Vacances de neige - Dimanche

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Proposée le 11/11/2009 par Cidoux

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Michel ouvre les yeux. L'aurore éclaire les cimes. Il consulte sa montre, sept heures moins dix, pas encore l'heure de se lever. Il prend conscience de l'envie pressante qui l'a réveillé. Il tend l'oreille. A coté, pas de bruit, ces demoiselles dorment. Inutile de s'habiller pour aller aux toilettes, personne ne le remarquera. Il sort du lit à moitié nu, prenant garde de ne pas troubler le sommeil de sa voisine.

Isabelle somnole. Elle rêve de la nuit passée, se demandant comment retrouver les sensations rares qui l'ont secouées. Lorsque Michel se lève, elle fait semblant de dormir et cache le sourire qui lui vient aux lèvres à la vision des testicules qui pendent entre les jambes.
Elle se tourne vers lui à son retour. Il est étonné de lui voir les yeux ouverts.
- Je t'ai réveillé ?
- Non, je ne dormais pas, je somnolais.
Elle se place sur le coté, les fesses contre le ventre de Michel.
- Serre-moi contre toi.
Il pose la main sur un sein nu. Le contact de sa peau à un effet immédiat. Il est gêné. La jeune femme ne va-t-elle pas s'offusquer de cette manifestation de son désir ? Il recule le bassin pour ne pas infliger sa virilité encombrante, mais Isabelle résiste et appuie son postérieur. La bouche de Michel est proche de l'oreille de la jeune femme. Il peut lui témoigner sa gratitude pour la veille, lui avouer son plaisir intense. Placés comme ils sont, elle ne le verra pas rougir.
- Tu sais ?
- Oui ?
- Hier soir... Euh... C'était la première fois...
- La première fois que tu fais l'amour ?
Elle a presque crié sa stupéfaction.
- Chut, laisse les autres dormir. Non, je voulais dire la première fois dans cette position.
- Et alors ?
- C'était... c'était... formidable... Merci, oui, merci.
Il appuie sur les seins pour renforcer son affirmation. Elle est émue de cet aveu. Elle aussi voudrait le remercier mais n'en a pas le courage. Plus tard... Peut-être, songe-t-elle. Elle remue les hanches espérant que Michel y devinera un signe de gratitude.
- Je peux te caresser dis ?
Elle en meurt d'envie mais est incapable de l'avouer. Il prend son silence pour acceptation. Il glisse le bras gauche sous le cou d'Isabelle et pose la main sur un sein. L'autre main navigue de la poitrine au ventre. A chaque passage il repousse le pantalon. Pourquoi l'a-t-elle remis si elle voulait qu'il la caresse ? se plaint-il en silence. Il essaye de le faire glisser sur les hanches. Isabelle ne l'aide pas comme la nuit passée, mais elle ne contrarie pas ses tentatives. Tant bien que mal, il réussit à passer l'obstacle et patouille les fesses que sa verge frôle. Il prend la liberté qu'on lui accorde de fouiller des doigts le sexe humide qui s'ouvre à son intrusion. « Qu'est-ce qui me prend, je n'ai jamais été aussi excitée ! Quelle honte ! Que va-t-il s'imaginer ? » pense la jeune femme horrifiée par son comportement. Michel ne se pose pas de question. Il a entre les bras une fille splendide qu'il s'apprête à faire jouir une nouvelle fois. Il découvre le petit clitoris qu'il manipule du bout des doigts. Isabelle mord le drap pour étouffer ses gémissements. Poussant son avantage, Michel enfonce l'index dans le vagin. Il s'amuse à le faire entrer et sortir mais se lasse vite de ce jeu. Ce n'est pas avec le doigt qu'il veut continuer. Il tente de basculer la jeune femme sur le dos. Elle résiste.
- Non, reste ainsi.
- Mais...
- Chut, pas si fort, inutile de réveiller tout le monde.
Elle pédale sous les couvertures pour faire glisser le pantalon de pyjama sur ses chevilles. Michel, amusé la laisse faire. Le vêtement indésirable écarté, il veut reprendre sa caresse mais les doigts d'Isabelle l'empêchent de retrouver sa place. Avant qu'il ne s'étonne, la main a pris possession de son sexe et le présente par derrière.
- Comme ça, tu veux bien ?
Pardi qu'il veut ! Il s'enfonce d'un coup de rein.
- Continue à me caresser devant, tout doucement... Oui... Mmmh !
- Tu ne veux pas que les autres se rendent compte de ce que nous faisons, n'est-ce pas ?
Un grognement d'Isabelle lui répond.
- Tu ne crois pas qu'elles s'en doutent ?
- Peut-être, mais inutile de donner corps à leurs soupçons.
Michel s'efforce de minimiser ses coups de rein pour ne pas faire grincer les lattes du sommier. Les deux amants retrouvent avec délectation les sensations inoubliables de la nuit. Le plaisir les envahit. Ils ne peuvent contrôler leurs émotions et se laissent emporter par le torrent de la jouissance qui les laisse pantelant l'un contre l'autre...

