Le Placard (2)

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Proposée le 17/09/2008 par tanis

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Il était encore tôt. Mais dans un ciel bleu exempt de nuages, le soleil montait inlassablement vers son zénith, annonçant une journée encore plus chaude que la veille. Daniel avait chantonné durant tout le trajet, le cœur gai, le moral était super bon. Après ce qui s'était passé la veille, il appréhendait cependant le moment de revoir sa belle-sœur Laurie. Il s'y rendait de bon matin pour achever le placard de la chambre. Hier il avait commencé à poser les portes, et la première lui avait donné pas mal de fils à retordre. Les hors d'équerres des murs n'arrangeaient rien en plus. Avec un petit frisson, il arrêta la voiture devant la propriété. Ancien petit corps de ferme rénové, le bâtiment avait beaucoup de charme. Les glycines et les rosiers grimpants tressaient des colliers coloriés le long des saillies de la toiture.

Franchissant la porte du hall entrouverte, Daniel pénétra dans la cuisine. Laurie l'accueillit avec son petit sourire coquin et lui demanda tout de go :

— Ah ! voilà le travailleur. Alors Daniel as-tu bien dormi ?

Daniel bafouilla, puis la regardant droit dans les yeux, il déclara :

— Je ne sais pas si j'ai bien dormi, mais je t'assure que j'ai fait de sacrés bons rêves !
— Hmmm, dit-elle, s'il y a une raison à cela, il faudra que tu me l'expliques !

Puis, sans plus aucune allusion à ce qui s'était déroulé la veille au soir, elle tourna les talons, le guida vers le salon et lui proposa de se désaltérer avant de commencer à travailler :

— Éric est parti jouer au golf assez tôt pour éviter la chaleur, il dispute une sorte de mini compétition qui va lui prendre un peu de temps m'a-t-il dit.
— Moi je vais terminer ce travail en haut ! Je crois que j'aurais placé les portes avant le dîner.

Laurie lui sourit, puis lui posant la main sur le bras, elle avoua :

— Daniel, ne regarde pas l'état de la chambre, je n'ai pas encore eu le temps de refermer le lit.
— Ce n'est pas grave Laurie.

Daniel monta les marches. Il était encore sous le coup de ce qu'il avait vu tard dans la soirée. Et ce matin sa belle-sœur ne faisait allusion à rien. Regrettait-elle déjà son attitude ? Une pointe d'angoisse le tenailla quelques secondes. Il n'avait presque pas fermé l'œil, se retournant, marmonnant seul une partie de la nuit. Son épouse Lise s'était penchée sur lui et lui avait demandé :

— Eh bien chéri, ce placard à l'air de te tracasser, ce n'est pourtant pas le premier que tu réalises. À moins que ce ne soit ma sœur qui te mette dans tous ces états ! murmura-t-elle.
— Cette porte qui ne fermait pas convenablement, puis ce fronton ouvert...
— Allez, calme-toi, demain tu résoudras tout cela.

L'embrassant tendrement, elle s'était retournée et endormie à nouveau.

oooOOOooo

Il entra dans la chambre. Le lit lui sauta aux yeux, ouvert, ouvert comme... Non ! Cette image le hantait, ce film en circuit fermé lui tournait dans la tête de plus en plus vite jusqu'à lui donner le tournis. Il s'agrippa au placard, se força à respirer calmement.

— Bon, ce n'est pas tout ça, mais il faut achever le travail.

Il bougonna en voyant le dévers du mur arrière, puis commença à fixer les dernières patères sur les montants latéraux et termina par la pose de la tringle.
Les dernières portes se laissèrent poser sans problèmes. Il corrigea les défauts de fermeture à petits coups de varlope, régla les charnières, puis essaya tour à tour chacune des portes.

— Parfait ! Pour un aussi vieux bâtiment, je ne m'en suis pas trop mal tiré.

Puis dans un sourire, il murmura, psalmodiant l'éternelle litanie des coureurs cyclistes :

— C'est sûr, « Je ferai mieux la prochaine fois ».

Restait à poncer l'ensemble, faire disparaître les petites imperfections, les coups de rabots. La couche de vernis serait posée fin d'après-midi. La chaleur devait descendre un peu, il faisait trop chaud pour enduire le bois actuellement.

