Le Placard (1)

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Proposée le 12/09/2008 par tanis

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Ceci est une fiction, mais pas tellement éloignée de la réalité. Réalité qui s'est passée dans d'autres circonstances.
Si elle se reconnaît dans cette histoire, qu'elle soit remerciée des moments qu'on a passés ensemble, tendres, fous, mais tellement torrides et respectueux l'un de l'autre.

LE PLACARD (1)

Mais elle rentrera ! Ce n'est pas possible ! Le trou n'est pas si petit pourtant !
Fourrageant, tordant son tournevis pour débloquer cette vis coincée dans la charnière qu'il venait de poser Daniel rugissait : « Tonnerre de satané truc, je suis presque au bout, et c'est toujours le dernier tour de vis qui crée des problèmes. »
Daniel, bon bricoleur, travaillait depuis le matin à la construction d'un placard. Sa belle-sœur lui avait fait les yeux doux, et lui avait demandé si, fort de son expérience, il pouvait lui installer un placard dans sa chambre, comme il l'avait fait chez lui. Évidemment c'était un fameux boulot, mais il aimait bien le travail du bois.

Et puis cette petite femme était toujours de bonne humeur. Enjouée, elle vous faisait fondre rien qu'avec un sourire. Daniel avait toujours été attiré par elle. Elle dégageait quelque chose de libre, de chantant, tout en étant très réservée. Elle se livrait peu, ou alors par demi-mots et sous entendus.
Assez grande, mince, cheveu brun, Laurie avait des petits yeux qui pétillaient toujours quand elle vous regardait, un peu comme si elle attendait une réponse à une question qu'elle n'avait pas posée.
Elle conservait un corps bien proportionné qu'elle savait entretenir avec une collection de petits flacons multicolores parfaitement alignés dans sa salle de bain.
Les petites rides qui se développaient aux coins de ses yeux quand elle souriait en inclinant légèrement la tête, lui donnaient un adorable petit air coquin. Enfin, il l'aimait bien cette belle-sœur, sœur cadette de sa femme.

Il s'activait rapidement ce samedi. Le travail un peu plus compliqué que prévu, avec les hors d'équerres du vieux bâtiment, lui prenait cependant plus de temps qu'il ne l'avait estimé. Cette besogne ne serait pas terminée aujourd'hui. La penderie lui causait du souci. Daniel se redressa, et regarda l'ensemble. Ce n'était pas mal du tout.
Sur les étagères réalisées la semaine passée s'empilait déjà des rangées de vêtements soigneusement pliés. « Allez, plus que les dernières portes. J'espère que ce sera plus facile que celle-ci ! »
À ce moment Laurie l'appela depuis la cuisine :

- Danieellllll, descends ! Tu en as assez fait pour aujourd'hui, viens prendre l'apéro avant le souper.

Il s'assura encore du bon fonctionnement de la charnière, puis tout en jetant un regard d'envie sur les pulls et la pile de petites culottes bien rangées : « Sympa ces sous-vêtements. Ce que les femmes peuvent avoir de visages différents ! » Il sourit en réalisant qu'il avait parlé de visage.

En sifflotant, il dévala l'escalier. Éric, le mari de Laurie, rentrait justement du jardin :

- Ça se passe bien là-haut ? Je file jeter un coup d'œil puis je saute sous la douche, il fait une chaleur dehors !

Daniel rejoignit Laurie à la cuisine. Ses talents de cuisinière n'étaient plus à démontrer, et il sentit de suite le merveilleux fumet d'un de ces bons petits plats bien de chez nous.
Préparant la sauce pour le repas, elle agitait son fouet rapidement dans le plat. Ses seins tressautaient sous les mouvements rapides de son poignet tandis que sa langue pointait légèrement sous l'effort et la concentration.
D'une manière indifférente, Daniel s'approcha d'elle, et discrètement ses yeux balayèrent sa poitrine. Dessous l'étoffe, les tétons sourdaient doucement. Et dire qu'elle portait sans doute une petite culotte comme il en avait vu en haut sur les étagères !

Jamais rien ne s'était passé entre eux. Laurie ne lui avait rien laissé entendre ni espérer, même par sous-entendus. Et lui s'était tu également, ravalant ses sentiments de plus en plus puissants. Sans qu'il n'y ait de barrière, les choses restaient cachées entre eux, couvant à petit feu. D'ailleurs, il ne savait même pas les sentiments qu'elle éprouvait pour lui. L'interroger à ce sujet aurait pu tout abîmer dans leur relation. C'est donc avec un soupir qu'il lui dit :

- Je n'ai pas fini tu sais, je devrais revenir demain, il reste peu de choses à faire, mais comme cela tu pourras enfin retirer cette affreuse armoire de ta chambre.
- Oh, tu sais, dit-elle, c'était du provisoire, et je suis bien contente que tu me les fasses ces fameux placards.