Michel ouvre un œil. Il tient Isabelle dans ses bras, son sexe prisonnier des fesses de la jeune femme. Le soleil éclaire les cimes. Il fait beau. Il se retire. Le vide soudain réveille la jeune femme qui regrette la disparition du manchon qui encombrait son ventre. Il s'assied sur le lit et enfile le pantalon du pyjama sous le regard amusé de sa voisine.
- Qu'est-ce qui te fait rire ?
- Je t'imaginais déambulant les fesses nues.
- Ça te plairait ?
- Ce serait croquignolet.
- Ma foi, si vous en faites autant...
- Comment nous ?
- Ben oui ! Vous. Je veux bien ne pas porter de pantalon si vous faites de même.
- Nous trois ?
- Pourquoi pas vous quatre ?
- N'as-tu pas honte de mêler Annie, une enfant à tes turpitudes ?
- Mes turpitudes ! Qui parle de turpitudes ? Qui a commencé en me demandant de me balader à poil, hein ?
- Oh le voyou !
Isabelle lance son coussin que Michel bloque en riant.
- Qu'est-ce qui se passe, là dedans ? Vous nous empêchez de dormir.
Françoise que la dispute a réveillée, se manifeste.
- Oh, rien ! De toute façon il est l'heure de se lever.
- Déjà ?
- Oui, regardez, il fait beau.
Michel fait irruption dans le dortoir et d'un coup sec ouvre les rideaux. La lumière inonde la pièce.
- Oh !
Françoise et Sylviane blotties l'une contre l'autre dans un petit lit, se protègent les yeux de la clarté. Françoise se dégage et roule sur la couchette inférieure. Michel serre les lèvres pour ne pas sourire. Il avait bien entendu hier soir, Isabelle et lui n'étaient pas seuls à prendre du bon temps ! Annie s'accroupit sur son lit et admire le paysage par la fenêtre.
- Que c'est beau ! Je ne regrette pas d'être venue.
La nuisette glisse sur l'épaule et dévoile la pointe rose d'une poitrine juvénile. Michel avale sec. L'adolescente, d'un geste naturel, remet de l'ordre dans sa tenue. Heureusement ! pense le jeune homme.
- J'ai soif ! déclare-t-elle.
- Moi aussi. Viens m'aider à faire le petit déjeuner.
- Ouais, Michel.
Elle saute du lit. La nuisette rose voltige sur un short de même couleur. Le garçon soupire de soulagement. Il appréhendait de se retrouver à coté d'une gamine les fesses nues dans l'espace réduit de la kitchenette.

