Vacances de neige -Mardi

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Proposée le 14/11/2009 par Cidoux

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Michel repousse doucement Sylviane qui dort, collée contre lui. Il n'a pas refermé les rideaux la veille. Une lueur blafarde emplit la pièce. Quelle heure est-il ? Sept heures et quart à sa montre. Il devrait faire jour. Michel se lève avec précautions. Il soulève le rideau. Il a neigé. Une couche de plusieurs centimètres recouvre la rambarde du balcon. Le brouillard efface la vue sur la montagne. Sale temps pour skier. Sylviane remue. Elle sourit à la vue des fesses nues, Michel n'a pas renfilé son pyjama.
- C'est l'heure de se lever ?
Il oublie sa tenue et se retourne. Le regard amusé de Sylviane l'alerte.
- Oh excuse-moi !
Il cache son sexe avec les mains en passant le long du lit.
- Où vas-tu ?
- Aux toilettes. Je reviens, il n'est pas l'heure de se lever.
A son retour, Sylviane a pris place contre le mur. Il apprécie sa discrétion, il n'aura pas besoin de l'enjamber pour se recoucher. Il frémit au contact de la peau nue. Elle non plus n'a pas renfilé le bas du pyjama. Il caresse les fesses, les hanches. Sa main descend sur le ventre, et tente de s'insinuer entre jambes. Sylviane maintient les cuisses serrées, il ne peut avancer les doigts à la découverte du sexe. Il abandonne et se consacre à la poitrine de la jeune femme. Il agace les tétons les faisant raidir entre les bouts des doigts. Sylviane l'embrasse. A nouveau il caresse les fesses. De l'index, il parcourt la raie fessière. Elle glisse la main entre leur corps pour empoigner la verge déployée.
- Dis Michel ?
- Oui ?
- Si tu veux...
- Tu acceptes de faire l'amour ?
- Non... enfin si...
En souriant, il prend sa figure entre les mains.
- C'est oui ou c'est non ?
Elle se renfrogne. Il embrasse ses paupières.
- Excuse-moi ce n'est pas gentil de ma part de me moquer. Tu veux vraiment faire l'amour ?
- ...Pas devant.
- Tu veux là ?
Michel enfonce le doigt entre les fesses. La demande de la jeune femme le surprend.
- Si tu veux.
Qu'est-ce que ce micmac ? pense le jeune homme qui s'écarte un peu de Sylviane. Elle tient toujours sa queue entre les doigts.
- Tu me demande de t'...
Il allait dire « enculer », il se retient.
- Tu aimes la sodomie ?
- Euh... Je ne sais pas... Je n'ai jamais essayé.
- Alors je ne comprends plus rien ! Tu me demandes de faire quelque chose que tu n'aimes pas ! T'es maso ma parole !
Des larmes perlent aux cils de la jeune femme. Michel se reproche son ton sévère.
- Excuse-moi, excuse-moi, je ne voulais pas te faire de la peine. Pourquoi cette proposition ?
- Tu as été si gentil hier soir.
- Et pour me remercier, tu te dis qu'à défaut de la possession normale que tu refuses, j'accepterai de te prendre par derrière.
- Oui.
- Quelle opinion tu as de moi !
- Je ne voulais pas te vexer.
Sylviane lâche la verge qu'elle manipulait machinalement.
- Tu sais, tu peux continuer ce que tu faisais, ça je l'accepte.
- Ce que je faisais ? Ah !
Avec un sourire elle reprend la hampe raide.
- Comme ça ?
- Oui, mais à une condition.
- Laquelle ?
- Que je puisse te caresser de la même façon !
- Comme des collégiens ?
- Comme des collégiens !
Sylviane se rapproche. Michel avance la main entre les cuisses qui s'écartent enfin. La jeune femme hésite.
- Que des caresses n'est-ce pas ?
- Je te promets, que des caresses, pas d'introduction.
Elle accepte le contact des doigts sur son sexe. Les yeux fermés, ils se masturbent réciproquement. La respiration de la jeune femme s'accélère. Un spasme de plaisir la secoue. Elle serre la main sur le gland.
- Aïe !
- Excuse-moi.
Elle reprend la manipulation. Le plaisir monte dans la tige de chair.
- Arrête !
- Tu n'aimes plus ?
- Si, mais... mais je vais tacher les draps !
Elle étouffe un petit rire.
- Je m'en occupe.
D'une main elle enveloppe le gland de l'autre elle caresse la tige. Michel ouvre et ferme la bouche comme une carpe. Il grimace. Sa verge tressaute entre les doigts refermés qui empêchent le sperme de s'écouler.
- Passe-moi des mouchoirs en papier s'il te plaît.
Il attrape un paquet qu'il tend à la jeune femme.
- Sors-en un et donne-le-moi, j'ai les mains... occupées.
Il déballe plusieurs mouchoirs qu'il introduit dans la paume de Sylviane.
- Merci.
Elle essuie le sexe détendu puis ses doigts.
- Tu vois, nous n'avons pas fait de tache.
- Tu es adorable !
Il la serre dans ses bras et l'embrasse. Sylviane tient dans son poing les mouchoirs froissés.
- Laisse-moi aller aux toilettes.
Elle l'enjambe. Il lui administre une tape sur les fesses.
- Aïe ! Du calme !
Elle va sortir, mais se ravise. Elle ramasse le pantalon de pyjama qui traîne sur le sol.
- C'est préférable je crois à cette heure-ci.
Et de trois ! pense Michel. Trois nuits, trois partenaires différentes. Et trois manières de faire l'amour. Ce soir, ce sera Isabelle, enfin il l'espère. Il ferme les yeux. Le souvenir de la première étreinte avec la jeune femme surgit à son esprit. Ça bouge à coté. Il regarde sa montre, huit heures et demie. Il est temps de préparer le déjeuner pour Annie. Il enfile le pantalon de son pyjama.

- Oh, qu'il fait mauvais ! se désole Isabelle.
- Chic ! Il a neigé ! On va pouvoir s'éclater dans la poudreuse.
Françoise est ravie. Annie regarde le brouillard d'un air dubitatif.
- T'es sûr Michel, qu'il y a cours ce matin ?
- Oui, ce n'est pas cette légère brume qui doit t'arrêter.
- Légère brume ! Tu en as de bonnes ! Regarde, on ne voit pas à dix mètres !
- Le moniteur vous fera skier dans la forêt. Là le brouillard est moins dense et les arbres restituent la vision du relief.
- Je dois me préparer alors ?
- Eh oui ma fille et fais vite !
Elle s'enferme dans la salle de bain. Françoise prend ses affaires.
- Je pars avec elle, j'ai rendez-vous à neuf heures et demie moi aussi. Oh !
Elle se rend compte qu'elle oublie de proposer aux autres de l'accompagner.
- Vous venez avec moi, n'est-ce pas ?
Isabelle pose les tasses sur la table.
- Non, merci, je ne skie pas dans ce brouillard.
- Moi non plus, renchérit Sylviane.
- Et toi Michel ?
- Il faut bien que quelqu'un se dévoue pour accompagner Annie à la fin de son cours.
- Vous me laissez tomber alors ?
- Avoue que cela t'arrange de ne pas avoir à nous traîner. Nous sommes tellement moins forts que toi !
- Bon ben tant pis pour vous. Je me dépêche de m'habiller.
Elle rejoint Annie dans la salle de bain. Michel interroge Isabelle et Sylviane.
- Vraiment, vous ne voulez pas skier aujourd'hui ?
- Pas question ! Je panique dans le brouillard, déclare péremptoirement Isabelle qui se sert une tasse de café. Tu en veux ?
Il tend son bol.
- Bon, je n'insiste pas... merci, merci ! dit-il en soulevant le récipient qu'Isabelle emplit à ras bord.
Sylviane prépare deux tartines pour sa sœur. Sur les conseils de Michel, elle en prépare deux autres pour Françoise.