Laurie le regarda avec son petit air coquin. Allez donc deviner ce que pense une femme !
Daniel avait envie de la prendre dans ses bras, voire même lui sauter dessus. La claque qu'il recevrait peut-être en vaudrait la peine. On se calme... surtout on se calme.

- Sers nous un verre, dit-elle, tu en as bien besoin, puis on passe à table.

Daniel retourna dans le séjour, et servit trois verres d'apéro. Éric arrivait, les cheveux encore mouillés.

- À la tienne, Éric.
- Ahhh ! bonne idée ça Daniel ! A ta santé, dit-il en saisissant un verre.

Puis l'air songeur :

- Magnifique travail que tu as fait là, dans la chambre. Je bricole un peu, mais je n'arriverais pas à un pareil résultat, tu as vraiment de l'or dans les mains, toi ! Mais, il n'y a pas de miroir sur les portes ?
- Ah bon ? Tu désirais des miroirs ?
- Moi pas spécialement, mais Laurie a vu ça chez toi et elle trouvait ça sympa.

Puis il ajouta avec un petit sourire :

- Sympa pour un tas de raisons. Tu sais les femmes et leurs fantasmes.

Daniel prit un air étonné :

- Ah bon, Laurie a des fantasmes !
- Oh tu sais déclara Éric, dans un moment euhhh... un peu intime, elle m'a avoué que cela l'exciterait si quelqu'un nous regardait faire l'amour. Mais comme c'est difficilement réalisable, elle s'est rabattue sur l'idée des miroirs. Mais je vois qu'elle n'a pas osé te le demander. Je devrais sans doute m'en charger, et les coller sur les portes.

Daniel était pensif, subjugué, mais ne laissa rien paraître :

- Évidemment, pas facile, encore faut-il trouver quelqu'un d'assez intime pour ça.
- Oui, et d'assez distant pour ne pas le voir trop souvent, répliqua Éric.

Là, Daniel vit ses chances s'écrouler. Quelqu'un d'assez éloigné, ça ne pouvait évidemment pas être un beau-frère. On n'allait pas lui demander, à lui, de regarder sa belle-sœur se faire baiser même si c'était par son mari. Un sentiment intense de jalousie monta en lui. Le miroir, voyeur par excellence, renvoyant la propre image de ceux qui s'y regardaient, se voyant tels qu'ils étaient mais sous un seul et même angle. Que recherchait-elle à être vue ? Une envie d'exhibition ? Ou bien simplement le désir de s'offrir, d'être prise virtuellement par d'autres.
Daniel avait la tête qui ronflait, ses questions bouillonnaient dans son cerveau comme dans une casserole à pression. Le miroir, se voir et cette impression d'être vu. Et si ce n'était pas le miroir, si c'était une paire d'yeux inconnue qui observait. Une porte vers l'inconnu désiré, attendu sans le savoir. Une envie dirigée vers des plaisirs plus intenses, moins avouables. Cette porte Daniel aurait donné tout l'or du monde pour la franchir.
Quel homme n'a pas espéré un jour être capable de lire dans la pensée de ces petits amours de femmes.

Si le couple trouvait quelqu'un, un ami d'Éric, ou un ami à elle... Il n'osait se l'imaginer. Il voyait déjà Éric lui demander :

- Dis, ma femme à envie que quelqu'un la regarde baiser, tu es libre ce soir ?

Ou encore pire, elle demandant à un de ses copains :

- Dis, j'ai envie que tu me regardes me faire prendre par mon mari, t'en as envie ?

Trop chaud, il faisait trop chaud. Daniel sentait son cœur cogner à grands coups dans sa poitrine. Demandez-le-moi ! Mais demandez-le-moi ! Mais Éric ne demandait rien. Laurie sortit de la cuisine :

- Ah, mais vous ne m'avez pas attendue, mais c'est presque prêt.
- Dans le feu de la discussion, on a bu un coup, rétorqua son mari. Mais à ta santé chérie.

Ça y était, Daniel sentait que le ver était dans le fruit, qu'il allait le ronger, et que plus jamais il ne verrait sa belle-sœur de la même façon. Il ne pouvait même pas en parler à sa femme, lui dire qu'il avait envie de voir sa sœur baiser ! Le souffle lui manqua un instant.

