miens. De plus j'étais dans le nord et elle en Provence.
Enfin les conversation se faisant plus précises, plus sensuelles, pour devenir torrides, elle à fini de me proposer d'échanger nos cam.
Je n'en avais pas, mais le soir même je me suis hâté d'aller en chercher une.
Le lendemain nous étions en direct, à nous découvrir enfin visuellement, en cam.
Les jeux se sont poursuivis, de plus en plus torrides. Elle, faisant de moi, selon un jeu qu'elle m'avais proposée, son homme soumis.
Peut-être vous raconterai-je une autre fois le style de jeux et d'ordres qu'elle me donnait.
Mais très vite nous décidons de nous rencontrer, j'ai l'occasion de descendre en Provence pour le travail (une dédicace dans une librairie).

Son adresse en main et les choses étant organisées, me voilà arriver un après midi à la gare d'Avignon.
Pas de cars pour aller chez elle, ils sont en grève. Pas grave j'y vais à pied, c'est à 30mn.

Je suis en sueur après ce long voyage pour rendre visite à son amie.
Le soleil est si fort, si chaud dans cette région de Provence.
J'ai un peu honte, pour ma première visite, j'arrive en sueur.
Je ne me montre pas sous mon meilleurs jours.
Combien fait-il dehors ? 25, 29° ?

Elle sourit en me voyant déboucher le tee-shirt trempé.
En même temps nous sommes un peu intimidés. En cam et en réel ce n'est pas tout a fait le même, bien que...
Elle me propose d'utiliser la salle de bain à l'étage pour une bonne douche : la troisième porte à gauche sur le palier, précise-t-elle.
J'étouffe un petit rire et pour détendre l'atmosphère je marmonne que je ne refuserais pas si elle proposait de l'aider à me doucher !
c'est une belle salle de bain ! Une grande baignoire ronde, un jacuzzi, dans l'angle.
Ce doit être agréable, ces bulles qui vous chatouillent? mais non, je n'aurais pas le temps d'y flemmarder.

J'accroche le sac contenant mes vêtements de rechange, me déshabille et pénètre dans la cabine de douche aux vastes proportions et aux portes transparentes.

Un soupir soulève mes épaules, il ne faut pas rêver, mes faibles moyens ne me permettent pas de m'offrir ce luxe. Raison de plus pour en profiter chez son amie.
J'ouvre l'eau. Brrrr ! Je reçois une violente giclée d'eau froide. Je détourne le pommeau le temps que le thermostat règle la température.
Ouf ! Cela va mieux. La douchette est en position massage. Je vais la modifier quand un souvenir surgit du fond de ma mémoire interrompt mon geste.
Tiens ! Pourquoi pas ? Je promène le jet sur mon corps. La pression de l'eau gratte agréablement l'épiderme. Quelques centimètres plus bas, elle soulève les poils à la base du sexe.
Je me revoit adolescent dans une cabine semblable, non, plus petite?
La première fois où j'ai pris conscience du plaisir sexuel' Comme aujourd'hui, je promenait le jet sur mon corps'

- Alors, on s'amuse tout seul ?

Je détourne le jet, vexé de m'être laissé surprendre.
Elle est entrée dans la salle de bain sans que je m'en aperçoive et a eu le temps de voir par les portes transparentes de la cabine l'occupation de homme que je suis. Occupation encore sage à ce moment là.
Pourquoi ai-je oublié de fermer à clé ? Encore une maladresse en perspective !

Elle se déshabille sans hâte accrochant avec soin ses vêtements au portemanteau.
Je la contemple immobile.
Le jet d'eau, toujours en position de massage, débite en pure perte contre la paroi de la douche.
Mais je ne bouge pas, cloué sur place. Une force plus puissante que ma volonté m'empêche de répondre, de réagir, et c'est sans surprise que je vois la jeune femme entrer dans la cabine et refermer la porte coulissante :

- Tu permets que je me douche avec toi ? Il y a de la place pour deux.


Ce n'est pas une question. Elle attrape la douchette, change le jet en pluie et la fixe sur son support. Elle tourne sous l'averse présentant toutes les parties de son corps. Je n'ai pas fait un mouvement.

- Frotte mon dos s'il te plaît.

Je sors de ma léthargie. m'enduit les mains de gel douche et les passe sur les omoplates de la jeune femme.

- Plus bas, s'il te plaît.

Je descend sur les reins mais n'ose aller plus loin que la naissance des fesses.

- Qu'est-ce que tu as ? T?as peur ? De quoi ? Allez ! Tourne-toi que je te montre.

Elle m'arrache le gel douche. Ses mains balaient le dos, les aisselles, les reins, le postérieur et le haut des cuisses.

Elles reviennent sur les fesses. Celles-ci, dodues, rondes, tendres.
Elle prend plaisir à les recouvrir de mousse, insistant sur la raie.
Je tremble sur mes jambes et m'agrippe au porte-savon pour ne pas tomber.
Ses doigts fins passant entre les jambes, enveloppent, se font doux, tendres.

Je sais que je ne devrais pas laisser la jeune femme agir à sa guise mais suis incapable de l'en empêcher? Comme dans un rêve sous cette caresse délicieuse.
Mes bras plient, je me penche en avant, le front appuyé sur le carrelage de la cabine.
Toute honte bue, je me cambre, fesses proéminentes et jambes écartées, véritable invitation à la caresse.

Elle se pend à mon cou et sent ma verge gonfler, se développer.
Elle se colle, appuie dessus, recherchant inconsciemment un contact étroit.
Mes mains chatouillent les tétons de sa poitrine.
Elles glissent ses mains sur mon ventre, farfouillent dans les poils à la recherche du sexe qu'elle n'a aucun mal à trouver, surgissant de la mousse, fier et arrogant.

La gêne de laisser une femme diriger les opérations m'empêche de réagir, mais le plaisir que j'éprouve est bien visible. j'aime la caresse que la jeune femme me prodigue !

Celle-ci, changeant de tactique, le badigeonne de gel.

Je me retourne interrogateur, veux m'activer aussi, mais elle l'interrompe.

- Ne bouge pas !

Oh ! Cette sensation quand elle me glisse en elle au rythme des coups de reins, d'une pression douce et onctueuse.
Nous gémissons, elle me griffe doucement au rythme du plaisir montant.
Puis soudain en même temps, le gémissement se transforme en râle.
Nous nous agrippons l'un à l'autre, se laissent aller au plaisir.

Elle le regarde, sourit.

- Ça surprend, c'est la première fois qu'une femme dirige hein ? Moi aussi, je ne suis pas aussi rapide d'habitude, je ne me reconnais pas, je me sens honteuse...
Elle rit.

- Bah ! Ce n'est pas grave, tu t?y feras vite.

Moi, je met plusieurs secondes à revenir sur terre, à descendre des sommets où m'a entraîné mon amie, ma muse, ma bien-aimée.

Elle à déjà quitté la douche et m'appelle dans le salon où elle sert à boire.

Rien de tel qu'une bonne douche après le sport pour casser la glace, il faut bien le reconnaître...