« Mi... mi sol si sol... »

Daniel leva la tête. Quelqu'un s'était mis à chantonner en bas, s'accompagnant d'un piano :

« Mi sol si sol... fa la ré fa mi... »

La voix de Laurie s'élevait vers l'étage, chaude et claire. Daniel se souvint qu'elle prenait des cours de piano au conservatoire. Ces cours étaient réservés aux adultes et étaient moins difficiles que ceux réservés aux enfants. Pour le plaisir, juste pour le plaisir. Daniel avait également fait un peu de musique et il regrettait bien de s'être arrêté. Des années perdues tout cela.

Il sifflota :

— Do ré mi sol... fa la sol si... Haydn, allegro vivo, mi bémol majeur.

Il écouta encore un peu la succession de croches, et de noires pointées, puis se dit qu'il pouvait s'offrir une petite pause. Il passa par la salle de bain se laver les mains et descendit.

Laurie était bien au piano, égrenant les notes doucement. Ses doigts bien déliés couraient sur les touches blanches et noires. Daniel l'observa. Elle avait passé un short et un polo, qui dévoilaient ses longues cuisses et ses bras nus. Il ne bougeait pas, ne voulant pas briser cet instant magique. Le dernier accord résonna en point d'orgue. Alors comme si elle avait senti sa présence, elle dit :

— Approche Daniel, je sais que tu es là... viens.

Elle laissa ses bras retomber le long de son corps, puis pensive, elle déclara :

— Tu sais, Daniel, ma sœur sait bien que tu tiens fort à moi. Elle n'est pas jalouse, elle me l'a dit. Vous avez une vie assez libre, mais vous tenez l'un à l'autre. J'en avais déjà parlé à Éric, en lui disant que je trouvais cela bien.

Elle hésita encore quelques secondes puis continua :

— Et lorsque ma sœur est venue ici, il y a un mois, je sais qu'il s'est passé quelque chose entre elle et Éric. Dans le fond j'en étais satisfaite, il penchait un peu pour ce que j'avais envie de vivre aussi. Hier, j'ai eu un début un peu difficile, mais j'ai adoré, j'ai adoré que tu me regardes...

Elle se tut, tremblante d'avoir avoué ses pensées. Daniel réfléchissait à ce qu'elle venait de dire. Sa femme avec Éric, c'était donc ça les sous-entendus de Lise quand il ne pouvait pas s'endormir hier. Il n'éprouvait pas de jalousie non plus, Lise était assez libre en effet, et puis Éric était son beau-frère. Il s'approcha de Laurie et posa ses mains sur ses épaules. Il la sentit frémir entre ses paumes.

— Pourquoi ne pas m'avoir mis dehors hier soir ? questionna-t-il.
— Parce que j'aimais ça... je voulais. Ça en devenait une obsession. Oh, je n'ai jamais pris mon plaisir comme cela, tu m'as ouvert la porte d'un autre univers.
— Et... Éric et ma femme ? demanda Daniel.
— Et bien, ils ont commencé leur petit jeu pendant le souper, puis comme j'étais fatiguée, je suis montée et je les ai laissés seuls dans le salon. Mais, comme la chambre est au-dessus, il n'a pas fallu me faire un dessin pour comprendre ce qui se passait.

Elle s'emballait, racontait, les mots sortaient en écheveaux de sa bouche, elle avait l'air de se libérer d'un poids énorme, puis reprenant sa respiration, elle se redressa comme assouvie :

— Mais... Daniel, j'aimais les entendre, je t'assure, et je me suis caressée en entendant les cris de ma sœur qui jouissait. J'imaginais comme toi hier, le sexe de mon mari s'agiter dans son ventre, la posséder, puis se vider en elle... Mais toi, tu as vu... tu m'as vue.

Daniel serra un peu plus les mains sur ses épaules et déposa un baiser sur ses cheveux. Laurie inclina la tête, offrant ses joues aux lèvres chaudes. Daniel parcourut sa peau qui s'égrena de petits frissons. Il suivait devant lui, sur le placage laqué du piano le tracé de ses lèvres sur le doux visage. Une larme perla sur le visage de Laurie, il l'arrêta d'un petit coup de langue.

— Tu es admirable Laurie, tout comme ta sœur.