Michel apporte la cafetière et commence à servir.
- Tu n'es pas gentil ! Tu ne m'as pas dit bonjour.
Il contemple avec surprise Françoise qui lui dédie un beau sourire. Il comprend ce que désire la jeune femme.
- Oh ! Pardon, excuse-moi.
Il pose la cafetière et s'approche. Assise, elle lui tourne le dos. Au lieu de se mettre debout, elle lève la tête. Michel surplombe la poitrine généreusement dévoilée par le décolleté. Il ne résiste plus. Il plonge la main sur un globe moelleux où les doigts s'enfoncent et dépose un baiser sur la joue tendue. Sans ôter la main que Françoise ne repousse pas, il jette à l'assistance un regard de défi. Isabelle sourit, Sylviane détourne la tête et Annie écarquille les yeux en serrant les lèvres. Michel retire la main en une douce caresse. Il reprend la cafetière et continue le service comme si de rien n'était.
Françoise est en forme après l'intermède.
- Vous avez bien dormi ?
- Oui, n'est-ce pas Isabelle ?
- Oh oui !
Sous la table il serre le genou de la jeune femme. Elle frotte la cuisse contre la sienne.
- Vous vous êtes bien... euh... Amusés ?
- Comment ça amusé ?
- Ne trichez pas, on vous a entendu.
Isabelle rougit légèrement. Michel ne se laisse pas démonter.
- Nous aussi, nous vous avons entendu !
Sylviane pique le nez dans son bol. Françoise se rebiffe.
- Et alors ?
- Alors ? Alors rien, cela ne me regarde pas.
Cela ne déride pas la jeune femme. Michel est désolé, il s'en veut de sa remarque inopportune.
- Excuse-moi. On fait la paix ?
Françoise consent à sourire.
- On fait la paix !
Ouf ! Le déjeuner se termine sans encombre. Michel s'étire.
- Puisque j'ai servi le petit déjeuner, c'est à vous de ranger la table. Pendant ce temps je fais ma toilette.
- Moi aussi ! déclare Annie en se levant.
- Non !
La réponse de Sylviane claque comme une gifle.
- Mais j'ai servi le petit déjeuner avec Michel.
- Je sais, ma jolie, mais ta sœur veut dire qu'il n'est pas correct que tu t'enfermes avec moi dans une salle de bain, n'est-ce pas ?
- Pas correct ? Pourquoi ?
Michel hausse les épaules. L'éducation sexuelle de la petite ne lui incombe pas. Il pique dans l'armoire des sous-vêtements propres et referme la porte du cabinet de toilette. Il entend le bruit d'une discussion animée. Annie se fait gronder par sa sœur mais elle ne se laisse pas faire, pense-t-il.
Nu devant la glace, il étudie son visage. Attention, le soleil est vif aujourd'hui, ne pas oublier la crème. Il sourit à son image. Tout se passe à merveille jusqu'à présent. Il n'y a pas de raison que cela cesse. Il aimerait renouveler la nuit avec Isabelle, mais les deux autres, surtout Françoise réclameront leur part. Qu'à cela ne tienne, il est à leur disposition ! Il étouffe un petit rire en pensant à l'adolescente. Cette Annie tout de même, vouloir partager la salle de bain ! Que dirait-elle en le voyant nu ? A-t-elle déjà contemplé un homme à poil ? Il se promet d'être prudent avec elle. Il ne tient pas à avoir la sœur sur le dos, elle serait capable de l'attaquer en justice !

Il ressort, rasé de frais, le visage bariolé d'une épaisse couche de crème. Françoise ironise :
- Eh bien, tu en as mis du temps ! On se moque des femmes dans leur salle de bain, mais toi tu n'as rien à nous envier !
- Qu'est-ce que t'as mis sur le visage ? s'étonne Isabelle, c'est carnaval ?
- Non, mais vous feriez bien de m'imiter. Si vous ne prenez pas de précautions vous attraperez un coup de soleil carabiné. Il tape dur en altitude et la neige multiplie ses effets, je vous préviens.
Les quatre femmes se disputent la place pour faire la toilette. Ça entre et ça sort à chaque instant. Un moment, Françoise fait irruption dans la chambre, tous seins dehors :
- Où est passé mon soutien-gorge ?
Elle fouille dans un tiroir et extrait le sous-vêtement. Elle croise le regarde Michel fixé sur sa poitrine. Elle sourit.
- Ils sont jolis n'est-ce pas ?
Elle remue le torse. Les globes se balancent en cadence. Une bouffée de désir éclot dans le bas ventre du jeune homme. Il renvoie le sourire. Elle a raison, pense-t-il, pourquoi se cacher, jouer les prudes ? Foin de l'hypocrisie ! Ce soir, s'ils regardent la télévision, il se mettra en pyjama. Tant pis si son désir devient visible. Il n'y a pas de honte à cela !

Il aide les jeunes femmes à enfiler leurs chaussures de ski. Elles ont toutes revêtues des combinaisons qu'il trouve très élégantes. Il est fier d'être en compagnie de ces jolies filles. Il fera des envieux.
- Vous avez tout ? Gants ? Lunettes ? Mouchoirs ? Crème solaire ? En-cas pour grignoter sur les pistes ?
Elles opinent et sortent sur le palier.
- Et les bâtons ? Heureusement que je suis là !
Michel va les chercher sur le balcon. A l'accueil, il retire les forfaits et les distribue à la ronde.
- Je croyais qu'on les achetait à l'office du tourisme, s'étonne Françoise.
- Je les avais réservés à l'avance. Il y a une réduction, 30% je crois. J'ai même pu avoir celui d'Annie au même tarif. Vous me rembourserez quand nous ferons les comptes.
Elles sont ravies de l'aubaine. Autant à dépenser à coté !
- Attention, ne les perdez pas !
Annie tourne et retourne le morceau de plastique.
- Comment on s'en sert ?
- Je te montrerai à la première remontée.
Ils récupèrent les skis. Isabelle se dirige vers l'ascenseur.
- Non, pas par-là ! commande Michel qui ouvre une porte à l'arrière de l'immeuble.
Surprises, elles le suivent, tout étonnées de se retrouver sur la neige.
- Vous comprenez maintenant pourquoi le ski-room est au treizième étage, n'est-ce pas ?
Michel les emmène sur des pistes moyennes pour juger de leur niveau. Françoise est bonne skieuse et fait jeu égal avec lui, avec en plus, une aisance qu'il lui envie. Isabelle ne se débrouille pas mal. Michel pense qu'elle sera capable de la totalité des pistes de la station même les plus difficiles. Ce n'est pas le cas de Sylviane et d'Annie qui n'ont qu'un niveau moyen. Pour le premier matin, Michel se cantonne aux pistes bleues. C'est suffisant pour avoir une idée de la station et cela ne décourage pas les deux skieuses les moins chevronnées.