Les deux skieuses sortent harnachées de la salle de bain. Françoise s'installe à table.
- Oh merci de m'... de nous avoir préparé le petit-déjeuner !
Elle enfourne le pain à grosses bouchées. Annie est moins gloutonne. Michel arrange son rendez-vous avec la jeune fille.
- Je te retrouve au téléphérique, comme d'habitude ?
- Oui Michel. Où tu m'emmèneras ?
- Je ne sais pas encore, cela dépendra de ce que le moniteur t'aura fait faire. Et toi Françoise, tu viens avec nous à midi ?
Elle avale sa bouchée avant de répondre.
- Euh... Sais pas. Ne m'attendez pas.
Tout le monde a compris que la jeune femme a trouvé des partenaires de ski plus intéressants à ses yeux. Ils n'en sont pas vexés pour autant. Michel traduit la pensée générale :
- A ta guise.
- Je serai là pour le repas du soir.
Il cligne des yeux en direction d'Isabelle et Sylviane.
- Et si nous décidions d'aller au restaurant ?
- Au restau... Ah oui ! Je viendrai avec vous, évidemment.
Elle termine sa tasse et se lève chercher ses chaussures.
- Dépêche-toi Annie, nous allons être en retard.
L'adolescente enfile ses souliers à son tour. Les deux skieuses dérangent par leurs passages incessants pour trouver soit les gants, les lunettes de brouillard ou les bâtons. Les trois autres regardent avec méfiance les gros brodequins frôler leurs pieds nus.

Ils savourent le silence soudain après leur départ.
- Ouf ! soupire Isabelle, je croyais qu'elles n'en finiraient pas !
- M'est avis que nous ne devons plus compter sur Françoise pour nous accompagner, affirme Michel.
- En effet, j'espère qu'elle s'amuse bien.
- Cela m'en a tout l'air.
Ils sirotent leur café au lait dans le calme. Michel admire tour à tour les deux femmes. Est-ce une illusion ? Tout à l'heure les vestes étaient moins échancrées. Oui c'est ça ! Sylviane n'aurait pas accepté que son sein pointe le bout du téton en présence d'Annie. Ses amies finissent de boire. Elles veulent se lever. Il les devance, les force à se rasseoir avec des gestes caressants. Il prend leur tasse des mains et les emporte à la cuisine avec la sienne. Les jeunes femmes se regardent en souriant. Elles comprennent que le garçon va profiter de leurs bonnes dispositions et se carrent confortablement sur leur siège, poitrine offerte. Sur le seuil de la pièce, Michel hésite. Il est tout heureux de se voir proposer un petit jeu érotique. Par laquelle commencer ? Il se glisse derrière Isabelle. La jeune femme appuie la tête contre son ventre. Il pose les paumes sur les épaules, puis les glisse jusqu'aux seins. La jeune femme lève la figure. Les lèvres se soudent. Au tour de Sylviane qui accepte la même caresse. Isabelle les rejoint. Elle soulève la veste de Michel et promène les mains sur le torse du jeune homme. Il se retourne et l'enlace. Sylviane se lève à son tour et caresse une fesse sous l'élastique du pantalon. A son tour d'être embrassée pendant qu'Isabelle chatouille la verge que le pyjama baissé à mi-cuisse a libérée. Michel pousse par les fesses les deux jeunes femmes l'une contre l'autre. Isabelle découvre les seins de sa partenaire. Elle l'embrasse sur les yeux, le nez. Sylviane lève la figure, leurs lèvres se joignent. Michel, après s'être rajusté, malaxe les deux fessiers. Sylviane fait glisser la veste d'Isabelle sur ses épaules. Celle-ci l'imite. Pendant qu'elles s'embrassent, Michel descend les pyjamas sur les genoux puis jusqu'aux chevilles.
- Venez dans la salle de bain, laissez-moi vous laver.
- Je croyais que tu voulais faire du ski ?
- J'ai le temps, pourvu que je sois à l'heure pour rejoindre Annie à la fin de son cours.
Les deux femmes nues, se consultent du regard. Elles sourient et le suivent. Elles enjambent la baignoire et reprennent leurs caresses. Michel tempère la douchette avant d'asperger ses compagnes. Il les couvre de mousse tour à tour, n'oubliant aucune parcelle de peau. Elles n'arrêtent ni les caresses ni les baisers. Elles se tiennent d'une main par l'épaule, bouches soudées, pendant que l'autre main fouille le sexe de la partenaire. Michel s'active sur les deux culs. Les fesses s'écartent devant son intrusion. Ses doigts se mêlent aux doigts des femmes à la découverte des sexes. Il tente de s'introduire dans le vagin de Sylviane. La jeune femme se crispe. Il n'insiste pas et se limite aux fesses. Tous trois se partagent la tâche d'honorer les orifices d'amour. Sylviane, la première lâche un cri rauque et s'affaisse sur les genoux imitée par Isabelle. Michel les asperge d'eau. La mousse qui enduit leur corps s'évacue sous les jets.

Après un instant de faiblesse, Isabelle lève les yeux et rencontre le regard admiratif de Michel. Il n'y a pas à dire, pense-t-elle, elle n'est pas dans son état normal ! Accepter la présence d'un homme dans ces moments là ! Mais elle ne lui en veut pas, non pas du tout, il l'a fait bien jouir. Aucune jalousie ne tempère son plaisir. Elle caresse la chevelure de Sylviane prostrée qui murmure :
- J'ai honte, j'ai honte.
- Honte de quoi ? D'avoir pris du plaisir ? Moi je n'ai pas honte. Michel a assisté à nos caresses ? Et alors ? N'y a-t-il pas participé et contribué à notre jouissance ? Aurais-tu autant joui s'il n'avait pas été là ? Il n'y a pas de quoi avoir honte.
- C'est la première fois... à trois... avec un garçon.
- Moi aussi. Tu regrettes ?
- Euh... Je... sais pas... Non, avoue Sylviane.
- Moi non plus, et toi Michel ?
- Pas du tout !
Son pyjama est mouillé et colle au ventre épousant la forme du sexe. Isabelle ouvre la douchette et asperge le jeune homme.
- Ça va pas non ! Tu mouilles tout !
Elle sort de la baignoire.
- Prends notre place.
Il se déshabille sans honte et enjambe la baignoire que vient de quitter Sylviane.
- A notre tour de te laver.
Les deux femmes s'assoient sur le rebord. Elles le savonnent chacune de son coté insistant sur la verge, les testicules et les fesses. Le plaisir de Michel est visible. Il lui semble que jamais sa queue n'a été aussi longue et grosse. Pendant qu'Isabelle décalotte le gland, Sylviane promène le doigt entre les fesses. Aura-t-elle le courage de lui rendre sa caresse ? Elle hésite. Elle tourne autour de l'orifice puis avec un soupir, enfonce l'index dans le cul. Michel se courbe sous l'intensité de la jouissance.
- Tu veux qu'on arrête ?
- N... on, non !
- Redresse-toi alors ! Retiens-toi au rideau.
Les deux femmes se sourient complices. Elles poursuivent les attouchements, puis intervertissent leur rôle. Sylviane masturbe le sexe pendant qu'Isabelle fouille avec le doigt. Le sperme jaillit avec force. Sylviane a juste le réflexe de s'écarter. Elle pompe la tige de la main jusqu'à n'avoir qu'une limace molle entre les doigts. Isabelle se redresse.
- Voilà une bonne chose de faite ! Rince-toi si tu veux.
Elle empoigne une serviette et s'éponge en grimaçant. Les linges sont mouillés, elle aurait du faire du faire attention tout à l'heure. Sylviane l'imite, puis Michel. Il monopolise le lavabo pour se raser. Isabelle lui tournant autour, il dépose une noix de mousse sur les poils du sexe. Elle se récrie.
- Pourquoi cries-tu ? Je peux te raser si tu veux.
- Pas question.
Elle s'essuie.
- Fini de te pomponner. Ne sois pas trop long, nous n'avons pas terminé notre toilette...

