Rencontres en autostop 2 - L'Orage

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Proposée le 24/09/2009 par Cidoux

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Luc conduit la limousine. Elodie, son épouse, paresseusement installée sur le siège avant, jupe relevée sur les cuisses, jette sur la route un œil distrait. Les premiers boutons du corsage sont défaits sur sa poitrine libre de soutien-gorge. En regardant de coté, le conducteur peut voir parfois le galbe d'un sein au hasard des mouvements que les cahots de la route impriment à sa passagère. Elle subit l'inspection avec un sourire :
- C'est bien pour te faire plaisir que je n'ai pas mis de soutien-gorge. Tu sais que je n'aime pas m'en passer.
- Je te préfère sans, ils sont si jolis.
- Justement, il est nécessaire que j'en porte souvent pour pouvoir t'offrir ce plaisir le plus longtemps possible !
Une onde de fierté et de désir submerge Luc à la pensée que cette femme, belle à tout point de vue, partage sa vie depuis plusieurs années. A quarante ans, cadre commercial dans une multinationale, il se sent en pleine possession de ses moyens physiques et intellectuels. Il vient d'être nommé à un poste de responsabilité. Ses revenus confortables, suffisent à assurer au couple un niveau de vie décent. Il a proposé à Elodie d'abandonner son emploi de journaliste à plein temps dans un hebdomadaire. Elle a accepté et ne travaille plus qu'épisodiquement choisissant ses reportages.

Elle n'a pas encore 35 ans. Avec Luc, elle forme un couple épanoui, bien dans sa peau, ne regrettant pas la jeunesse éphémère. Ils sont tous deux, des fervents adeptes de l'érotisme, ne manquant pas l'occasion de satisfaire leur passion commune. La recherche du plaisir les entraîne parfois à trouver en dehors de leur couple, soit ensembles, soit séparément, de nouvelles sensations. Ils ne dédaignent pas les aventures extra conjugales, pourvu qu'elles soient enrichissantes et qu'ils puissent en partager le souvenir.
Le nouvel emploi du temps d'Elodie lui permettrait d'accompagner plus souvent son mari en déplacement. Luc est partagé. D'un coté il est heureux de sa présence à ses cotés, de l'autre, s'il admet volontiers que la beauté et la conversation de sa compagne font merveille pendant les repas d'affaire, il répugne à utiliser les charmes de sa femme dans son activité professionnelle. Déjà des remarques déplaisantes circulent au bureau, colportées par des collègues jaloux de sa réussite professionnelle. Il a fallu qu'elle insiste pour qu'il accepte de l'emmener dans sa tournée de la région Centre dans le but non avoué de rencontrer enfin ce fameux client à Autun sur le trajet de retour vers Dijon.

La voiture avale les kilomètres de bitume.
- Pourquoi n'as-tu pas pris l'autoroute ? Nous serions presque arrivés.
- Cela m'aurait fait faire un détour et puis, je n'aime pas la monotonie. Il y a peu de chance de faire des rencontres intéressantes sur l'autoroute.
- Jusqu'ici je ne vois pas la différence !
Luc hausse les épaules. Elodie a raison. S'il espérait de l'imprévu, c'est raté !
Depuis quelques minutes le soleil se cache. La lumière faiblit. Elodie regarde aux alentours.
- Le ciel devient menaçant, je crois que nous allons de la pluie.
Pour appuyer ses dires, un éclair zèbre le ciel et le tonnerre couvre le bruit de roulement de l'auto. L'orage éclate brusquement. Un mur d'eau se dresse devant le pare-brise que les essuies-glaces peinent à dégager. Luc ralentit. Les deux mains rivées au volant, il regarde la route inondée, essayant de deviner les pièges cachés. A ses cotés, Elodie se redresse et scrute attentivement la départementale comme si elle prêtait sa vue au conducteur.
- Arrête-toi ! Prenons ce pauvre auto-stoppeur !
- Tu as rêvé !
- Si ! Si ! Regarde !
Luc distingue une silhouette qui se détache de l'abri d'une grange et fait un signe au bord de la route.
- Veux-tu qu'on le prenne ? Il va mouiller l'auto !
- Ce n'est pas grave. Arrête-toi.
Le bas coté est couvert de flaques qui frémissent sous la pluie crépitante et les rafales de vent. Luc choisit un emplacement pas trop marécageux pour s'arrêter. La silhouette qui court vers la voiture se précise dans le rétroviseur. C'est une jeune fille vêtue d'un tee-shirt et d'un short effrangé. Elle porte un sac de voyage aussi grand qu'elle. Sa jolie frimousse, constellée par les gouttes qui tombent à verse, s'encadre dans la vitre. Luc n'a plus du tout envie de la laisser dehors ! Tant pis pour le velours des sièges !