Après le repas pris dans un restaurant d'altitude, Michel emmène sa troupe sur une piste plus raide. Annie a des difficultés et chute, sans gravité heureusement.
- Laissez-moi ! C'est trop dur ! Je n'y arriverai jamais !
- Mais si ! Après quelques cours, tu riras de tes difficultés actuelles.
- Les cours ? Il n'y en a pas aujourd'hui ?
- Non, pas le dimanche. Ils commencent demain matin à 9 heures 30. Il faudra te presser, plus que ce matin !
L'adolescente secoue la neige de ses lunettes. Elle rechausse les skis. Michel prend pitié.
- Suis-moi, j'éviterai les passages difficiles. N'aie pas peur, nous sommes bientôt arrivés.
Il descend prudemment choisissant avec soin les bosses pour tourner. Annie suit ses traces. Elle s'applique à l'imiter et parvient sans encombre au pied de la remontée.

En milieu d'après-midi, Michel remarque que « ses femmes », à l'exception de Françoise, manquent de tonus. Lui-même est fatigué. Pour un premier jour, c'est suffisant.
- Je vous invite à prendre un verre sur une terrasse, qu'en dites-vous ?
Un concert d'approbation lui répond. Au café, à l'exception d'Annie, elles ouvrent leur combinaison pour profiter du soleil de l'après-midi. Isabelle explique :
- Je ne veux pas avoir des traces sur le cou.
Michel se garde de lui dire qu'à cause de l'exposition de la journée, elles en auront des traces, tout autour des yeux à l'emplacement des lunettes ! Au bout d'une heure, ils se lèvent courbatus. Après le repos, la remise en route est difficile. Annie renâcle.
- Pourquoi reprendre les skis ? J'en ai marre du ski ! On ne peut pas rentrer à pied ?
- A ta guise, réplique le garçon, mais souviens-toi des difficultés que tu éprouvais hier soir en trimbalant tes planches dans les ascenseurs. Pour ma part, je préfère emprunter un télésiège pour arriver pile derrière l'immeuble.
Annie ravale ses remarques et suit le mouvement...

Un quart d'heure plus tard, les femmes s'affalent sur les lits de l'appartement.
- Ouf ! Ben tu nous en as fait faire des pistes, se plaint Isabelle, je n'imaginais pas la station aussi grande.
- Et encore vous n'en avez vu qu'une partie, une petite partie. Enlevez vos chaussures, vous verrez cela ira tout de suite mieux.
Michel, en chaussettes emporte les siennes dans la salle de bain imité par les jeunes femmes.
- Je prends une douche, déclare Sylviane.
- Je peux venir avec toi ? s'empresse Françoise.
- Si tu veux.
Michel s'interpose.
- Avant, j'aimerais que l'on fixe le programme pour le repas. Que comptez-vous faire ? Voulez-vous aller au restaurant ou manger ici ?
Les trois dames ne sont pas d'accord entre elles. A la fin Françoise décrète.
- Nous mangerons ici.
- Que pensez-vous d'une bonne plâtrée de pâtes alors ?
La proposition de Michel recueille la majorité des suffrages à l'exception d'Annie qui regrette de ne pas sortir.
- Bon, ben je fais les courses. Qui m'accompagne ?
- Je veux bien, déclare Isabelle.
- Et toi Annie, ne veux-tu pas venir ?
- Non, je suis trop fatiguée. Je reste ici.
L'adolescente se désintéresse de la conversation et allume la télévision. Isabelle et Michel se regardent en haussant les épaules. Cette jeunesse ! Ils chaussent leurs après-skis. La jeune femme veut sortir en tee-shirt et pull-over. Michel lui déconseille.
- Tu sais, le soleil décline. Nous sommes en altitude et le thermomètre chute rapidement. Je parie qu'il gèle déjà dehors.
Isabelle sceptique ouvre la porte-fenêtre du balcon et la referme précipitamment.
- Brrr ! Tu as raison.
Elle enfile son anorak.
- Soyez sage, lance-t-elle à ses compagnes.
Annie répond par un grognement.