Michel se prépare pour sortir. Il regarde sa montre. Il est l'heure de rejoindre Annie.
- Qu'allez-vous faire en attendant ?
- Nous allons nous promener dans la station.
- Oui, j'ai vu un anorak qui m'a tapé dans l'œil, renchérit Isabelle.
- Si vous voulez, à une heure et demie environ, on se donne rendez-vous au restaurant sur le plateau, vous savez, au pied du petit tire-fesses ?
- D'accord.
- Les premiers arrivés réservent une table pour quatre.
- O.K.
Il les embrasse tour à tour sur la bouche.

Le cours d'Annie n'est pas encore terminé quand il débouche sur la place du téléphérique. Il repense à la matinée. Il a eu son compte de caresse. Une chance qu'elles ne soient pas jalouses l'une de l'autre ! Il se revoit les pelotant sous la douche puis recevant leurs hommages. L'arrivée de l'adolescente le distrait de ses pensées érotiques. Attention avec celle-là, il ne doit pas se laisser emporter par son imagination !
Le brouillard s'est levé mais le ciel reste couvert de lourds nuages. Le panneau indicateur de l'état des pistes annonce d'abondantes chutes de neige pour l'après-midi et la nuit.
- Dépêchons-nous de skier, Annie. Je ne sais pas si le temps nous le permettra après le repas.
- Où allons-nous ?
- Qu'as-tu fait ce matin ?
- Beaucoup de poudreuse dans les arbres.
- Pas trop dur ?
- Oh si ! A un moment tout le cours était couché dans la neige ! J'ai déchaussé une fois.
- Pas de difficultés pour retrouver ton ski ?
- Non.
- Que dirais-tu d'une révision de tes connaissances ?
- Dans la poudreuse ?
- Oui.
- Pas trop profonde alors.
- Je ne veux pas ta mort.
Elle se serre contre lui sur le télésiège. Il fait semblant de ne pas s'en rendre compte.
Dans la descente il corrige sa manière de tourner.
- Allège bien tes skis... Penche-toi un peu en arrière pour soulever les spatules... Pas trop... Pas tant... Pas tant !... Attention !
Annie prise par la vitesse lui rentre dedans. Ils en ont pour plusieurs minutes à démêler leurs spatules. La jeune fille en profite pour s'accrocher au garçon. Sans le vouloir, Michel pose le gant sur un sein. La jeune fille aussitôt maintient la main et se garde de bouger, heureuse de l'incident. Le doux contact trouble le jeune homme. Il a l'impression malgré l'épaisseur des tissus de sentir palpiter la jeune poitrine. Il lui faut un effort surhumain pour se séparer de l'adolescente. Il secoue la neige qui les recouvre.
- Dis Michel ! Pourquoi chaque fois que je m'approche tu t'écartes ? On dirait que tu m'évites.
- Que vas-tu imaginer ?
- Oui, et ne me dis pas que tu le fais pas exprès ! Hier un instant tu as oublié et tu as commencé à me caresser.
- Je t'ai caressé ? Moi ? Quand ça ?
- Quand nous sommes rentrés du bar. J'ai bien aimé, tu sais. T'as continué avec ma sœur et pas avec moi. Pourquoi ? Tu ne m'aimes pas ?
- Cette question ! Si je t'aime bien.
- On dirait pas !
Comment s'en sortir ?
- Si je t'aime bien, crois-moi, mais as-tu entendu parler de la pédophilie ?
- Bien sûr.
- Tu sais ce que c'est ?
- Évidement, c'est avoir des relations sexuelles avec des enfants.
- Pas seulement des relations comme tu dis, mais les simples caresses entrent dans le cadre de la pédophilie.
- Je sais mais je... Oh !... Je comprends ! Tu as peur d'être accusé ? Mais tu n'as aucune crainte à avoir, je ne suis plus une enfant.
- Si ! Aux yeux de la loi, tu es toujours une enfant. Jusqu'à ton dix-huitième anniversaire. Si quelqu'un, un policier nous voit nous serrer de trop près, il peut nous demander nos papiers et vu ton âge, je risque fort de me retrouver en prison. Alors, vois-tu, je t'aime bien, mais pas au point de risquer la tôle pour détournement de mineure... Allez ! On descend !
Michel se lance suivie d'Annie. La jeune fille ne lâche pas prise. A la remontée suivante elle pousse ses arguments.
- Mais à la maison, pardon, dans l'appartement. Il n'y a pas de policier pour me demander mes papiers.
- Pas besoin, Françoise, Isabelle et surtout ta sœur connaissent ton âge. Ne t'imagine pas qu'elles toléreront que je te pelote ! Aucune chance ! Il vaut mieux ne plus en parler. Tu as largement le temps de penser au sexe.
Annie se renfrogne. Michel en est persuadé, il n'a pas convaincu la gamine. Que lui réserve-t-elle ? Il faut en parler à sa sœur, c'est le seul moyen.

Arrivés au restaurant, ils se font héler. Isabelle et Sylviane sont installées.
- Vous avez commandé ?
- Non, nous vous attendions.
Michel consulte le menu.
- Je vous propose une tartiflette et...
- Qu'est ce que c'est ? demande Annie.
- Tu verras, c'est bon, fais-moi confiance. Que diriez-vous d'une bouteille de Crépy pour accompagner ?... Du vin blanc de Savoie, précise-t-il devant les regards interrogateurs...

- Que faites-vous cet après-midi mesdemoiselles ? interroge Michel en s'essuyant la bouche.
- Et toi, tu skies encore ?
- Je ne sais pas, tout dépend d'Annie.
L'adolescente regarde par la fenêtre.
- Oh ! Vous avez vu comme il neige ? Je ne skie pas dans ces conditions.
- La question est réglée, je ne skie pas non plus. Cela ne me dit pas ce que vous comptez faire.
- Nous avons vu ce matin de jolis ensembles, nous aimerions les revoir, déclare Isabelle.
S'agissant de fringues, Annie est intéressée.
- Je peux venir avec vous ?
- Si tu veux, mais que feras-tu de tes skis ?
- Attendez-moi, je fonce à l'appartement et je reviens tout de suite.
- On t'y rejoint, dit sa sœur, nous partirons ensemble.
Michel règle l'addition. Isabelle fronce le sourcil.
- Tu nous diras combien on te doit, je tiens à payer mon repas.
- Moi aussi, renchérit Sylviane.
- On fera les comptes à la fin de la semaine. Je vous rappelle que vous me devez les forfaits et les cours de ski de cette demoiselle.
Dehors, la neige tombe à gros flocons. Le brouillard, ou plutôt les nuages ont à nouveau envahi la station. Une couche de neige fraîche recouvre les traces. Annie secoue ses skis et les chausse.
- Tu viens Michel ?
- Oui, passe devant, je te rejoins.
La gamine s'élance. Il s'adresse à Sylviane.
- Tu devrais faire attention à Annie. Sais-tu ce qu'elle m'a demandé tout à l'heure ?
- Non.
- Que je la caresse comme je vous caresse !
- Oh espèce de... satyre ! T'as pas honte de la provoquer ? Moi qui te faisais confiance !
- Tu peux toujours me faire confiance. Il n'est pas dans mes intentions de m'amuser avec elle. Je le lui ai dit.
- Que lui as-tu dit ?
- Que je ne risquerai pas la prison pour détournement de mineure !
- Tu lui as dit ça ?
- Pas exactement, j'ai parlé de tôle au lieu de prison. Sur ce je vous quitte, sinon elle va se demander ce que je fricote.
Sylviane est abasourdie. Annie, sa petite sœur, sa petite Annie, qui commence à courir après les garçons ! Isabelle l'aide à mettre le capuchon de l'anorak.
- M'est avis que son pucelage la démange.
- Comment peux-tu dire une chose pareille ?
- Elle va sur ses quinze ans, n'est-ce pas ? Moi à son âge, j'en faisais autant. Je me souviens avoir fait des avances à un ami de mon père. Il m'a gentiment éconduite. Sur le coup je lui en ai voulu, mais par la suite j'ai reconnu qu'il avait raison. Michel a un comportement similaire, c'est tout à son honneur.
Les deux femmes se dirigent vers l'immeuble.
- Tu ne veux pas que je le remercie, non ?
- Je t'en demande pas tant, mais reconnais qu'il se conduit en parfait gentleman.
- Quand même, Annie, elle va m'entendre.
- Ne soit pas sévère avec elle. N'as-tu pas eu son âge ?
- Oh ! Moi à son âge...

