Des vacances mouvementées (Partie 8)

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Proposée le 29/10/2009 par Talis Cat

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Mais qu'est-ce qui se passe, bordel ? Quand est-ce que tout est parti en vrille ? Je vois ces feux filles se battre à mes pieds... J'aimerai réagir mais je n'y arrive pas. Les autres rigolent. Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? Soudain l'autre blondasse saisit Jeanne et lui dit quelque chose. Je n'arrive même pas à écouter. Cindy me suce toujours. Enfin, elle l'entraine ailleurs. Je tends le bras, veux la retenir, m'expliquer. Thomas pose sa main sur mon épaule. Il me regarde et me dit :
"- Je m'en occupe."
Je hoche la tête. Cindy se relève en masturbant mon sexe ramolli. Elle me susurre :
"- Nous on va continuer ça dans la tente... Tu vas voir, je te ferai beaucoup de bien..."
J'opine à nouveau du chef sans vraiment comprendre. Je me laisse entrainer dans la tente. Nous avons à nouveau fait l'amour. Je ne sais pas vraiment comment ni combien de fois. Cette fois-ci c'est elle qui me violait et moi qui la laissait faire. Un juste retour des choses en quelque sorte.

Quand je suis enfin sorti de ma torpeur je me suis brusquement levé : Jeanne. Je l'ai cherché. Longtemps. Quand je l'ai retrouvé elle était nue, allongée sur le sol. Dormait-elle ou était-elle inconsciente ? Je ne sais pas. J'ai paniqué. Je lui ai remis sa robe et j'ai couru vers la pharmacie en la portant. J'ai tambouriné sur le rideau de fer. Une fenêtre s'est ouverte à l'étage. Avant que le pharmacien ait pu dire quoi que ce soit j'ai crié :
"- Ouvrez-moi ! Jeanne ne va pas bien du tout !"
Il a grommelé quelque chose puis je l'ai entendu descendre, ouvrir le rideau. Je suis entré en trombe, ai déposé délicatement Jeanne sur le comptoir de la pharmacie :
"- Faites quelque chose ! S'il vous plait !"
Il l'a rapidement examiné et a dit :
"- Elle a bu ?"
"- Hein ? Je ne sais pas, peut-être..."
J'étais estomaqué. Jeanne, se perdre dans la boisson ? Et puis pourquoi elle était nue ? Soudain je pense à Thomas. Non... Il n'a pas osé ?
En partant le fils du pharmacien, Sylvain je crois, qui était descendu pour aider, m'a dit :
"- T'inquiètes, on s'en occupe..."

J'ai couru vers notre camp, je hurlai :
"- Thomas, ramène ta gueule espère de pourriture !"
Il est sorti de sa tente, visiblement encore fatigué. Je l'ai attrapé au collet et l'ai secoué :
"- Jeanne, qu'est-ce que tu lui as fait ?"
"- Ah, elle ? Ben on s'est amusé un peu quoi..."
"- Tu l'as baisé ?!?"
"- Oh, moi et quelques autres."
"- Quelques autres ?"
"- Ouais, même des gars du village."
Je me fige. Sylvain. Oh non. Pourvu que... Je voudrai lui casser la gueule, là, maintenant, mais j'ai plus urgent à faire. Je coure vers la pharmacie en lui lançant :
"- Attends que je revienne. Tu vas en prendre plein la gueule !"
Il ricane :
"- Ouais, comme Jeanne, quoi !"
Je serre les dents en accélérant.

Arrivé à la pharmacie ce que je craignais était arrivé. Il faut dire que le pharmacien est veuf... Alors il s'apprêtait à violer encore la pauvre Jeanne qui avait à peine repris conscience. Je suis entré en trombe, l'ai attrapé au cou. Sylvain à voulu me mettre un pain mais j'ai attrapé un bocal et lui ai lancé au visage. Je ne sais pas ce qu'il y avait dedans mais il est tombé à genoux en se frottant le visage et en hurlant. J'ai attrapé Jeanne et nous avons fuis.

Une fois loin du camp nous avons repris notre souffle. J'ai demandé :
"- Qu'est-ce qui c'est passé, Jeanne ?"
"- Je... Je ne sais plus trop... Thomas m'a fait boire... Il m'a baisé... Puis tout ces hommes..."
Je serre les dents et murmure :
"- Je vais tous les tuer ces salopards..."
Jeanne me gifle. Je suis surpris par sa réaction. Elle explose :
"- Tout ça ne serait pas arrivé sans toi, pauvre con ! J'ai foutu en l'air mon couple pour toi ! Tout ce que je voulais c'était ton amour ! C'est tout ce que je demandai..."
Elle a éclaté en larme. Je ne savais plus quoi faire. Alors je lui ai attrapé les bras et nous nous sommes retrouvé à terre. Je l'ai embrassé. C'était un baiser passionné, désespéré. Puis je l'ai prise à mon tour. Je réalisais avec horreur que c'était la première fois que je la niquais plutôt que de lui faire l'amour. Je me suis mis à pleurer moi aussi. Mais je n'ai pas pu m'arrêter. Elle non plus. Elle ne résistait pas. Elle m'a même offert son cul et j'ai commencé à la prendre sans ménagement. Mais, alors que la jouissance montait tout m'est revenu comme un film en accéléré. Notre première fois dans l'arrière-boutique, la bague, la nuit dans la crique, notre diner en tête à tête... Je me suis arrêté et je me suis assis à côté d'elle la tête dans les bras.

Elle est restée allongé sur le ventre, nue, pendant un moment. Enfin elle s'est assise à côté de moi, s'est serrée contre moi :
"- Qu'est-ce qu'on va devenir ? J'ai perdu ma vie, ma dignité. Et toi tes amis."
"- Rhabilles-toi, Jeanne."
"- Non. Je m'en fous maintenant. Je ne suis plus qu'une pute."
Je saisis sa robe et lui mets de force puis crie :
"- Ne redis jamais ça ! Tu n'es pas une pute ! Ce sont eux les salauds !"
Je pointe d'un doigt tremblant de rage la direction de notre campement. Puis je laisse tomber mon bras à nouveau. Je rajoute d'une voix brisée :
"- C'est moi aussi... Mes hésitations, ma froideur, mon immaturité... Je voulais te blesser pour que tu me quittes. Parce que je n'en avais pas le courage. Mais je ne voulais pas ça. Je voulais tout sauf ça."
Jeanne me caresse le visage, essuie mes larmes :
"- Allons. Tout ça ne serait pas arrivé si je ne m'étais pas conduite comme je l'ai fait à votre campement. Si je n'avais pas dit ce que j'ai dit."
Je me relève d'un bond, hurle à nouveau :
"- Jeanne ! Ressaisis-toi ! Arrêtes de me trouver des excuses ! Je ne suis qu'un monstre ! J'ai détruit ta vie ! Je t'ai fait du mal ! Arrêtes de faire comme si ce n'était pas ma faute !"
Elle me saisit le bras doucement et me sourit :
"- La vie ne se déroule pas toujours comme on le souhaite, tu sais."
Je ne réponds pas. Elle ajoute alors :
"- Je t'aime, Chris. Et toi ?"
"- Je ne sais pas... Je crois... Je crois que je suis trop jeune pour aimer comme tu le fais, comme tu le mérites."
Elle m'embrasse :
"- Alors je t'apprendrai."
Nous nous sommes enlacés et nous avons fait l'amour, tendrement cette fois-ci. Je ne comprenais plus grand chose. Mais de ça au moins j'étais sur : c'était si bon d'être dans ses bras...