Pendant le trajet et dans le magasin, Michel apprécie la conversation d'Isabelle. Après quelques considérations sur la journée passée, ils discutent de leurs métiers respectifs. Michel lui fait la réflexion que commercial dans une société de service informatique ou dans le prêt à porter ont de nombreux points communs. Ils en viennent à parler de leurs camarades de chambre.
- J'aime bien Françoise, déclare la jeune femme. C'est une fille extraordinaire, une vraie amie. Je connais moins bien Sylviane. Je sais que Françoise l'apprécie beaucoup, mais il y a quelque chose que je ne comprends pas avec elle. Quant à Annie, je ne l'ai rencontré que deux ou trois fois avant de venir ici.
L'un comme l'autre évitent de mentionner la nuit passée, comme s'ils craignaient qu'en parler détruise le merveilleux souvenir qu'ils gardent.

De retour à l'appartement, pendant qu'Isabelle range les courses, Michel interroge Annie scotchée à l'écran de télévision.
- Où sont Françoise et Sylviane ?
- Sais pas.
A part la télévision, rien ne semble l'intéresser, pense le jeune homme. Un tube dentifrice à la main, il ouvre la porte de la salle de bain. Un double cri l'accueille. Les deux femmes sont enlacées dans la baignoire. Avec un sourire il referme.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Oh rien, rien de grave.
Michel retient Isabelle.
- Non, n'entre pas, elles n'ont pas besoin de toi !
Deux minutes après, Françoise apparaît, très à l'aise, suivie de Sylviane moins, bien moins décontractée. Si elle savait combien il s'en fiche, pense Michel, elle ne serait pas autant gênée.
- A quelle heure voulez-vous manger ? demande Françoise.
- Je ne sais pas, assez tôt si vous voulez sortir ce soir.
- Sortir ?
- Oui. Ne voulez-vous pas aller en boite ? Il y en a une au pied de l'ascenseur public.
La jeune femme réfléchit.
- Je crois que non. Cette première journée de ski m'a crevé. Et toi Isabelle ?
- Je ne suis pas très chaude non plus.
- Moi je ne vais pas en boite même si vous y allez, déclare sèchement Sylviane.
Elle est vexée de s'être laissée surprendre dans les bras de Françoise, se dit le jeune homme, pourvu qu'elle ne fasse pas la tête. Personne ne demande l'avis d'Annie qui meurt d'envie de sortir mais n'ose le réclamer.
Michel propose :
- Puisque nous ne sommes pas pressés, je vous invite à prendre un pot dans une brasserie, nous mangerons au retour, puis, sagement nous regarderons la télévision. Qu'en dites-vous ?
- Sagement ? persifle Françoise.
- Que vas-tu imaginer ?
- Oh ! Moi ? Rien !
En se levant, elle se frotte contre Michel lui donnant un avant goût de ce qui l'attend ce soir, car il en est sûr, Françoise partagera sa couche. Message reçu ! Il répond par une caresse sur la poitrine généreuse sous l'œil maussade d'Annie...

Après le repas, Michel ouvre la porte de la salle de bain.
- Je vous laisse remplir le lave vaisselle et le mettre en route. Moi, je prends une douche.
- Ne t'y éternise pas, j'irai après toi.
- Pourquoi attendre, Isabelle ? Viens avec moi.
Un concert de protestations accueille sa proposition : « N'as-tu pas honte !... Espèce d'obsédé !... Satyre !... Dégouttant ! » Il bat en retraite et s'enferme. A travers la porte il lance par défi.
- Je ne ferme pas le loquet. Comme ça, si vous avez des remords vous pourrez entrer.
- Pas de risque !
Quelques minutes plus tard, il émerge en pyjama.
- Je n'ai pas été long, n'est-ce pas ?
- Moins que ce matin. Tu fais des progrès, on fera quelque chose de toi, se moque Isabelle qui prend sa place.
- Je peux venir ?
- Si tu veux ma chérie.
Annie suit la jeune femme. Michel entend la fermeture du loquet. Il prend ce réflexe pour une marque de défiance. Cela l'attriste un peu. Il pensait qu'elles auraient confiance en lui. Ce n'est pas sa faute si tout à l'heure il a surpris Françoise et Sylviane. Il ignorait qu'elles étaient encore au bain. Il s'affale dans le fauteuil. Françoise se place derrière lui.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Le gros matou est vexé ? Il aurait aimé se faire gratter le dos sous la douche?
Sa main glisse sous la veste du pyjama et caresse la poitrine. Il lève la figure. Françoise lui sourit. Il la tire par le bras. Leurs lèvres se rejoignent.
- Hum, hum !
Ils se dégagent. Sylviane les contemple. Elle a perdu son air revêche. La situation l'amuse.
- Vous ne pourriez pas attendre d'être au lit ?
- Pourquoi ? Tu es jalouse ? Il peut t'embrasser aussi si tu en as envie.
- Envie ? Moi ? Non merci.
L'éclat de ses yeux dément ses paroles. Michel se promet de tenter une caresse avant la nuit. Il est satisfait de l'ambiance tendrement érotique qui s'installe. Il avait un peu peur de la jalousie entre femmes. Il n'en est rien. Seul point noir : l'adolescente. Il ne sait pas comment se comporter vis à vis d'elle. Il ne veut pas l'ignorer mais il ne peut se permettre les mêmes privautés qu'avec les autres.