Sur un signe d'Elodie, la jeune fille s'escrime à ouvrir la portière arrière. Son bagage qu'une flaque d'eau l'empêche de poser au sol, l'encombre. Elodie se tourne vers Luc :
- Elle est mignonne cette petite, on la fait monter devant ?
- Si tu veux.
Ils se comprennent à demi-mot. Elle pique une revue dans le vide poche et jaillit de l'auto en se protégeant la tête.
- Montez devant, vous y serez plus à l'aise pour vous essuyer.
La jeune fille hésite, mais poussée par Elodie, s'engouffre à la suite de son sac volumineux. Elodie claque la portière et s'installe sur la banquette arrière. En riant, elle secoue ses cheveux mouillés malgré la revue.
- Quelle pluie ! Il y a longtemps que vous attendez ?
- Non, mais le précédent conducteur, ou plutôt conductrice, m'a abandonné juste au début de l'orage. Je me suis abrité dans une grange, mais le peu de temps que je suis restée à découvert, a suffit à me tremper.

Luc redémarre. Il conduit avec prudence. L'orage ne faiblit pas. Des feuilles arrachées par le vent se collent sur le pare brise, entravant l'action des balais de l'essuie glace. La jeune fille ouvre son sac et en retire une serviette avec laquelle elle essuie sa tête.
- Où allez-vous, mademoiselle ? Nous, nous allons à Autun.
- Je me rends à Etang.
- Où est-ce ? interroge le conducteur.
- C'est une petite ville juste avant Autun, sur la route.
- Pas de problème pour vous y déposer n'est-ce pas Luc ?
- Pas de problème.
Il est soulagé de ne pas avoir à faire de détour. Ils pourront consacrer plus de temps à la donzelle.
- Je vous remercie de tout cœur. Avec cette pluie, tous les conducteurs ne sont pas comme vous et hésitent à prendre des auto-stoppeurs mouillés !
La jeune fille pose sa serviette. Luc la détaille du coin de l'œil. Elle est majeure, il le parierait, vingt ans environ. Les aréoles des seins assombrissent le tee-shirt mouillé qui colle à la peau. Le short, très court, dévoile des cuisses fermes et dorées. Ses pieds pataugent dans des sandales de corde gorgées d'eau.
- Comment vous appelez-vous, mademoiselle ? Moi je suis Elodie et voici mon mari, Luc.
- Je m'appelle Annette.
- Annette, passez-moi votre sac, il vous encombre.
- Je vous remercie.
Avec un sourire, elle le tend avec la serviette. Elodie le pose derrière Luc. La jeune fille s'installe confortablement sur son siège. Ses cheveux mouillés, bouclés par la pluie, pendent autour d'un minois au sourire malicieux. Un frisson la secoue. Elodie rend la serviette :
- Vous allez prendre froid, mouillée comme vous êtes. Vous devriez vous sécher correctement et changer ces vêtements trempés.
- J'augmente le chauffage de la voiture, propose Luc.
Sans fausse pudeur, Annette fait passer le tee-shirt par-dessus la tête, enlève son short et ne garde que la petite culotte rose. Elle tend ses affaires à Elodie.
- S'il vous plaît, dans mon sac il y a un plastique. Vous pourrez y mettre ça.
Elle ajoute en riant :
- Ma culotte n'est pas mouillée, je crois que je peux la garder.
Bien que la conduite sous l'orage qui continue, requiert de sa part une attention soutenue, Luc ne peut s'empêcher d'admirer le corps dénudé à ses cotés. Son regard embrasse les seins hauts placés parsemés de petites gouttes d'eau, leurs pointes roses, les cuisses mouillées et les poils du pubis qui dépassent un peu de la petite culotte et dont la masse se devine par transparence. Il redresse tout à coup la voiture qui dérive vers le bas coté.
- Eh ! Luc ! Attention !
- Excusez-moi, j'étais troublé.
Jouir du spectacle n'exclue pas la prudence ! Cela fait rire Annette, satisfaite de son pouvoir de séduction. Elle dévisage le conducteur et le trouve bel homme. On doit être bien entre ses bras robustes. Cela la changerait des minets qui lui courent après ! Une bosse prometteuse déforme le pantalon. Un soupir soulève les épaules de la jeune fille. Il ne faut pas rêver quand il y a sa femme, là, derrière ! Justement celle-ci se manifeste :
- Passez-moi votre serviette, je vous essuie, sinon vous aller attraper un rhume.
Elodie qui a empaqueté les vêtements mouillés dans un sac plastique de supermarché, empoigne le tissu éponge que lui tend Annette. Elle frictionne les cheveux bouclés et bouchonne le dos. La jeune fille s'est penchée en avant, jambes et bras croisés. L'essuyage, énergique au début, s'adoucit pour terminer en caresse.
- Cela va mieux ?
Hochement de tête affirmatif. Elle reste penchée protégeant sa poitrine des regards de Luc. Tardif accès de pudeur ? déplore celui-ci.
- Je dépose vos vêtements sur la serviette, ils sécheront mieux que dans le plastique.
Elodie étale la serviette humide sur la banquette et y dépose le tee-shirt et le short. La jeune fille ne sait plus bien où elle en est. A ses cotés, un mâle, un vrai, avec son désir visible, troublant, et derrière, l'épouse qui semble ignorer les regards appuyés que son mari adresse et qui l'a essuyé avec des gestes tendres. Elle regrette de les avoir provoqués par son strip-tease. Où cela va-t-il la conduire ? L'homme seul, ou la femme, ne lui aurait pas fait peur, mais les deux ensembles ?