A leur arrivée dans l'appartement, Michel est installé sur le fauteuil un livre en main. Annie est prête.
- Que comptez-vous faire après votre shopping ?
- Ma foi, je n'en sais rien, dit Isabelle.
- On pourrait aller au cinéma, il y a une séance dans l'après-midi à 17 heures 30.
- Mais Françoise ?
- Elle sera sûrement rentrée à cette heure là, sinon tant pis pour elle.
- On se donne rendez-vous devant la salle alors ?
- Oh chic ! s'exclame Annie en battant des mains.
Sa sœur la dévisage d'un œil noir mais n'ajoute rien. Les trois femmes ressortent. Michel fixe la porte, rêveur. Elles sont adorables ! Adorables et peu farouches. Jusqu'ici, il n'a pas à se plaindre de ses vacances. Il se revoit dans la salle de bain subissant les tendres attentions des deux amies. A ce souvenir son sexe enfle. Il le caresse par-dessus le pantalon.
- Ah non ! Je ne vais pas me masturber, j'ai suffisamment de femmes à ma disposition !
Il prend un magazine et s'amuse à remplir les mots croisés...

Françoise s'éclate dans la poudreuse avec ses amis. En les rejoignant ce matin elle était un peu inquiète. Josiane ne les avait-elle pas surpris la veille, Gérard et elle sur le point de s'embrasser ? Ne va-t-elle pas lui faire la tête ? Il n'en a rien été, au contraire. A un moment les deux femmes se sont retrouvées seules sur un télésiège, séparées de Gérard.
- Tu sais, hier soir...
Françoise tremble. Son amie va se plaindre de son comportement, c'est sûr. Elle se retourne l'air angélique feignant d'être étonnée.
- Oui ?
- Ben après ton départ, Gérard a été particulièrement attentionné...
Tu parles, pense Françoise, il cherchait à se faire pardonner !
- ...Et je te le dois.
- Co... comment ?
Françoise s'étrangle presque de surprise.
- Oui, je te le dois ! Il m'a avoué que tu lui faisais beaucoup d'effet.
La jeune femme ne sait comment interpréter les paroles de Josiane. Celle-ci poursuit :
- Consentirais-tu à revenir ce soir ? On prendra un verre dans un bar et puis nous irons chez nous, bavarder.
Françoise étonnée regarde sa voisine.
- Je t'en prie ! insiste celle-ci.
Françoise pose le gant sur la cuisse de son amie en signe d'acceptation.
A l'arrivée au sommet, Josiane fait un petit signe de triomphe à Gérard qui sourit de toutes ses dents salivant à la pensée de la soirée qui les attend...

En rangeant ses skis dans le placard, Françoise se demande si elle n'a pas eu tort d'accepter l'invitation. Que lui réserve le couple ? Bah ! On verra bien ! Elle est d'un naturel optimiste et ne se fait pas de souci par anticipation. Il est quatre heures quand elle débarque dans l'appartement. Michel lève les yeux de ses mots croisés.
- Tient ? Tu es seul ?
- Les filles font du lèche vitrine cet après-midi.
Françoise secoue ses boucles.
- Quel temps ! Je suis mouillée de la tête aux pieds.
- Prends une douche bien chaude.
- C'est ce que je m'apprête à faire.
- As-tu bien skié ?
- Oh oui alors ! On s'est éclaté dans la poudreuse. On a presque fait que du hors piste.
- N'est-ce pas dangereux ?
- Oh non ! Mes compagnons connaissent à merveille la station.
La jeune femme se déshabille. Elle ne manifeste aucune gêne devant Michel.
- Au fait, ce soir après le repas je dois les retrouver dans un nouveau bar. Je ne vous propose pas de m'accompagner, je sais que vous refuserez.
- Tu le regrettes ?
Elle termine d'ôter sa culotte. Entièrement nue, elle éclate de rire.
- Non, tu as raison, je préfère les rencontrer seule. Viens me frotter le dos, tu me raconteras comment ça se passe avec Isabelle et Sylviane.
Il la suit dans la salle de bain. Elle se laisse savonner, mais écarte sa main quand elle devient trop indiscrète.
- Tss ! Tss ! Tss ! Pas maintenant s'il te plaît. Aujourd'hui nous ne sommes que de simples amis, d'accord ?
- D'accord !
Il lui obéit d'autant plus vite qu'il a la tête remplie d'Isabelle dont c'est le tour ce soir.
- J'ai rendez-vous avec les filles devant le cinéma. Tu viens avec nous ?
- A quelle heure ?
- La séance commence à 17 heures 30. Tu auras largement le temps après de dîner et de retrouver tes compagnons.
- Je suis des vôtres. Passe-moi la serviette s'il te plaît.
Elle s'essuie. Michel sourit en l'admirant. S'il n'avait pas le béguin pour Isabelle, Françoise aurait sa préférence plutôt que Sylviane, un peu maigre à ses yeux.

Ils quittent l'appartement bras dessus bras dessous et retrouvent leurs amies devant la salle de cinéma. Annie tire une figure d'un pied de long, Sylviane a sa tête des mauvais jours, seule Isabelle s'amuse. Françoise entraîne l'adolescente par l'épaule :
- Qu'est-ce qu'il y a ma chérie ? Tu sais bien, tu peux tout me dire.
Michel se rapproche d'Isabelle. En confidence il l'interroge.
- Que se passe-t-il ?
- Annie a manifesté l'intention de sortir en boite ce soir avec une copine de ski et Sylviane n'est pas d'accord.
- D'après moi, elle a tort. Elle doit laisser un peu de liberté à cette gamine.
- C'est mon avis.
Il semble que ce soit aussi l'avis de Françoise qui se retourne vers la grande sœur.
- Pourquoi tu ne lui donnes pas la permission ?
- Il n'en est pas question ! s'exclame Sylviane.
- Si tu as peur de mauvaises fréquentations, alors accompagne-la.
C'est au tour d'Annie de ne pas être d'accord !
- Ah non ! Tu ne viens pas avec moi !
- C'est ça ou tu n'y vas pas ! Choisis !
Le choix est vite fait. Annie ravale ses reproches, trop heureuse d'avoir obtenu l'autorisation espérée. Michel les interrompt.
- Ce n'est pas que votre discussion ne soit pas passionnante, mais il est temps de prendre les billets. On utilise la bourse commune ?
- Il y en a assez ? demande Françoise.
Michel ouvre le petit sachet.
- Oui, mais il faudra la recharger après.
- Va pour la bourse commune.
Michel fait la queue. Il revient une minute après et distribue à chacune son ticket d'entrée...

