Soirée d'automne.

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Proposée le 10/09/2009 par big-z0

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L'automne est à ses débuts, mais les chaleurs de l'été se font encore persistantes.
Un verre d'eau fraîche devrait me désaltérer.
Mes pas résonnent dans l'appartement vide et noir : les meubles ne sont pas là et le courant pas établi.
Normal.
J'entre dans la cuisine au mobilier rare et clairsemé et me sers un verre d'eau trop chaude à mon goût.
Tant pis, je saurai m'en contenter, je me rends à ma chambre à l'autre bout du couloir.
Et c'est là que je la vois.
Assise dans l'encadrement de la porte ouverte de sa chambre, vide aussi.
A la lueur frêle et vacillante d'une bougie posée à côté d'elle, elle s'adonne, à ce que je crois, à une pédicure bien tardive.
Séparé d'elle du vide qu'offrait le séjour encore non rempli, je pouvais voir quelques détails malgré le voile sombre d'obscurité jeté sur la grande pièce.
Sa fine nuisette collé à sa jambe par la sueur laisse deviner ses courbes.
Le jeu de lumière me donne un merveilleux spectacle d'ombres chinoises...
Je me laisse emporter par cette silhouette délicatement découpée se détachant du halo lumineux.
Mon regard glisse et parcourt ses contours, je ne peux m'empêcher de constater ses seins dévoilés au travers du fin voilage de sa nuisette aux couleurs nacrées...
Je me sens emporté d'une ivresse subite...
J'ai un léger tournis et reprends vite contact avec la réalité : je suis debout à l'autre bout du salon, en caleçon, un verre d'eau tiède à la main.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté planté là à la regarder, je ne sais pas si elle s'est rendue compte de ma présence.
Je casse le silence en lançant d'une voix nouée d'une excitation à peine voilée : «Bonne nuit !»
Sa réponse ne se fait pas attendre, elle me regarde, mais je ne vois pas ses lèvres bouger à cause du contre-jour : «Bonne nuit» me dit-elle, tout simplement, d'une voix douce mais surtout neutre...