Luc tente de mettre de la musique, mais le crépitement de l'averse sur la tôle couvre la mélodie. Il n'insiste pas. Annette se sent attirée en arrière par les épaules. Surprise, elle lève les yeux pour rencontrer le sourire bienveillant d'Elodie, sourire si tendre qu'elle ne résiste pas. Elle décroise les bras qui glissent le long du corps au grand plaisir de Luc. Il ralentit l'allure pour concilier les impératifs de la conduite avec la contemplation de la poitrine juvénile.
Par-dessus l'épaule de la jeune fille, Elodie enlève du bout du doigt quelques gouttes qui perlent sur le sein et les suce. Annette ne bronche pas les yeux fixés sur la route. Seul le téton qui se fripe, trahit son émoi naissant. Luc et sa femme échangent un clin d'œil complice. L'après-midi se présente sous de bons auspices. La paume d'Elodie glisse sur le globe soyeux et l'enveloppe. Annette soupire, ferme les paupières et gonfle la poitrine à la rencontre des doigts caressants. Elle décroise les jambes et s'adosse au velours.
Après un échange muet avec sa femme, Luc actionne la commande électrique d'inclinaison du dossier. Celui-ci pivote pendant que la jeune femme se glisse derrière le conducteur pour laisser la place. Surprise, Annette ouvre les yeux. Une main douce mais ferme l'empêche de se redresser. Elle ne résiste pas et accompagne la descente du siège. Elodie se penche sur la jeune fille qui la fixe de ses yeux grands ouverts. Elle suce les gouttes éparses sur le visage et dépose des petits baisers. Sa main recouvre le sein et agace le téton. Ses lèvres baisent le front, les yeux, l'aile du nez, le cou près de l'oreille et enfin la bouche entrouverte. Une langue frétillante vient à sa rencontre. Elodie prend possession des lèvres en un baiser profond, partagé. Luc pose la main sur la cuisse dorée. Il promène la paume du genou à l'aine. La peau de la jeune fille est douce sous ses doigts. Les jambes s'écartent un peu. Est-ce à cause des mouvements de la voiture ou soif de caresses de l'auto-stoppeuse ?