Isabelle range la vaisselle. Françoise, Annie et Sylviane se préparent à sortir. L'adolescente virevolte en tous sens, bousculant Michel.
- Du calme, du calme ! Tu es excitée comme une grosse puce ! Tu me donnes le tournis.
- Tu ne veux pas venir, Michel ? s'inquiète Françoise pour la forme.
- Non, merci.
- Et toi Isabelle.
- Moi non plus.
- Ah bon ?... Ah ! Je comprends, sourit Françoise en enfilant ses boots.
- Qu'est-ce qu'il y a à comprendre ? questionne Annie.
- Rien, t'occupe !
Annie se doute que Françoise se moque d'elle. Elle veut répliquer. Sylviane qui elle aussi, a compris que Michel et Isabelle veulent rester seuls, la tire par la manche.
- Partons, ne faisons pas attendre ton amie.
Michel interroge du regard Isabelle. Après un petit aparté muet, il enfile son anorak.
- Pour vous faire plaisir, nous vous accompagnons jusqu'à la boite de nuit, n'est-ce pas Isabelle ?
Elle enfile l'anorak qu'il lui tend.
- Allez dire après cela qu'on n'est pas gentils !

Françoise les quitte la première.
- Bon, c'est là dedans qu'ils m'attendent. Vous ne voulez vraiment pas venir ? demande-t-elle à l'intention de Michel et Isabelle.
- Non-merci. Tu seras plus à l'aise seule avec tes amis que nous ne connaissons pas bien.
La jeune femme n'insiste pas. Au fond elle est soulagée. Elle pousse la porte du bar. Il fait sombre. Un serveur s'empresse. Elle donne le nom du couple. Il la guide vers une table isolée où ils l'attendent. Josiane se lève à sa rencontre. Les deux femmes s'embrassent. Elle retient Françoise dans ses bras. Sa bouche glisse de la joue à la bouche. Une langue tente sans insister de séparer les lèvres. Gérard prend le relais. Lui n'hésite pas. La jeune femme est gênée, se faire rouler une pelle en public ! Elle parcourt la salle du regard, personne à part Josiane qui leur sourit ne fait attention à eux. Gérard embrasse bien, Françoise se laisse aller dans les bras qui la soutiennent. Ses amis l'assoient entre eux et lui servent à boire. Chacun s'approprie une cuisse qu'il caresse. Dès le deuxième verre Josiane propose de rejoindre leur appartement.
- Nous avons mis une bouteille au frais. Nous serons plus à notre aise.
Françoise n'approfondit pas pourquoi ils auront besoin d'être plus à l'aise. Elle est bien, les vapeurs d'alcool titillent agréablement son cerveau. Elle les suit...

L'amie de l'adolescente n'est pas là. Les deux sœurs décident de l'attendre avant d'entrer.
- Ne vous occupez pas de nous, vous pouvez partir... Si, si ! insiste Sylviane devant leur hésitation.
Michel et Isabelle les abandonnent à la porte de la boite de nuit. Au coin de l'immeuble, ils se retournent, une silhouette rejoint Annie et sa sœur. Michel ralentit le pas. La silhouette embrasse l'adolescente. Tout est pour le mieux, elles ont retrouvé l'amie en question. Il a hâte d'être enfin seul dans le studio avec la jeune femme. Les flocons tombent drus. Ils effacent les traces de pas au fur et à mesure de leur formation. Michel enfonce les gants dans la poudreuse sans parvenir à l'agglomérer. Il lance sur Isabelle une boule qui se désagrège en un nuage de poussière blanche avant d'atteindre son but. La jeune femme éclate de rire et lui rend la pareille. Ils courent, l'un poursuivant l'autre jusqu'à l'ascenseur de l'immeuble. Essoufflés, ils se serrent dans un coin. La cage est vide. Michel embrasse le front d'Isabelle. Les flocons de neige prisonniers de la fourrure entourent la figure d'une auréole blanche qui fond sous les lèvres du jeune homme. Dans l'autre ascenseur, celui qui descend vers l'appartement, il met les gants dans la poche, ouvre la fermeture éclair de l'anorak de la jeune femme et glisse les mains sous le pull-over, à même la peau douce.
- Hiii ! Tu me fais froid !
Ils s'embrassent. L'ascenseur s'arrête à l'étage. Ils sortent tout en s'embrassant. A la porte, il fouille ses poches à la recherche de la clé. Isabelle, collée derrière lui, le rend maladroit. Il a de la peine à trouver le trou de la serrure pendant que la jeune femme dégrafe la ceinture du pantalon et descend la braguette.
- Pas dans le couloir voyons ! se plaint-il.
- Il n'y a personne !
Michel parvient à déverrouiller avant qu'elle baisse le slip. Ils entrent. Empêtré par le pantalon tombé sur les chevilles, il se sait ridicule. Isabelle referme la porte et éclate de rire à sa dégaine. Il la bâillonne d'un baiser. L'anorak de la jeune femme gît sur le sol. Elle s'échappe, s'accroupit et ôte les boots et le pantalon de son partenaire. Il la soulève. Nouveau baiser. A son tour, il se baisse pour déchausser Isabelle. Elle ne lui laisse pas le temps d'enlever le fuseau et le tire à sa hauteur pour le débarrasser de l'anorak. Ils poursuivent leur déshabillage ponctué de baisers. Les vêtements jalonnent le parcours. Il la pousse sur le grand lit et retire le dernier rempart de la vertu de la jeune femme qu'il jette derrière lui. La petite culotte atterrit sur l'abat-jour de la lampe du salon. Isabelle s'assied au bord du lit et baisse le slip sur les chevilles de Michel. En se penchant, ses cheveux enveloppent d'une douce caresse la verge tendue. Il frémit. Il veut se jeter sur la jeune femme, mais prévenant son geste, elle s'échappe. Ils courent dans l'appartement. Il la rattrape et la coince contre une porte. Ils reprennent leur souffle. Ils rient, ils sont heureux. Michel glisse une main entre les fesses d'Isabelle qui ondule. Il caresse l'anus, atteint le sexe, revient à l'anus.
- Non, s'il te plaît.
Il retire la main et présente sa queue. Isabelle se penche. Elle guide la verge entre ses cuisses, la frotte sur les lèvres de son sexe. Brusquement elle donne un coup de cul qui déséquilibre Michel. Il recule et tombe dans le fauteuil. Elle lui saute dessus et s'assied sur ses genoux. Ses seins se baladent devant la bouche de Michel qui happe un téton au passage. Il veut l'attirer à lui, qu'elle s'empale sur la hampe de chair. Elle résiste. Il la repousse, se lève et l'enlace. Le temps d'un baiser, ils suspendent leur bataille. Il la bouscule contre un petit lit, s'installant entre les cuisses qui s'écartent. Elle ne se laisse pas renverser en s'agrippant à son cou. Il guide son gland qui trouve son chemin. Il la pénètre d'un coup de rein.
- Aahh !
Elle gémit, se tord sur le pieu qui la transperce. Il la soulève. Isabelle noue les jambes sur les cuisses de Michel. Il se redresse. Elle reste soudée, accrochée à lui comme une patelle sur son rocher. Il respire un grand coup et la transporte jusqu'à la table où elle repose les fesses. Il donne plusieurs coups de rein. Il mesure ses efforts afin de ne pas succomber prématurément. Pour diminuer la tension dans son ventre, il la soulève à nouveau. Debout au milieu du salon, il titube. Il la dépose un instant sur l'autre petit lit, celui d'Annie. L'image fugitive de l'adolescente traverse son esprit : Que dirait-elle si elle les surprenait ? Il reprend sa respiration, se redresse d'un coup de rein et transporte sa proie sur le grand lit où ils s'affalent. Il ne l'a pas quitté. Prenant appui sur le sol, il la pénètre à grands coups. Elle l'attire. Il s'allonge sur elle. Elle le surprend par une brusque rotation. Il se retrouve dessous dominé par la jeune femme. Leurs sexes ne se sont pas séparés. Elle le chevauche. Il tend les mains pour cueillir les seins qui ballottent au gré des mouvements. Un spasme de jouissance immobilise Isabelle. Michel en profite pour retourner la situation. A chaque coup de rein, la jeune femme glisse un peu sur les couvertures. Michel doit grimper sur le lit pour la suivre. Il reprend sa cavalcade. Isabelle gémit de plus en plus fort. Elle imprime ses ongles dans l'épaule qui la domine. Fier du plaisir donné, il laisse monter la jouissance dans son ventre. Elle éclate enfin, arrachant un cri rauque à la jeune femme...