Voilà une heure - ou peut-être plus - que j'essaie de m'endormir.
La canicule nocturne s'acharne à vouloir me garder éveillé.
Pour cette raison que j'ai préféré dormir nu pour cette nuit, porte et fenêtre ouverts, en espérant que quelque vent puisse entrer et rafraîchir ma peau.
Allongé sur le côté, je regarde par la fenêtre donnant face à la porte.
C'est la pleine lune ce soir, je peux apprécier toute la rondeur de l'astre blanc suspendu au travers de mes vitres sans rideaux. Je devrais en installer au plus vite.
Soudain, le silence de ma nuit est perturbé par des pas se voulant discrets dans mon dos.
Quelques secondes plus tard, je sens une chose me glisser sur la peau : c'est une couverture.
Elle a dû surprendre ma nudité en passant devant ma porte grande ouverte.
Elle met un voile pudique sur mon corps ainsi révélé.
Honteux de m'être fait surprendre, je ne bronche pas, et feins un sommeil profond.
Les pas s'éloignent.
Liquéfié de gêne, je suis troublé, et mes pensées se bousculent dans ma tête.
«Que va-t-elle penser de ça ?»
Perturbé, j'oublie presque la chaleur naissante qui m'envahit : la couverture était de trop.
Perturbé, je n'entends surtout pas les mêmes pas qui reviennent vers moi.
On me délivre de cette étouffante chaleur, enfin !
Lentement, la couverture bouge, glisse et s'enfuit de moi.
Je ne comprends plus rien et mon cœur s'emballe.
On s'allonge dans mon dos. C'est Elle.
Elle s'approche un peu plus, au point que je sente son souffle sur ma nuque.
J'en frissonne en tentant de réfréner tout signe de mon éveil.
Elle pose sa main sur ma cuisse, et dans un geste lent et suave, elle laisse courir ses doigts sur ma peau, remontant toujours un peu plus.
Ses doigts décident de s'attarder sur mon ventre, et du bout de ses ongles dessine des arabesques invisibles dessus.
Veut-elle réellement me "réveiller" ?
D'un coup, elle arrête son esquisse sur ma peau, et prend ma main et me plaque la pomme contre le torse.
D'un mouvement ralentissant, sa main tenant la mienne descend, encore et encore jusqu'à atteindre ma verge en début de turgescence.
Nos mains l'empoignent, et doucement la flattent.
Je n'oppose aucune résistance à la volonté de cette main.
"Je sais que tu ne dors pas !" me susurre-t-elle d'un coup.
Elle m'a pris en flagrant délit de désir, et comme seul aveu à son accusation tendrement soufflé, je n'ai comme réponse immédiate l'éveil prononcé de mon sexe.
Sa main laisse transparaître sa surprise à ma réaction si vive et incontrôlée, elle resserre la prise sur la chose plein de vigueur qui semble vouloir se déchaîner.
Elle se rapproche encore plus de moi, et je la sens contre moi.
Je sens plaqué sur mon dos ses seins gonflés de désir, et le contact me laisse deviner qu'elle ne porte plus sa nuisette aux reflets nacrés...
Délicatement, elle entreprend de prodiguer avec l'aide de ma main des caresses toujours un peu plus soutenues à mon membre qui se durcit au fil des aller-retours.
Mon excitation va grandissante, je ne peux plus rester passif, mes mains demandent aussi leur dû.
Je me retourne pour lui faire face.
Qu'elle est belle !
La lune jette un trait sur son visage.
Ses yeux brillants jettent une lueur sauvage plein de désir et d'envie, envie de moi.
Je m'attarde sur ces lèvres d'un rose que la lumière blafarde pâlit.
Je pose les miennes par-dessus pour en savourer le goût.
Mes mains, n'obéissant plus qu'à ma recherche de plaisir et ma volonté d'en procurer à la Belle en face de moi, survolent son corps, effleurent sa peau en caressant avidement la moindre partie
qui s'offrait à elles.
Après un long moment à laisser nos mains découvrir nos corps enlacés, elle se retourne à son tour.
J'ai ses cheveux dans mon visage, la délicate senteur de fleurs exotiques qu'ils dégagent m'enivre.
Mes mains parcourent la face cachée de ma Lune à présent.
Je sème par dizaine des baisers sur sa nuque et son cou.
Je flâne lentement avec mes doigts sur sa poitrine généreuse.
Sa peau si douce s'abandonne à mes doigts désireux et je sens ses tétons durcissent encore plus.
D'une main experte, je les saisis et les caresse le plus sensuellement possible.
Je m'y attarde longtemps, mais je reprends ma course, je ne veux pas laisser qu'une partie d'elle ne soit oubliée...
Je descends en direction de son bas-ventre, haletant d'excitation.
Je le sens trépignante et impatiente que j'arrive au terme de mon escapade manuelle...
J'atteins le but ! Mais une chose oppose résistance et m'empêche d'accéder au fruit de mon désir...
Elle porte encore son string la Taquine !
Qu'importe, de mes doigts gourmands et pressés, je contourne le triangle de tissu fin et atteins enfin le jardin au fruit défendu.
Sans trop d'effort, j'entre au sein de cet univers chaud et accueillant.
Elle laisse échapper un léger gémissement de plaisir à mon entrée.
Le meilleur est à venir...
Mes doigts se complaisent à rester là, et s'amusent à en explorer les secrets.
D'un geste vif et adroit, je fais voler cette barrière de tissu qui entrave mes manœuvres de lui en donner toujours plus de plaisir.
Nous voilà tous deux complètement nus, nos corps bouillonnant de passion.
D'un coup, son bras passe derrière elle et s'empare de mon dard.
Cela veut dire qu'elle ne veut plus attendre, qu'elle me veut, qu'elle LE veut...
Moi aussi j'ai hâte d'être en elle, mais elle devra attendre !
Avec mon sexe, je caresse l'une de ses fesses parfaitement dessinées, la narguant un peu plus.
Mais je ne résiste plus à la tentation de goûter à sa fleur.
Lentement, je m'engage.
Mon gland timide ose à peine et tarde sur les parvis de ce temple du bonheur.
Doucement, je pénètre la Belle, augmentant un peu plus son plaisir et le mien.
D'un rythme passionné, nos corps entament une danse dont seuls nos désirs en connaissent le secret.
Le fourreau autour de mon épée resserre son étreinte dans d'excitantes contractions.
Nos peaux nues, l'une contre l'autre, moi en elle : nous ne sommes plus qu'un.
Dans une douce mélodie de gémissements, j'entends sa respiration haletante et saccadée.
Je la sens transpirer de la sueur et du désir.
Mes lèvres dévorent sa peau, mes mains la parcourent avec gourmandise, et mon sexe perce les mystères de ces désirs enfouis.
Au summum de nos plaisirs, je sens qu'elle est sur le point de jouir, moi aussi...
C'est dans un cri à peine étouffé de jouissance qu'elle atteint la félicité.
Savoir qu'elle prend du plaisir, je m'abandonne aussi à l'extase suprême projette dans son précieux calice de puissants jets de sperme chaud, la faisant tressaillir avec volupté.
Mon sexe est rassasié, pas mes mains, encore moins les lèvres.
Je caresse son corps encore tremblotant d'euphorie, elle s'abandonne au creux de mes bras.
Dans un dernier effort, elle se retourne et m'embrasse langoureusement, puis elle me dit avec un sourire : "la prochaine fois, tu sauras qu'il faudra pas dormir nu..." avant de sombrer dans un sommeil des plus doux.
La lune, témoin de nos ébats, jette encore un rayon sur son visage au teint mat.
Je m'attarde sur ses lèvres d'un rose que la lumière blafarde pâlit.
J'en connais la saveur maintenant, je sais que je pourrais plus m'en passer.