Daniel avait les mots qui s'étranglaient dans sa gorge, il pressait ses lèvres, sa bouche contre ce petit bout de femme qui se racontait.

Les doigts de la main droite de Laurie se posèrent délicatement sur le clavier :

« Mi si sol mi... sol »

Le quart de queue rayonnait dans la pièce, le soleil à contre-jour l'enveloppait de teintes pastel qui s'irisaient en halos lumineux. Le grand couvercle relevé amplifiait leurs chuchotements, leurs murmures. Les dernières notent finissaient de s'éteindre. Daniel entoura sa belle-sœur de ses bras. Il saisit le polo par le bas, et le tira vers le haut. Laurie leva les bras et se le laissa enlever. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Sa poitrine ferme pouvait s'en passer. Daniel vit ses tétons fermes dans le miroir du bois poli.

À son tour, ses doigts pianotèrent sur le doux clavier de cette magnifique poitrine, arrachant des petits cris diésés, bémolisés. Suivant la partition des yeux, il enchaînait les croches, les noires, les triolets, puis s'arrêtait dans un long point d'orgue qui s'étouffait dans un gémissement rauque. Laurie scandait cet allegro par de légères inclinaisons de tête, elle devenait clavier, piano, chantait, toutes ses cordes vibraient sous les doigts délicats de son beau-frère. La cadence lui plaisait, les trémolos se succédaient en vagues régulières, en piano, en forte, en crescendo qui la faisait frémir. Daniel interrompit cet impromptu et, la saisissant sous les bras, la mit debout. D'un coup de pied, il repoussa le tabouret. Il saisit le short dont un simple ruban élastique ceinturait la taille, et tira doucement vers le bas. Ses mains frôlèrent les cuisses tendres pendant que le vêtement glissait. Il lâcha le tout, et short et sous-vêtement tombèrent à ses pieds.

Daniel saisit Laurie qui ne bougeait pas et la retourna face à lui. Une onde de chaleur l'envahit. Reculant un peu, il la regarda nue, puis se dévêtit à son tour. Il se redressa. Face l'un à l'autre, nus, ils s'examinaient sans échanger un mot. Ils se dévisageaient, essayant de lire les pensées secrètes de l'autre, n'osant pas parcourir le corps de celui qui lui faisait face. Daniel sentait sa formidable érection dressée se coller à son ventre. Laurie attendait dans une immobilité de statue, les mains appuyées sur le clavier. Son pubis noir bien dessiné contrastait avec la clarté de sa peau. Les voiles de ses petites lèvres franchissaient la frontière de son sexe, fripées comme une rose ancienne. Lorsque Daniel fit un pas vers elle, elle soupira :

— Ohhh Daniel... tu es fou.
— Chuttt Laurie, ne dis rien.

Daniel s'approcha, la repoussant doucement contre le piano. Sa verge vint s'appuyer contre son ventre. Elle émit un petit cri et baissa les yeux qui se posèrent sur le toron noueux qui la frôlait et s'écrasait doucement sur le capuchon de son clitoris. Lorsque ses fesses touchèrent le clavier, Daniel la souleva, et la reposa doucement sur les touches qui émirent un accord dissonant. Il repoussa son corps contre la partition, et des deux bras, il lui releva les jambes. Laurie gémit. À nouveau elle s'offrait, mais cette fois, Daniel ne se contenterait pas de la regarder. Elle savait, elle voulait qu'il entre en elle, qu'il joue cet allegro vivo dans son ventre. Sa baguette battrait le tempo, du 4/4 ou bien même du 6/8... Il en mourrait d'envie, depuis longtemps elle l'avait deviné. Ses mains s'accrochèrent à la table d'harmonie, se crispant sur les cordes, attendant l'assaut, le pieu de l'homme, le double dièse.