Dès l'arrivée dans l'appartement, une fois la porte refermée, Gérard enlace Françoise. Elle subit l'emprise de ses lèvres pendant que, par derrière, Josiane la débarrasse de l'anorak. La jeune femme ne sait à qui appartiennent les mains qui dégrafent le soutien-gorge et emprisonnent les seins. Sa bouche quitte Gérard pour être prise par celle de Josiane. Une langue suce les tétons, ce qui lui arrache un gémissement. Elle se sent poussée, tirée. Elle enjambe un tas d'habit.
- Mon pantalon ! Ma culotte ! Mon dieu ! Je suis cul nul ! constate-t-elle en reconnaissant ses affaires.
Elle tombe à la renverse sur un canapé. Gérard s'installe entre ses cuisses que Josiane écarte. Ça y est ! Il la pénètre ! Elle en est heureuse, à croire qu'elle attendait ce moment depuis le début de la soirée...

Michel couché sur le dos, récupère. A ses cotés, Isabelle peine à retrouver la respiration. Leurs regards se croisent, ils se sourient. Le garçon prend la main de la jeune femme et la porte à ses lèvres.
- Merci. Merci, merci.
Il s'assied et jette un coup d'œil dans la pièce.
- Pffou ! Quelle pagaille !
Isabelle se met sur son séant à son tour.
- Tu peux le dire ! Aide-moi à remettre un semblant d'ordre.
- Oh ! Tu sais, les autres doivent bien se douter de ce que nous faisons.
- Peut-être, mais inutile de provoquer leurs moqueries !
La jeune femme se lève. Michel l'admire, elle si belle dans sa radieuse nudité. Elle décroche en souriant la culotte qui coiffe la lampe.
- Allez viens !
Avec effort il se met sur pieds. Il range les après-skis et les anoraks. Isabelle ramasse les vêtements épars.
- Tiens voilà tes affaires.
Il relève le fauteuil avant de les emporter dans la salle de bain. Il se regarde dans la glace. Ses traits sont un peu tirés.
- Pour une séance, c'est une séance ! Quel tempérament cette femme !
Le bruit de la chasse d'eau et de la porte qui s'ouvre l'interrompt. La jeune femme le rejoint devant la glace. Isabelle prend une lavette et se lave le visage. Il se place derrière elle et soutient les seins de ses mains en coupole. Un instant sérieux, ils éclatent de rire ! Ils sont heureux, heureux d'avoir fait l'amour, de leur entente, d'être là, ensemble. A sa grande surprise, Michel ressent le picotement annonciateur d'une érection.
- Tu sais, murmure-t-il, Je crois que...
- Que tu as encore envie de faire l'amour ? Pas besoin de me le dire, je le sens espèce d'obsédé !
Elle frotte les fesses contre son ventre. La verge qui grossit s'imprime dans la raie.
- Obsédé ? Moi ? Non, ensorcelé !
Il l'embrasse dans le cou. Ses doigts jouent avec les tétons roses. D'une main, il lâche la poitrine pour séparer les fesses. Les doigts s'enfoncent dans un réceptacle doux et humide. Ils ouvrent grands les yeux, attentifs à lire sur le visage du partenaire le cheminement du plaisir. Avec un soupir, Isabelle écartent les cuisses. Michel, une main sur la hanche de la jeune femme, l'autre pointant sa queue, la présente entre les globes fessiers. Isabelle se penche. Il enfonce son dard qu'elle reçoit avec un gros soupir de satisfaction.
- Hein que tu en avais envie aussi ?
- Oui, baise-moi ! Baise-moi fort !
Le fracas de la porte d'entrée et la voix stridente d'Annie coupent leurs effets.
- C'est la dernière fois que j'accepte de sortir avec toi !
Isabelle se tortille pour se dégager. Michel désolé se retire.
- Je vais voir ce qui se passe.
Il essuie en vitesse son sexe et enfile le pantalon de son pyjama.
- Que vous arrive-t-il ? Vous rentrez bien tôt !
- Annie a eu une attitude déplorable !
- C'est pas vrai !
- Je l'ai surprise entrain de fricoter avec un garçon dans un coin sombre de la boite de nuit !
C'est presque exact ! Annie s'est laissé entraîner par un garçon, à son corps défendant. Il faut dire que la copine de la jeune fille se laissait peloter sans complexe sous leurs yeux. Cela ne plaît pas à l'adolescente mais elle n'ose pas faire de remarque par crainte des moqueries. Jamais elle ne se ferait caresser et embrasser ainsi en public. Elle regarde Sylviane qui lui lance un regard incendiaire, véritable reproche muet. Par bravade, Annie accepte une danse avec un adolescent qui lui fait les yeux doux. Au début tout va bien. Le garçon se tient correctement. Puis il veut l'attirer contre lui. Elle résiste mais il insiste. Elle se trouve confronté à un dilemme. Ou bien elle écarte la figure et son corps frotte contre celui du garçon dont la virilité encombrante contre sa cuisse l'emplit de gêne ou elle recule le bassin et ce faisant rapproche sa joue de celle de son cavalier. Elle choisit la deuxième solution. Il en profite pour tenter de l'embrasser. Elle voit sa sœur lui faire les gros yeux. Elle détourne les lèvres échappant à la bouche goulue. Le garçon contre-attaque en glissant la main sous le pull-over. Elle a beau se tortiller, la main monte inexorablement vers les seins. Elle n'ose faire un esclandre en public et tente en silence de se sortir de ce mauvais pas. Là dessus sa sœur la délivre et lui fait quitter la salle. Au lieu de lui en être reconnaissante, Annie avec la mauvaise foi des adolescents pris en faute, râle tout le long du trajet. Devant Michel, elle ne veut pas perdre la face.
- Je dansais.
- Mon œil ! Vous vous embrassiez sur la bouche.
Non, Annie avait détourné la figure mais Sylviane ne pouvait le voir dans l'obscurité.