- Ça va, Daniel ? demanda Laurie, tu as l'air tout pâle.
- Ce n'est rien, la chaleur et la fatigue sans doute.

La tête lui tournait un peu. Jamais il ne supporterait de l'imaginer avec quelqu'un qui la regarderait nue pendant qu'elle faisait l'amour. Puis, on connaît ce genre de scénario, on commence par regarder, puis on touche, et ça termine en partouze !
Éric regardait Laurie, il l'imaginait déjà nue, les jambes ouvertes, gémissant sous les assauts d'un inconnu. Et elle jouirait, elle jouirait comme une folle.
Il n'osa pas aborder le problème des miroirs, comme si il avait peur d'en entendre plus, de l'entendre avouer ses envies.

- Bois encore un verre Daniel, ça va te remonter ! dit-elle, tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette.
- Merci Laurie, mais prudence, je dois encore rentrer.

Le remonter, le remonter... savait-elle ce qu'elle disait ? Lui sentait déjà un début d'érection poindre sous la ceinture. Il se sentait abandonné, il avait envie de cette femme qui cachait si bien ses petites envies intimes, et elle ne lui disait rien, gardait bien ce petit trésor caché, se livrant à peine à son mari.

Ils passèrent à table. Daniel parcourait le visage de Laurie quand elle ne le regardait pas, il essayait de percer la personnalité de ce petit bout de femme. Bonne maîtresse de maison, bonne épouse, comme toute femme elle avait ses désirs, ses fantasmes qu'elle ne livrait pas. Il se sentait exclu de son monde, rangé, bien organisé. Si elle tenait à lui, elle lui en aurait parlé, même à mots voilés, qu'il comprenne, qu'il devine.
Un nœud douloureux s'installait au creux de son estomac. Daniel épiait maintenant chacun de ses gestes, essayant d'y voir un signe, une invitation. Il sentait qu'elle lui échappait, qu'elle ne ferait jamais appel à lui sauf pour construire des placards. Un sentiment d'impuissance et de tristesse le submergea. Il reviendrait demain pour achever son travail et puis ?
La soirée s'acheva quand même gaiement. La pièce était agréable, meublée sobrement mais avec goût. Face à la cheminée, un piano noir jetait des reflets dorés de lumière.
Éric raconta un tas de blagues, dont certaines pas spécialement pour oreilles prudes ! Alors Laurie regardait Daniel avec une petite moue et l'air de dire « Il ne changera jamais ».

L'heure avançait, Daniel devait quitter, il avait pour une bonne demi-heure de route pour rentrer. Il se leva.

- Tu pars déjà Daniel, s'enquit Éric.
- Oui, désolé, je suis rompu, mais je reviens demain pour terminer.
- Bonne nuit, bonne route et un grand merci, déjà, pour tout ce que tu as fait pour nous.

Laurie le raccompagna dans le hall d'entrée. Daniel la regardait, ne désirant pas partir. Déjà elle se penchait pour l'embrasser. Quand ses lèvres le frôlèrent, il lui susurra :

- Non, non, je veux rester, je vais dans ta chambre, oui, dans le placard, pour... te regarder.
- Daniel ! tu es complètement fou, me regarder dormir ? demanda-t-elle ?
- Non Laurie, pour te regarder faire l'amour !

Sa déclaration tomba comme une chape de plomb. Elle ne bougeait plus... il avait dû toucher juste. Un long silence s'établit entre eux.

- Mais... Daniel ! Non ! Mais pour qui tu me prends ! Et en plus tu es mon beau-frère, mais qu'est-ce que tu imagines ?
- Je sais que tu en as envie, et je monte.

Elle essaya de le retenir, mais il fut plus rapide, et en quelques enjambées, il arriva en haut de l'escalier s'engouffrant dans la chambre. Rapidement, Daniel ouvrit la seule porte posée du placard, et se nichât dans la penderie. Il reprenait son souffle avec peine, son cœur battait la chamade. Mais Laurie ne l'avait pas suivi, il n'entendait rien, elle ne montait pas.
Qu'est ce que cela voulait dire ? Était-elle occupée à en parler à son mari ?
Le temps passait, Daniel se calma doucement sans oser imaginer ce qu'il allait voir.