Daniel observait cette petite femme qu'il aimait tant. Sa vulve s'offrait, légèrement ouverte, palpitante. Il approcha sa verge et en frôla les bords ourlés. Laurie le regardait faire, elle suivait la verge qui allait la bloquer, l'épieu rigide qui mettrait fin à ses tortures. La sentir en elle, profonde, chevillée, mortaisée, y cherchant sa place avant de s'imposer, dominante et libératrice. Elle transpirait, des gouttes ruisselaient sur sa poitrine, s'écoulant dans le creux de son nombril. Daniel guidait son sexe par petits mouvements de reins contrôlés, frôlant la peau délicate des cuisses, remontant en touchant à peine la cannelure de chair, écartant de sa gouge les dentelles gorgées de sang. Lorsque la fente s'ouvrit, timide, déchiffonnée, il appliqua son tore noueux face à l'ouverture rose et luisante.

— Ohhh Daniel, gémit-elle.

Elle fixait leurs sexes presque unis, haletant doucement. Daniel hypnotisé contemplait sa verge à la lisière de la petite grotte. D'une poussée, elle serait sienne.

Leurs regards se trouvèrent encore une fois. Retardant l'instant magique, ils se dévorèrent des yeux. Daniel approcha ses lèvres de Laurie, et déposa un petit chapelet de baisers sur la bouche entrouverte. Alors les deux amants regardèrent l'épais tourillon trouver sa place, forer le conduit chaud et palpitant, s'insinuer dans la gaine élastique et brûlante. Laurie ferma les yeux dans un râle, envahie, emplie, possédée.

Daniel, d'une longue poussée, s'inséra totalement en elle. Il sentit ses bourses se plaquer en un accord parfait contre les fesses de sa belle-sœur. L'enture était complète. Il revit en image, le sexe d'Éric la remplir comme le sien maintenant. D'un coup sec, il paracheva l'emboîtement. Puis à longs coups de poussoirs, il s'investit dans le couloir étroit et gourmand. Laurie examinait le cylindre qui s'emboîtait parfaitement en elle. Le soleil accrochait par petites touches dorées les luisances humides qui le lustraient. Elle se sentait rabotée de l'intérieur, lissée, aplanie. Daniel s'était rapproché pour s'enfoncer plus avant en elle, et un de ses pieds à présent écrasait une des pédales du piano. Chacun de ses mouvements faisait éclore des notes qui à présent échappaient à l'étouffoir, et se prolongeaient indéfiniment dans la pièce. Il perforait ce petit corps, y plongeant avec ravissement sa cheville, pendant que s'égrainaient des accords créés par leur amour.

— Ohhh Daniel, je viens déjà... c'est trop fort.
— Laisse-toi aller ma Laurie, gémit Daniel.

Sa tête cabra brusquement. Elle éclata en braises, son corps tordit le sexe en elle, le broyant sous ses pulsions. Une vague de contractions enveloppa la verge de son beau frère, le trayant, aspirant son gland profondément en elle. Puis elle se raidit la bouche ouverte, pendant que déferlaient les dernières notes. Alors l'orgasme survint, inouï, la brisant, l'ouvrant au sexe ravageur qui continuait à l'investir par profondes poussées. Daniel la dégauchissait, coulissait dans ses parois chaudes et serrées, y imprimant sa marque, son sceau. Il rugit quand il sentit les spasmes entourant sa verge, essayant de se retenir encore. Mais Laurie secouait ses fesses, montant et descendant, arrachant à nouveau à l'instrument des accords martyrisés. Il l'immobilisa, sentant monter sa semence, la regarda et gémit dans un souffle :

— Tiens Laurie, pour toi amour.

Alors il se lâcha, sans bouger. Sa verge se redressa durement en elle, et par saccades il éjacula dans ce ventre tendu, ponctuant sa libération de mouvements de tête désordonnés. Laurie cria sous les premières giclées brûlantes qui l'envahirent. Elle acceptait la semence d'un amour trop longtemps caché. La rivière déferla en elle, l'inonda, l'embourrant totalement. Ils frémirent à deux dans un long decrescendo, ponctué de soupirs, de pauses et de tendresse. Elle sortit de son rêve :

— J'ai joui comme une folle... mon dieu, je n'ai jamais vécu cela.

Daniel l'enlaça, la serra contre lui, l'embrassant. Leurs lèvres se soudèrent, et quand il se retira, elle l'attira contre lui en murmurant :

— Encore Daniel, j'ai encore envie, je ne suis pas rassasiée.