Isabelle les rejoint. Elle a enfilé son pyjama.
- Allez, Sylviane, n'es-tu pas un peu sévère ? Un baiser ce n'est pas grave !
- Un baiser ? Et sa main sous son pull-over alors ?
Oui, elle protégeait sa figure, il en avait profité. C'était horriblement gênant cette main qui remontait vers sa poitrine. Annie en frémit rien que d'y penser. Il n'y aurait pas eu le public, la peur de passer pour une oie blanche, sa sœur qu'elle voulait provoquer, elle flanquait une gifle au garçon ! Heureusement qu'elle avait réussi à se dégager. Elle a été soulagée quand Sylviane l'a arrachée à ce lieu de perdition, mais pas question de l'avouer. Elle choisit l'attaque.
- Zut, à la fin ! Si j'avais su, je serais restée à Paris avec papa !
- C'est lui qui te l'a proposé ?
- Oui, et je regrette de ne pas l'avoir écouté !
- Le salaud !
- Oh ! Tu es jalouse !
Plaf ! La gifle claque sur la joue de l'adolescente.
- Je te déteste ! Je te déteste ! Pourquoi tu es si... si méchante ? Pourquoi tu m'empêches de voir Papa si t'es pas jalouse ?
Sylviane est effondrée d'avoir battu sa sœur. Elle tente de la prendre dans ses bras. La gamine résiste.
- Je veux plus que tu me touches ! A notre retour, je dirai à Papa qu'on a plus besoin de toi, je veux plus que tu vives avec nous, je veux rester seule avec Papa !
Sylviane se redresse. Ses yeux lancent des éclairs.
- Je t'interdis !
- T'as rien à m'interdire !
- Si, je t'interdis ! Tu ne peux pas me faire ça ! Ce serait trop... Trop horrible !
Elle s'effondre dans le fauteuil. De gros sanglots secouent ses épaules. Annie reste immobile désemparée par la réaction de sa sœur. Isabelle se précipite.
- Ne crois-tu pas que tu exagères ? Annie a le droit de voir son père, n'est-ce pas ?
Sylviane n'entend rien. Elle soliloque en proie à une vive agitation.
- Ce serait trop horrible ! Tout ce que j'ai enduré pendant quatre ans, tout serait fichu par terre, non ce n'est pas possible, ce serait trop horrible.
- Je t'en prie ma chérie, reprends-toi.
Aveuglée par sa colère Sylviane continue :
- Rien que penser que ce salaud pourrait poser ses sales pattes sales sur elle, j'ai des envies de meurtres.
Annie regarde sa sœur abasourdie. Elle ne la reconnaît pas.
- Qu'est-ce que tu reproches à papa ? Il a été toujours gentil avec moi.
- Gentil, oui, il aurait même été plus que gentil si je l'avais laissé faire ! Tu n'aurais peut-être pas apprécié sa gentillesse !
Isabelle a peur de comprendre.
- Tu veux dire que ton père s'en serait pris à Annie ?
- Exactement. Il l'aurait fait si...
Sylviane cache sa figure dans ses mains incapable de poursuivre. Isabelle achève la phrase en murmurant :
- Il l'aurait fait si tu ne t'étais pas sacrifiée à sa place, n'est-ce pas ?
- Ou-Oui.
De gros sanglots secouent les épaules de la jeune femme. Isabelle la câline contre sa poitrine.
- Là, là, ici tu ne risques rien ? Confie-toi, raconte-nous ce que tu as enduré, oui, raconte-nous cela te fera du bien.
Annie réalise tout à coup ce que veux dire sa sœur.
- Tu... Tu as fait... l'amour avec Papa ?
La jeune femme se redresse violemment.
- Ah ! Non, Pas l'amour ! Ce n'est pas de l'amour cette saleté. Oui il s'est imposé dans mon lit, oui il a promené ses sales mains sur mon corps, mais n'appelle pas ça de l'amour ! Oui il m'a pénétré, m'a souillé mais ce n'est pas ça l'amour, oh non !
Isabelle console Sylviane comme elle peut.
- Calme-toi ma chérie. Ici il ne peut rien t'arriver. Cela dure depuis longtemps ce supplice ?
- Quatre ans, quatre longues années. Depuis ton dixième anniversaire Annie, quand tu es venue me dire que ton père était entré pendant que tu prenais un bain.
- Je me souviens. J'ai eu peur de lui quand il m'a regardé. Il était tout rouge.
- Je l'ai menacé. Il a promis de ne plus rien tenter si...
Sylviane s'interrompt.
- Si tu prenais sa place ? souffle Isabelle.
Silence approbateur ponctué d'un soupir.
- Et tu as accepté ? Ah ! Je comprends. Tu savais par expérience ce dont il était capable, n'est-ce pas ?
Sylviane se met de nouveau à pleurer. Elle avoue son calvaire entre deux sanglots.
- J'avais dix ans moi aussi quand il est venu dans ma chambre pour la première fois. Je n'avais pas de grande sœur pour veiller sur moi, moi ! Oh ! Il a su m'enjôler, me séduire. Ce n'est qu'au bout d'un an qu'il est passé à l'acte.
- Cela a duré combien de temps ?
- J'ai quitté la maison à seize ans pour vivre chez ma tante. Je n'y suis revenue qu'à vingt ans quand notre mère a fichu le camp.
Annie se jette en larmes dans les bras de sa sœur.
- Excuse-moi, je ne savais pas ! J'en ai du te faire de la peine.
- Ce n'est rien ma chérie ce n'est rien.
Les deux sœurs pleurent dans les bras l'une de l'autre. Michel et Isabelle se consultent du regard. Il est tard, la conversation pourra se poursuivre le lendemain s'il le faut.
- Occupe-toi de Sylv... non pardon, occupe-toi d'Annie, lui murmure-t-il à l'oreille. Allez toutes les deux dans la salle de bain, je me charge de Sylviane.
Isabelle tire l'adolescente par le bras.
- Viens te débarbouiller, tu as la figure poisseuse.
Annie suit la jeune femme. Michel s'approche de Sylviane.
- Laisse-moi t'aider.
Il retire les boots et l'anorak. Il les met en place dans le placard de l'entrée. Il dégrafe la ceinture du fuseau et le descend sur les jambes nues.
- Excuse-moi, j'ai oublié quelque chose.
Il frappe à la porte de la salle de bain.
- Oui ?
- Je peux entrer ?
Annie se récrie.
- Non, je suis toute nue !
- Isabelle, passe-moi le pyjama de Sylviane s'il te plaît.
Elle ouvre la porte.
- Tiens !
Il prend le vêtement. Dans l'entrebâillement il surprend le dos et les fesses de l'adolescente. Cela le fait sourire. Isabelle referme. Sylviane n'a pas bougé. Il tire sur le slip. La jeune femme soulève le bassin. Il ne profite pas de son désarroi et enfile le pantalon de soie.
- Dis Sylviane, je sais que cela ne me regarde pas, mais quand ton père a commencé, tu ne pouvais pas en parler à ta mère ?
- Oh elle ! Elle s'en fichait. Puis moi, au début j'étais plutôt flattée. Il me caressait, me disait qu'on ne faisait rien de mal. Oh !...
Sylviane s'arrête le regard fixe.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Ce n'est qu'aujourd'hui que je me rends compte que cela se passait juste après la naissance d'Annie. Peut-être que ma mère en voulait à mon père et le délaissait. Il cherchait une consolation auprès de moi.
Michel se dit que l'individu devait être porté sur la pédophilie sinon il aurait trouvé une compensation à l'extérieur et pas chez sa fille de dix ans.
- J'aimais bien papa. Ses caresses me gênaient au début, mais je les prenais comme autant de marque d'attention. A force, cela m'amusait de triturer sa grosse verge que je comparais à un bâton ou à une grosse limace suivant le moment.
- Il t'obligeait à le masturber ?
- Oui... non, il ne me forçait pas, il me le demandait simplement.
Michel ôte le pull. Il ne sait pas où le poser.
- Place-le dans le tiroir du lit s'il te plaît.
- Cela ne te faisait rien de le masturber ?
Sylviane ne répond pas. Elle s'enfonce dans ses souvenirs. Un gros soupir ébranle ses épaules.
- Il m'appelait sa petite fille adorée... Et je le croyais...
- Il t'a violé ensuite ?
- Violé, c'est peut-être un bien grand mot. Si tu as raison, il m'a violé, même si je ne me suis pas défendu autant que j'aurais du le faire.
Michel dégrafe le soutien-gorge. Il fait passer les bretelles sur les bras de Sylviane. Il s'interdit, malgré son désir, d'effleurer la petite poitrine. Ce n'est pas le moment. Il tend la veste qu'elle enfile.
- Tu n'as pas réagi ?
- Si, mais il m'a fait peur. Je n'avais que 11 ans, tu sais. Il a affirmé que c'était moi qui serais punie si je racontais ce que nous faisions. Je le croyais !
Sylviane s'abîme dans ses pensées. Michel se dit qu'il n'est pas raisonnable de la laisser dormir seule. Il ne peut lui proposer de partager sa couche, cela ne serait pas bien compris. Une idée ! Laisser Sylviane et Annie dormir ensemble dans le grand lit. Les deux sœurs sauront se consoler.
- Dis Sylviane !
Elle lève ses yeux remplis de larmes.
- Va dormir dans le grand lit.
Les yeux s'agrandissent d'effroi.
- Non, non rassure-toi, pas avec moi. Je demanderai à Annie de te rejoindre.
Un sourire éclot sur les lèvres roses.
- Je te remercie, j'accepte.
Elle se lève. Il la borde. Elle tend les bras. Il se penche et offre la joue à ses lèvres.
- Tu es gentil, toi.