La conduite l'oblige à s'interrompre souvent pour tenir le volant à deux mains. La jeune fille bombe le ventre autant par sa position couchée que par désir. Luc masse le pubis offert. Il sent les poils crisser sous le fin tissu. Le contact ne le satisfait pas. Ce n'est pas de satin dont il a envie, mais de chair fraîche ! Il passe la main sous l'élastique de la culotte et tente de la faire glisser. Annette se tortille pour faciliter l'opération. Luc n'est pas habile d'une seule main, d'autant qu'il est souvent obligé d'abandonner la tâche et de reprendre le volant. Elodie vole à son secours, mais elle est mal placée. Ses efforts sont vains. Ils n'arriveront à rien de cette façon, il faut s'arrêter, pense-t-elle. Elle abandonne la bouche d'Annette.
- Etes-vous pressée d'arriver ?
Luc lui sourit en remerciement. Ils ont le temps, eux, toute l'après-midi. Il leur suffit de parvenir à destination avant huit heures du soir. La jeune auto-stoppeuse bafouille sous l'effet de la surprise :
- Euh... Non... je... je...
Soudain, elle réalise ce que la question sous-entend :
- Oh !
Son front se plisse sous la concentration. Brusquement, sa décision prise, elle se redresse.
- Non, je ne suis pas pressée !
Pour bien montrer qu'elle a compris ce que ses compagnons attendent d'elle, elle ôte la culotte qui tombe sur le tapis de sol et se remet en place, sur le siège basculé en tendant les bras vers Elodie. Celle-ci lui baise les phalanges et, s'agenouillant sur la banquette arrière, déboutonne en souriant son chemisier. Avec dextérité, elle ôte son slip sous la jupe. Luc glisse la main entre les cuisses de la jeune fille. Il perd ses doigts dans les poils bruns et fournis qui cachent le sexe.

Elodie s'avance à genoux vers Annette et suce un téton rose. Sa poitrine pend à portée des lèvres de la jeune fille qui la tête avec application. L'index de Luc s'insinue dans la fente et découvre le clitoris sur lequel il insiste en tournant.
Zut ! Une grosse flaque dévie la voiture. Il reprend le volant à deux mains. Baiser ou conduire, il faut choisir ! Elodie s'avance sur la jeune fille et pose les lèvres sur le sexe rose pendant que la figure d'Annette disparaît sous la jupe. Luc soupire. Un arrêt s'impose. L'orage s'est éloigné. La pluie a cessé. Un chemin de traverse mène à un bosquet non loin de la route. La voiture cahote sur les ornières, faisant osciller le couple qui fait minette à ses cotés.

Dans une clairière Luc coupe le contact. Après le ronronnement continu du moteur et le tambourin de l'averse, le silence qui entoure l'auto est le bienvenu. Les arbres s'égouttent sur le tapis d'herbe et une légère brume monte du sol détrempé. Il baisse la vitre. L'air vif pénètre l'habitacle. Annette frisonne et Elodie se redresse.
- Ferme s'il te plaît, il fait trop frais.
Il obéit. Les deux femmes reprennent leurs caresses. L'immobilité de la voiture facilite les attouchements. Elodie, les mains sous les cuisses de la jeune fille, serre le clitoris entre ses lèvres. Annette, empêtrée sous la jupe, la fait valser sur le postérieur et attire le sexe qui la domine, vers sa bouche.
Luc contemple le spectacle en souriant. Il est temps de prendre part aux réjouissances, mais sans se presser. Il ne faut pas gâcher un tel moment par une hâte fébrile. Il fait descendre le dossier de son siège, transformant l'habitacle en une vaste plate-forme. Cela ne dérange pas les deux femmes dans leurs caresses réciproques. Il déboutonne sa braguette, ôte pantalon et slip. Il hésite à déranger le couple sur le point de jouir. Il se caresse lentement, maintenant la raideur de sa verge.
Elodie soulève la tête pour reprendre sa respiration. Tout près, la queue de Luc hoquette d'impatience. Avec un sourire, elle se redresse :
- A ton tour, je te laisse la place.
Prenant une jambe d'Annette, il la fait pivoter vers lui et s'avance entre les cuisses largement écartées. La jeune fille s'est efforcée de ne pas perdre le contact avec le sexe d'Elodie. La jupe de celle-ci retombe, emprisonnant sa figure. Dans la pénombre, elle écarte les lèvres du sexe et enfonce un doigt dans le vagin. Elodie renverse la tête sous le plaisir qui la transperce et se cogne contre le plafond. La verge de Luc s'avance vers son but. Elodie écarte les lèvres de la vulve et ouvre l'orifice du vagin. Le gland pénètre et s'enfonce dans la chair rose. Un borborygme étouffé parvient de dessous la jupe. Elodie fixe la hampe qui s'enfonce puis réapparaît, luisante pendant qu'au même rythme, deux doigts fouillent son intimité...
Dehors le soleil étincelle entre les branches mouillées en une multitude d'éclats irisés. Au milieu de la clairière tranquille, la voiture tangue, animées de mouvements convulsifs comme si elle prenait vie sous les frondaisons.