La pressant dans ses bras, Daniel la reposa par terre, et la retourna face au piano. Laurie posa son pubis sur le clavier déclenchant un « Fa sol la si ». Il lui étira les bras vers l'avant, les posant sur les cordes du piano, la courbant complètement. Alors il s'agenouilla, et lui ouvrit les jambes. Les globes de ses fesses face à lui, il faufila sa langue sur le bas du dos et, dans un soyeux glissando, descendit entre les douces rondeurs. Il approcha de l'étoile plissée de sa belle-sœur, et sa langue s'insinua dans la rosette tendue. Il caressa, lécha, décrispant le petit muscle clos qui palpitait sous ses caresses.

— Oh non Daniel ! pas toi ! gémit Laurie frissonnante.

Mais Daniel persista sous le doux ronronnement qui sortait de sa gorge et elle se détendit, se décontracta. D'une lente insinuation de sa langue, Daniel investit alors le petit fourreau étroit de Laurie. Un bruit de cordes pincées retentit, Laurie s'y agrippait en gémissant sous la pénétration intime. Daniel l'investissait, fouillait, pénétrant le plus loin qu'il pouvait. Elle s'offrait, fesses écartées. D'un doigt, il récupéra sa semence qui sourdait d'entre les lèvres écartelées, et en tapissa l'anneau qui s'entrouvrait. Il se redressa, et regarda le corps allongé, bras tendus et épaules creusées. Il n'osait espérer ce qu'il vivait, il avait attendu ce moment incroyable si longtemps. Et en l'espace de deux jours, ses rêves se réalisaient. Ses doigts en sourdine dessinaient des rondes, des farandoles sur le dos bien plat, parfois il pianotait sur la tranche des seins écrasés sous son corps, pressés contre les cordes. Le grand couvercle renvoyait une image parfaite du visage de Laurie crispée par l'attente. Des petits mots incompréhensibles sortaient de sa bouche comme un rosaire murmuré. Daniel la faisait patienter, tournait en boucle le « Da Capo » de ses caresses.

Alors il arrêta tout mouvement. Le piano se tut. Le silence fut seulement troublé par le zézaiement d'un gros bourdon qui s'acharnait contre une vitre. Daniel entendait dans cet intermède le souffle rythmé de sa belle-sœur fiévreuse. Il fixait sa verge qui ballottait à quelques centimètres du fessier. Il hésitait, adorant ce moment d'attente, cet intervalle dans leur accouplement. Ses bourses s'étaient resserrées, remontant sous sa queue, prête à l'assaut final comme un taureau qui rentre la tête avant de charger. Il s'appuya des mains au piano, et balançant ses hanches, fit carillonner sa hampe entre les cuisses entrouvertes de sa belle-sœur. Son battant heurtait la peau chaude, y déposant des petites gouttes de liqueur que le méat de sa verge commençait à produire. Il n'arrivait pas à détacher ses yeux de la raie humide où s'épanouissait l'œillet brun. C'était si petit, et la taille de son gland l'inquiétait. Pourtant hier Éric l'avait pénétrée sans difficulté. Laurie soufflait, mains crispées sur la table d'harmonie, elle attendait le choc, la pénétration interdite dans son fondement. Elle aimait ce côté interdit, se sentir forcée dans les reins, puis suivre la progression du sexe jusqu'à l'intrusion complète. Elle avait vu la verge de Daniel, plus grosse que celle de son mari. Ça rentrerait... elle se dit que cela devrait entrer.

Daniel posa son gland sur l'anus exigu, et prudemment accentua la pression. Laurie se crispa, poussant son derrière à la rencontre de l'intrus. Elle se sentit dilatée, épanouie, elle sentit que sa corolle s'ouvrait sans douleur et elle ouvrit la bouche. Daniel se sentit étranglé, les muscles se resserraient autour de son gland à lui faire mal, alors d'une poussée, il enfonça la tête de sa verge au travers de cette barrière musculeuse. Le piano fit un bon en-avant, protestant dans une gerbe de notes affolées. Laurie n'avait jamais ressenti cette formidable impression. Son anus serré à la limite de la rupture avait accepté la queue de son beau-frère. Serrant une poignée de cordes, elle suivit l'incursion de l'épaisse mailloche qui glissait tout en « legato », écartelant les chairs de ses reins inexorablement.