Isabelle et Annie le retrouvent entrain de refermer la cloison de séparation.
- Ou est Sylviane ?
- Elle est couchée dans le grand lit.
Il s'attire un froncement de sourcil d'Isabelle qu'il ignore et interpelle Annie.
- Va rejoindre ta sœur. Essaye de la consoler, elle en a besoin.
Il accompagne l'adolescente d'une poussée sur les fesses et referme la porte sur elle. Ils restent seuls. Isabelle est toute retournée.
- Qui aurait dit ça ?
Pour Michel beaucoup de choses s'éclairent, le comportement de Sylviane la veille au soir par exemple. Toute tentative de pénétration est assimilée à une agression de son père. Pourtant elle est avide de plaisir la demoiselle, pense-t-il, quel dommage si elle n'arrivait pas à surmonter sa répugnance. Pourvu qu'elle s'en remette ! La présence avec eux de l'adolescente en pleine période scolaire s'explique aussi, pas question pour sa sœur de l'abandonner seule avec le père. Il regarde autour de lui.
- Où vais-je coucher ?
- Installe-toi à la place d'Annie pour cette nuit.
- N'ai-je pas droit à un baiser ?
- Si mon gros, tu le mérites. C'est gentil de ta part de leur laisser ton lit.
Il prend la jeune femme dans les bras.
- Eteins la lumière s'il te plaît.
Il s'exécute.
- Tire les rideaux.
- Totalement ?
- Oui, nous n'aimons pas la lumière, ni Françoise ni moi.
Il obéit avec un soupir.
- Allons, allons, ce n'est pas trop dur ce que je te demande.
- Alors, donne-moi un autre baiser.
- En quel honneur ?
- Je t'en prie.
Isabelle est allongée dans le lit tiroir. Il tâtonne dans l'obscurité. Sa main se pose sur un sein tendre. Elle y reste. Ses lèvres trouvent une joue puis la bouche. Il force le passage des dents. Le baiser se prolonge. Du sein la main glisse dans le pantalon de soie. Isabelle se laisse caresser un moment puis écarte les doigts indiscrets.
- Tss ! Tss ! Va dormir.
- Tu vois, je suis brimé !
- Quel culot !
- Oui, je me faisais une joie de dormir dans tes bras et me voilà confiné dans un lit minuscule. Je te retiens pour la nuit prochaine.
- Deux nuits de suite ? Ce n'est pas du jeu.
- Si ! Cette nuit compte pour du beurre. Je ne fais que réclamer mon du.
- On verra ça demain. J'ai sommeil.
Il grimpe dans le lit près de la fenêtre et met longtemps à s'assoupir...

Les trois amis dégustent leur flûte de champagne. Lorsque calmée, Françoise s'est dégagée de Gérard assouvi, elle craignait la réaction de Josiane. Celle-ci l'a rassurée, elle n'est pas jalouse. Elle a terminé de déshabiller la jeune femme et lui a prêté une robe de chambre. Françoise se laisse envahir par une douce torpeur. Elle est bien, ses sens sont apaisés, le champagne est bon. Elle s'appuie sur le dossier de son fauteuil et ferme les paupières. Une main glisse dans l'échancrure de la robe de chambre et empaume un sein. Françoise reprend ses esprits. Les yeux de Josiane sont tout proches, brillants. Ils sont si près qu'elle ne les voit plus. Des lèvres écartent ses lèvres, une langue s'enroule sur sa langue, les doigts glissent du sein au ventre puis au sexe.
Quelques caresses plus tard, les deux femmes sont allongées tête bêche sur le canapé, Josiane en dessous. Françoise explore de la bouche la féminité de sa partenaire, pendant qu'une bouche aspire son clitoris. Des mains soulèvent la robe de chambre sur ses fesses.
- Gérard ! Je l'avais oublié celui-là, murmure-t-elle. Que veut-il ?
Il caresse l'entrejambe, insiste autour du petit trou. Ce qu'il veut est clair. Françoise tente de se redresser mue par un réflexe de pudeur. Josiane la retient, elle abandonne la résistance. Elle a peur, un peu, c'est la première fois qu'un amant s'occupe de son coté pile. Le couple comprend sa réticence et l'amadoue avec des paroles douces. La pénétration est moins pénible qu'elle ne le craignait. Elle est toute surprise d'apprécier cette drôle de sensation dans ses entrailles pendant que des doigts investissent son vagin. Elle ne peut cacher son plaisir et ses hôtes en profitent...

Françoise est habillée, Josiane et Gérard nus l'accompagnent à la porte. Josiane prend le bras de la jeune femme.
- Bonsoir ma chérie. Tu ne nous en veux pas ?
- Vous en vouloir de quoi ?
Gérard s'inquiète.
- Tu as apprécié ?
Pour cacher son trouble, Françoise embrasse son amie.
- Nous nous retrouvons sur les pistes demain ?
Gérard secoue la tête.
- Non, je regrette, nous sommes obligés de descendre à Morzine.
- Alors à après-demain ?
Le couple s'interroge du regard. Josiane embrasse Françoise.
- Dis, ma chérie ? Tu voudrais pas revenir ici demain soir ?
- Oui, pour le repas. Nous te réservons une surprise, insiste son mari.
- Qu'est-ce que ce sera ?
- Si nous te le disons, ce ne sera plus une surprise ! Alors d'accord ?
- D'accord.
Gérard l'embrasse à son tour. Elle les quitte.

A deux heures du matin, Françoise ouvre la porte de l'appartement. Sans bruit, elle se déshabille dans la salle de bain. La lueur du couloir éclaire un instant le dortoir. La présence de Michel dans le lit d'Annie la surprend. Curieuse, elle s'approche du jeune homme.
- C'est bien lui, je ne me suis pas trompée.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Qu'est-ce que tu fais dans le lit d'Annie ? Ou elle est ?
- Elle couche dans la chambre avec sa sœur.
- Que s'est-il passé ?
Isabelle grogne.
- Laisse-nous dormir.
Michel la renseigne à moitié.
- Il y a eu un petit drame domestique, on t'expliquera demain. Bonne nuit.