Peu de temps après, il entendit des voix, et se fit le plus petit possible. Éric s'adressait à sa femme :

- Il a fait du beau travail Daniel, mais il n'a pas mis les miroirs.
- Non je ne lui ai pas demandé.
- Mais tu en avais envie pourtant, tu aimais bien cela chez lui.
- Oui c'est vrai, répliqua-t-elle avec voix hésitante, mais je crois que cela ne sera plus nécessaire à présent...
- Ah bon... Tu as changé mon amour, mais c'est toi qui décides !

Daniel en profita pour bloquer la porte de l'intérieur. Au moins on ne saurait pas l'ouvrir.
Il entendit des bruits d'eau dans la salle de bain attenante. Laurie n'avait donc rien dit à son mari. Il attendait le moment, ce moment où...
Que devait-elle penser ? Qu'allait-elle faire ? Puis une autre question plus angoissante lui vint à l'esprit : comment sortir sans se faire remarquer après... après quoi ? Juste au-dessus de la porte le fronton manquait encore, il n'avait pas eu le temps de le poser. Il pourrait observer comme un voyeur. « Un voyeur », ce mot le dégoûta profondément. Il devenait mateur ! Un sale indiscret pervers, un obsédé. Il eut tout à coup envie de s'enfuir, de quitter cette chambre au plus vite, de laisser ce couple en paix. Trop tard...
La porte de la chambre s'ouvrit, et Éric entra nu. Rejetant la couverture, il se coula sous la couette.
Quelques minutes plus tard, Laurie entra, marquant un temps d'arrêt en fixant le placard, s'y attardant comme si elle en admirait le dessin et le velouté du bois. Revêtue d'une nuisette adorable et transparente, Daniel devinait sa silhouette évanescente.
Son regard traversa la porte et s'incrusta dans les yeux de son beau-frère comme un dard. Elle savait, elle savait qu'elle acceptait son jeu, ou plutôt celui qu'elle avait envie de jouer.

- Viens, ma petite femme, viens te serrer contre moi. Ah ! Quel délice, ce lit ! déclara Éric en s'étirant.
- Oh, tu as l'air en forme toi, mais je suis fatiguée, dit-elle encore hésitante.
- Oh non ! Pas ce soir ma chérie, on va fêter la fin des travaux de notre chambre et surtout de ce fameux placard.

Laurie se glissa entre les draps contre son mari.

- Tu as vraiment envie de fêter ça maintenant chéri ?
- Mhhh tu es un amour, et j'ai envie de toi.
- On n'éteint pas alors ?
- Ah non, petit amour, je veux voir tes mignons secrets bien cachés !

Éric rejeta la couette brutalement, puis colla ses lèvres sur celles de Laurie qui frémit, surprise par l'attaque soudaine. Que devait-elle penser ? se demanda Daniel.
Minutieusement Éric soulevait la nuisette, la remontant le long des cuisses. Le lit était bien placé, juste en face du placard, et Daniel suivait le fin tissu qui dévoilait lentement le corps de sa belle-sœur à ses yeux. Lorsque Laurie sentit que son sexe commençait à apparaître, elle battit des jambes puis serra les cuisses pendant que son mari lui repoussait le vêtement au-dessus des bras et le lui enlevait.

- Ohhh ! mais... Éric !
- Tu es bien crispée ma chérie ! Laisse-toi aller.
- Mais, mais...
- Chutttt, tu n'es quand même plus une jeune première ! lui dit Éric en riant.

La petite chemise s'envola dans les airs et Éric lui ouvrit les jambes largement, en écrasant sa bouche sur la sienne.
Daniel regardait avide. Le pubis bien dessiné, garni de poils noirs soyeux se livrait à son regard. Entre ses cuisses, son sexe débordait. Les petites lèvres, assez brunes et plus longues que chez la majorité des filles se chiffonnaient à l'orée de la vulve. Les franges de son sexe s'ourlaient de dentelles comme la robe d'une jeune mariée. Le ventre plat se creusait par à-coup sous sa respiration saccadée. Il la vit se raidir, essayer de refermer les jambes, puis dans un effort de volonté, il la vit se relâcher. Et elle s'offrit nue, à sa vue.
Un immense sentiment de tendresse envahit Daniel devant ce corps exposé, exhibé sans retenue.
Son mari qui l'embrassait, descendit ses lèvres, butinant son corps, batifolant sur ses seins dont les pointes s'érigeaient prêtes à éclater au centre des aréoles qui gonflaient.