Daniel suivait avec jubilation son parcours dans le rectum dilaté de Laurie. Les fesses serrées collaient à sa verge, lui dissimulant l'anus dans lequel il s'enfouissait. Laurie gémit quand il posa ses mains sur ses hanches, elle savait maintenant qu'en quelques poussées, elle serait pleine. Elle s'étira, préparant la percée finale. Elle cria sourdement quand, dans un coup de reins terminal, Daniel l'engorgea jusqu'aux couilles. Pleine, elle était pleine, remplie à ras bord. Les bourses chaudes se collèrent à sa vulve, fouettant les lèvres de petites gifles cuisantes. Elle voulut le retenir, et serra les fesses quand il ressortit. Daniel cria sous la redoutable pression de ses muscles. Alors comme pour la punir, il la réinvestit d'un élan, s'engouffrant une fois encore dans la grotte sombre. Alors naquit un jeu entre eux, fait de contrepoints et de discordances. Elle jouait en 3 temps, et lui s'accordait un rythme de 2 temps. Les contretemps se succédaient, elle poussait et se rétractait pendant que lui poussait encore. Il naquit dans leurs corps un rythme fou, désorganisé qui doucement monta vers la finale, la coda. Le piano suivait tant bien que mal cette succession de tempi différents, renâclait, s'insurgeait, protestait en ronchonnant dans le roulement de ses marteaux feutrés. Parfois les gémissements montaient d'une octave, ponctués de petits cris, d'autres fois c'étaient des rugissements ponctués de « han » énergiques. Rubato, legato, ils se menaient l'un l'autre vers la finale en suivant la même portée. Ce que l'un déclinait en clef de sol, l'autre le poursuivait en clé de fa.

De dièse en dièse, Laurie sentit dans ses reins les vagues annonciatrices de l'orgasme. D'habitude, elle n'avait jamais d'orgasme anal, et voilà qu'en deux jours le deuxième allait éclore dans ses reins. Daniel s'insérait à présent de toute sa longueur, remontant le long du vagin qu'il massait de concert. Laurie ne pouvait décrire cette sensation, elle n'avait jamais été dilatée comme cela, et l'écartèlement de ses chairs sous la poussée de l'énorme gland la laissait sans souffle. La verge de Daniel vibrait sous les contractions rythmées des muscles de sa belle-sœur. Il se laissa emporter par la vague qu'il sentit monter. Il coulissa encore quelques fois dans le fourreau accueillant, déployant le bourgeon de son gland comme une fleur, puis attendit. Les spasmes de Laurie l'envahirent, massant sa verge comme une grande main enroulée, il sentit monter sa semence en pulsions puissantes, et se courbant elle, il déborda par saccades, s'épancha dans ses reins en puissantes giclées de sperme. Laurie se sentit envahie, inondée de coulées brûlantes :

— Ohhh, ton sperme, tu m'inondes...

Sa jouissance éclata comme un feu d'artifice, la queue en elle s'agitait encore dans le sperme qui la tapissait. Ils se rejoignirent à l'unisson dans un orgasme flamboyant, faisant vibrer le piano dont les cordes les accompagnèrent longtemps dans des échos méconnus. Leur souffle se calma, Daniel toujours empalé se coucha sur elle, la cajola, l'embrassa, chercha ses lèvres en savourant les dernières contractions de son sexe.

— Daniel... Éric peut rentrer à tout moment.
— M'en fous, je suis si bien en toi !
— Mais, dit-elle en riant, tu veux qu'il te voie ainsi chevillé en moi ?

Convaincu par cette vérité, Daniel se retira délicatement provoquant une petite inondation sur le plancher. Laurie se retourna et lui saisit la tête entre les mains l'embrassa :

— Ohh, Daniel, j'ai joui aussi fort qu' hier ! C'était merveilleux. Tu m'as fait jouir par derrière, je n'avais jamais réussi comme maintenant. Mais... tu es gros... je dois m'y faire.
— Et toi tu es bien étroite ! déclara Daniel en souriant.

Le couple se rhabilla, et Laurie fila en haut, son short se tachait entre les fesses. Daniel monta dans la chambre, et en passant jeta un œil dans la salle de bain. Presque nue, une jambe relevée sur le bain, elle essuyait sa vulve et son anus sur lequel séchait le sperme collant.