Une fois la porte de la salle de bain refermée, Annie tout intimidée, se balance gauchement d'un pied sur l'autre. Isabelle la bouscule :
- Si tu te déshabillais ? Tu sais, c'est plus pratique pour prendre une douche !
Annie rougit. Elle quitte son tee-shirt et son pantalon. Isabelle est déjà nue. La jeune fille la regarde admirative. Elle envie la poitrine développée, les hanches pleines qu'elle compare aux siennes qu'elle juge étriquées, jusqu'aux poils du pubis plus fourni que le sien. La jeune femme est consciente de l'examen mais ne le montre pas. Elle ne veut pas effaroucher l'adolescente. Le silence dure. Isabelle passant derrière Annie dégrafe le soutien-gorge et dévoile les seins. Ses paumes remplacent les bonnets. A sa grande satisfaction les pointes se redressent. Isabelle n'ose pas ôter la petite culotte elle-même.
- Fini de te déshabiller et rejoins-moi dans la baignoire.
En s'imposant tout à l'heure, l'adolescente rêvait de cet instant, où nue, elle partagerait la douche avec Isabelle. Maintenant qu'elle a atteint son but, elle ne sait que faire. La jeune femme l'enduit de crème et la frictionne avec douceur. Les mains qui la lavent l'enveloppent de mousse. Elle aimerait les retenir contre sa poitrine quand elles agacent les pointes des seins. Les mains virevoltent sans s'attarder sur le ventre, les fesses. Annie tremble sous la douce caresse mais conserve assez de maîtrise d'elle-même pour bloquer les doigts lorsque ceux-ci se glissent entre les cuisses serrées.
- Non, s'il te plaît, pas là !
Isabelle n'insiste pas.
- A toi, maintenant, frotte-moi !
Les caresses de l'adolescente sont plus maladroites et malgré les encouragements de la jeune femme, elle ne parvient pas à toucher le sexe. Isabelle les rince toutes les deux. Elles enjambent sans un mot de la baignoire et s'essuient.

- Qu'est-ce qu'elles font ?
Sylviane se lève et tambourine à la porte de la salle de bain.
- Hé, là dedans ! Vous sortez ? Je veux me changer s'il vous plaît !
Isabelle et Annie terminent d'enfiler leurs vêtements de nuit.
- Oui, oui ! On arrive !
La porte se déverrouille. Isabelle sort en pyjama, suivie d'Annie écarlate dans sa nuisette. Elles n'ont pas fait que se laver ! Qu'en pense Sylviane ? s'inquiète Michel en observant celle-ci. La jeune femme ne fait aucun commentaire et s'enferme. Au passage Françoise lui lance :
- N'y reste pas longtemps toi aussi.
Sylviane passe la tête dans l'entrebâillement de la porte.
- Tu n'as qu'à venir avec moi.
- J'arrive.
Michel rêve. Maintenant qu'il en a fait le projet, il brûle de prendre Sylviane dans ses bras. Comment l'aborder ? Ne va-t-elle pas crier au viol ? Non, il est sûr qu'elle acceptera son baiser.
- A quoi rêves-tu ?
- Quoi ?... Oh ! A rien, je somnolais après notre rude journée.
- Je n'en crois rien, rétorque Isabelle en lorgnant sur la bosse éloquente du pyjama.
Annie aussi a remarqué. Michel rougit. D'un geste prompt, il arrange le pantalon. Isabelle s'approche.
- C'est nous qui te faisons fantasmer ? Je prends ça pour un compliment.
Elle se penche sur lui. L'invitation est trop tentante. Il prend les lèvres offertes. Tant pis pour Annie si elle regarde. Elle n'a qu'à se toucher si ça la démange, décide-t-il en profitant des facilités offertes par le pyjama de la jeune femme pour caresser les seins. L'adolescente s'approche et frotte la cuisse contre le bras nu du jeune homme. Un froncement de sourcil d'Isabelle lui fait battre en retraite. Le soupir de soulagement qu'il exhale fait sourire la jeune femme.
- Merci, souffle-t-il en se déliant.

Françoise et Sylviane sortent prêtes pour la nuit, aussi désirables que la veille. D'être entouré de jolies filles en tenue légère excite le jeune homme. Il va se tapir dans son fauteuil pour que cela passe inaperçu puis se rétracte. Et puis zut ! Elles se doutent bien de l'effet qu'elles produisent sur lui ! Il n'a pas à en avoir honte. Il se lève. Sa verge pointe, indécente sous le pyjama. Françoise le dévisage d'un air de défi, Isabelle sourit, Sylviane détourne les yeux. Annie absorbée par la série télévisée ne remarque rien. Une chance, pense Michel, peu fier de son exploit. Pour éviter pareille circonstances, il suit Sylviane dans la kitchenette.
Excellente occasion décide-t-il, de tester la jeune femme. A l'abri des regards, il l'enlace par derrière. Le premier instant de surprise passé, elle tente sans conviction de se dégager. Il insiste. Elle laisse le jeune homme patouiller sa poitrine, mais quand il la retourne pour l'embrasser, elle se dérobe. Il n'y a aucune animosité dans son regard. Michel est rassuré.

La série télévisée fait place au film de la soirée sur l'écran. Il revient dans la salle et attrape Françoise par le bras.
- Installons-nous sur le grand lit veux-tu ?
La prise de possession surprend la jeune femme. Elle fronce les sourcils. Un instant la tentation de se rebeller l'effleure, mais elle abandonne rapidement. Toutes savent que c'est sa nuit et que Michel va lui faire l'amour comme la veille à son amie. Docile, elle suit le mâle sous l'œil amusé d'Isabelle et Sylviane. « Elles devinent ce que je pense et se moquent de moi. Je leur revaudrai ça ! » décide-t-elle. Michel prévenant arrange les coussins. Il installe Françoise et s'assied à ses cotés. Elle se serre contre lui.
- Ça va ?
- Oui, je suis bien.
Ils ne disent mot pendant la projection. Le bras de Michel s'ankylose. Il se dégage.
- Où vas-tu ?
- Aux toilettes, tu permets ?
- J'irai après toi.
Il jette un coup d'œil sur le dortoir. Isabelle est assise sur le lit entre Sylviane et Annie. Il n'en est pas sûr mais il lui semble que ses deux mains sont occupées. Cela le gêne. Elle devrait faire attention avec Annie, ce n'est pas prudent, s'inquiète-t-il. Puis il hausse les épaules. Si Sylviane n'y voit aucune objection, il ne va pas se faire du mauvais sang pour elles, se justifie-t-il. A son retour, les trois femmes n'ont pas bougé. Non, une seule main d'Isabelle est occupée, coincée entre les cuisses de Sylviane. L'autre pend sur l'épaule de l'adolescente. Sans pouvoir se l'expliquer, il est rassuré.
Il croise Françoise. Excité, il veut l'enlacer. Elle se dégage.
- Chut, tout à l'heure.
A son retour, elle se replace à ses cotés. Il enfile la main dans l'encolure du pyjama et la pose sur un sein tendre. La jeune femme roucoule et se love contre lui. Ses doigts atteignent le téton qu'ils manipulent doucement. Il frémit de tout son corps quand une main se pose sur sa cuisse, haut prés de l'aine. Ni l'un ni l'autre ne tente une caresse plus précise pendant la suite de la projection.

Les publicités en fin de programme les réveillent. Michel se lève. Il commence à déplier la cloison mobile pour séparer les deux chambres.
- Vous voulez dormir n'est-ce pas ?
C'est plus une affirmation qu'une question. Il fait comprendre qu'il désire rester seul avec Françoise. Annie est déçue.
- Déjà ?
- Oui, n'oublie pas que tu dois te lever tôt demain. Ton cours commence à neuf heures et demie.
- Bon ça va, ça va, j'ai compris !
Elle quitte sa place auprès d'Isabelle et se glisse sous les draps. Michel ferme la cloison. Françoise est dans le lit. Seule la tête dépasse des couvertures.
- Tu ne fermes pas le rideau ?
- Tu y tiens ? Je n'aime pas dormir dans l'obscurité totale.
- Moi c'est la lumière qui me gêne. Tire-le un peu s'il te plaît.
Michel laisse visible quelques centimètres de fenêtre. Françoise s'est installée comme Isabelle la veille, coté couloir. Michel grimpe sur le lit. Il ouvre les couvertures pour se glisser dessous. Il sourit, Françoise est nue. Il prend la jeune femme à bras le corps.
- Merci !
- Si tu tiens à me remercier, enlève ton pyjama. Je veux sentir ta peau sur la mienne.
En un clin d'œil Michel se déshabille. Le pantalon et la veste volent dans la pièce. Ils s'embrassent. Michel patouille la chair tendre et moelleuse de sa partenaire. Il a l'impression qu'une pieuvre l'enserre de ses tentacules. Il se laisse manipuler, envelopper par la fringale de Françoise. Par un reste de fierté il tente de prendre l'initiative. Les deux amants roulent sur le lit. Tour à tour chacun prend l'avantage, avantage précaire sans cesse remis en cause. Le bruit de leur lutte amoureuse est perceptible à travers la cloison. Ils n'en ont cure.