Il acheva rapidement le ponçage du meuble, et remit la mise en vernis à plus tard, puis redescendit avec le sac d'outils. Éric était rentré.

— Ahh, Daniel tu es là, ben raté pour le golf ! Trop chaud, j'ai loupé tous mes coups... et le placard, tu as fini ?
— Encore le vernis à poser, mais ce sera pour la semaine prochaine, dit-il.

Éric passa près du piano, il s'arrêta en regardant le sol :

— Laurie ! je crois que le chat a dû vomir, c'est trempé ici !

Daniel se figea, il remarqua la flaque devant l'instrument... son sperme ! Laurie approcha et regarda à son tour puis se tournant vers Daniel :

— Ahh, ce minou, il ne sait pas se tenir ! Je vais nettoyer, ne t'en fais pas. C'est souvent le problème des petites chattes ça.

Daniel se retourna, pouffant de rire. Elle revint avec un petit chiffon, et essuya la semence refroidie qui commençait à coller sur le sol. Puis se redressant, elle fit un clin d'œil à Daniel et porta le chiffon à ses lèvres. Éric remettait son matériel en place, elle frôla son beau-frère en lui murmurant :

— La prochaine fois, je te veux dans ma bouche. Te goûter, tu te laisseras aller...

Et prenant un petit air coquin :

— Je veux ton jus sur ma langue ! Ta sœur m'a fait des confidences ! je sais que tu adores cela aussi, tout comme Éric !
— Et bien, vous ne vous cachez rien entre sœurs ! Et, entre Éric et ta Lise, tu sais ce qu'il s'est passé ?
— Je te l'ai dit, j'ai entendu ce qui se passait en bas, mais je n'en sais pas plus. Euh... ta femme m'a juste dit en rigolant qu'il avait bon goût ! déclara Laurie.
— Bon goût ? De t'avoir comme femme ? Ou bien c'est son sperme qui a bon goût ? demanda Daniel intéressé.
— Aucune idée ! Mais à mon avis... c'est plutôt la deuxième solution monsieur le sodomite ! s'esclaffa Laurie, oui, encore une chose, Éric m'a demandé si la matinée s'était bien passée avec toi. Je me demande s'il ne nous pousse pas dans les bras l'un de l'autre pour pouvoir poursuivre les relations avec ma sœur ! Je lui ai juste répondu qu'il avait fait torride ici...

Éric sortait de sa douche, il avait juste passé un short. Daniel l'examina. C'est vraie Laurie ne devait pas s'embêter tous les jours ! Puis il imagina à ce corps musculeux étendu sur Lise son épouse. Ses coups de reins sous lesquels elle avait dû crier.

— Dis Daniel, je pensais aux futures vacances, tu as déjà programmé quelque chose ? parce nous allons en Ardèche cette année, et ce serait sympa de partir ensemble.
— Je vais en parler à Lise, Éric, j'espère qu'elle acceptera, ce serait sympa en effet.

Puis d'un air vague, Éric lui demanda :

— Ça a été avec Laurie ? Elle est si réservée, je me demande parfois si elle n'effraie pas les gens par sa pudeur.
— Je l'ai entendue jouer un peu de piano ce matin, elle avait l'air enjouée. Mais je crois qu'elle était bien dans sa peau.
— Ça me fait plaisir, je crois qu'elle change un peu.

Daniel s'approcha du piano, lieu des délices. Il regarda son complice, et délicatement avec son mouchoir, il frotta quelques notes qui présentaient des taches suspectes.

Oui l'idée était plaisante de prendre des vacances à quatre. Seulement Lise et Éric ne savaient pas encore ce qu'il s'était passé entre lui et Laurie. Ça ne devrait pas être bien difficile à leur avouer puisqu'ils avaient l'air de n'attendre que cela. Lise en tout cas ne lui avait rien dit, et Éric n'avait rien dit à Laurie non plus. Daniel imaginait déjà une petite vengeance, pas bien méchante, juste de quoi leur apprendre à ne pas garder ce genre de secret. Il en parlerait à Laurie. Les vacances s'annonçaient séduisantes ! Il aida Laurie à mettre la table. Quand elle le regarda, il vit deux petits tisons de braises s'allumer dans ses yeux.

À suivre