Dans le dortoir, la frénésie du couple est contagieuse. Isabelle laisse pendre le bras. Sylviane tend la poitrine devant les doigts qui cherchent une prise. Isabelle tire sur un poignet. Sylviane suit sans résistance sur la couchette supérieure. Elles s'embrassent à bouche que veux-tu.

Annie soupire. Elle devine ce qui se passe derrière la cloison. Elle sait que Françoise et Michel font l'amour soudés l'un à l'autre comme les acteurs du film regardé la veille. Elle est un peu jalouse. Quand rencontrera-t-elle le prince charmant, celui qui lui fera découvrir les joies de l'amour ? Pourquoi pas Michel ? Un frottement proche lui fait relever la tête. Sa sœur rejoint Isabelle sur la couche supérieure. Déjà la veille Françoise et Sylviane s'étaient caressées. Cela lui remet en mémoire les attouchements subtils d'Isabelle tout à l'heure sous la douche. Font-elles pareils ? Elle glisse la main entre ses cuisses serrées. Récemment elle a découvert le pouvoir de ses doigts mais c'est toujours avec un sentiment de culpabilité qu'elle succombe à la tentation. Elle tremble de se faire surprendre, surtout par sa sœur.

Françoise a pris le dessus. Elle domine Michel qui devine plus qu'il ne voit les deux globes blanchâtres au-dessus de sa figure. Il y porte les mains en remplacement d'un soutien-gorge absent. La jeune femme masse de ses cuisses la queue rigide. Michel est ravi de la sentir ainsi malmenée. Il quitte la poitrine et s'empare du cul à pleines mains. Cette chair abondante, tendre tout en étant ferme, l'excite. Il glisse les deux mains entre les fesses. L'absence de réaction négative l'encourage. Il chatouille l'entrée de l'anus et enfonce un bout d'ongle. Françoise gémit. Elle se trémousse encore plus, écrasant le sexe masculin. Michel a mal mais il ne veut pas, n'a pas la force d'arrêter le supplice.
Brusquement la jeune femme s'amollit, s'abat sur lui, le souffle court. Aurait-elle joui ? si vite ? s'étonne-t-il. Michel la maintient à bras le corps et roule sur le drap. Françoise est sous lui, bras et jambes écartelées. Il prend sa verge en main. A mon tour ! décide-t-il. Il caresse du gland les lèvres du sexe. La jeune femme gémit. Sa tête roule de part et d'autre. Il s'enfonce dans un océan de sécrétion. Oui, elle avait joui ! C'est une rapide ! Découvre t-il avec ravissement. L'excitation est trop forte. Il ne peut maîtriser l'écoulement de sperme. Confus il s'affaisse sur la jeune femme sans se dégager. Celle-ci, étonnée de la rapidité de l'échange, se console en pensant qu'il l'a comblé une fois. Elle le berce tendrement. Le massage du vagin redonne vie au sexe de Michel ravi. Il est fier de son pouvoir. Il entame une nouvelle fois la danse d'amour indifférent aux grincements des lattes du sommier. Il lui semble que la jeune femme mollit entre ses bras. Il ralentit la cadence. Elle en profite pour, sans se dégager, reprendre le dessus. C'est elle qui maintenant fait gémir le lit. Un nouvel orgasme la terrasse. Ses seins s'écrasent sur la poitrine de son amant. Lui a cru plusieurs fois atteindre la jouissance, mais celle-ci au dernier moment lui échappe. Cela l'inquiète, il insiste, redouble d'ardeur. Françoise se laisse malmener. Passive elle subit l'assaut final que Michel impose. Elle est fatiguée, rompue par sa débauche d'énergie. Elle ressent comme une délivrance la pression des jets de sperme qui annoncent la fin de la joute.