Daniel regardait le sexe ouvert, dans lequel les doigts d'Éric commençaient à fouiller. Celui-ci écartait les lèvres de sa femme avec délicatesse, les étirant, découvrant la vulve sur toute sa longueur. Alors s'offrit aux yeux de Daniel le petit trésor rose, humide et ruisselant comme un coffre plein de pièces d'or que l'on remonte de l'océan. Au creux des voiles déployées, l'entrée de la caverne plus sombre béait, salée, refuge de tous les délices. L'odeur de marée, le souffle du vent, la brise marine emplit la chambre. Daniel hypnotisé, se rendit soudain compte qu'il ne bandait même pas, par respect devant tant de beauté sans doute...
Laurie gémit, se sachant fouillée du regard à travers cette porte opaque, massive. Regard qui s'insérait, se faufilait en elle comme une lame.
Elle se raidit quand Éric lui plongea deux doigts dans le ventre. Elle s'arqua comme le bois souple d'un arc et dans un petit cri, poussa ses reins à la rencontre des intrus.
Daniel retint son souffle... ainsi elle s'offrait à lui, sans que son mari le sache, elle se relâchait, devenait son amante, prête à être prise, pénétrée, possédée. Elle se livrait, entière, ses jambes s'ouvraient dans une offrande totale.

Éric plongea doucement sur le fruit écartelé, et colla brutalement ses lèvres sur le beau noyau offert. Daniel la vit soudain se redresser et regarder dans sa direction, sa bouche s'ouvrit sans qu'un son n'en sorte, ses yeux chavirèrent, flous, elle s'accrocha encore un peu aux épaules de son mari, hoquetant en silence, puis se laissa retomber avec un grand cri. Un premier orgasme la ravagea, la submergea en la secouant en tout sens.
Éric calma doucement sa jouissance en l'embrassant, lui murmurant des petits mots tendres tout en lui caressant la fente encore secouée de puissantes pulsations.

- Eh bien ma chérie ! Tu es en forme ce soir. Quelle rapidité !
- Je ne l'ai pas fais exprès, dit-elle comme pour s'excuser... euh... c'était terrible, spécial...
- Qu'est-ce que tu dis là, toi, j'aime te voir jouir vite et longtemps.

Éric se dressa sur les genoux, et Daniel vit sa verge érigée. Comme tout homme il fit l'inventaire :
« Plus longue que la mienne, mais moins grosse.»

La queue durcie d'Éric balançait de gauche à droite comme la bôme d'un voilier en l'absence de vent. Il la dirigea vers le visage de Laurie.

- J'ai envie de ta bouche, ma belle, tu fais ça si bien.
- Tu as vraiment envie ce soir mon petit mari, susurra-t-elle ?
- Bien sûr, répliqua Éric, tu as des lèvres si douces.

Laurie hésita devant cette caresse plus intime qu'elle devait prodiguer à son mari devant ce « voyeur ». Malheur, Éric se présentait de dos, et Daniel ne voyait qu'une partie du visage qui s'agitait doucement sur le mat bien droit. Il entendit Laurie dire :

- Attends, chou, met toi de côté, j'ai une crampe qui arrive dans le bras.

D'un mouvement de coude, elle obligea son mari à se mettre de profil, puis jeta un regard vers le placard. Le gland bien gonflé se dressait entre ses doigts. Elle continua à le masturber des deux mains, tout en jetant de petits regards vers cette porte, véritable mur, étirant le prépuce à la base, jouant avec les lourdes bourses de son homme, prenant plaisir à décalotter la verge puissamment.
Elle pompait, devant son amant virtuel, elle savait qu'il suivait ses mouvements, peut-être même se masturbait-il à son rythme, celui qu'elle imposait à son mari. Elle fit saillir le gland, qui éclot comme un bourgeon du prépuce, puis d'un geste brusque, elle le recouvrit de la petite peau tendre et fripée.
Éric suivait en haletant le tricotage de sa verge par ces mains expertes.

Alors, d'une happée, Laurie engloutit le nœud tortueux comme une racine de buis, et se l'enfonça d'une poussée au fond de la gorge. Éric gémit sous la brutale succion de sa femme. Daniel avait l'impression qu'elle s'offrait à lui, qu'elle se comportait en véritable amante, lui dévoilant une partie des talents de sa sexualité. Cette fois, son érection fut immédiate. Il sortit fébrilement sa verge de son pantalon. Raide, elle le gênait. Sa main l'entoura convulsivement, et il se mit à se masturber doucement.

D'une main fébrile il fouilla dans les vêtements situés à côté de lui, et saisit une culotte. Il en entoura sa verge en continuant à se branler.
La bouche de Laurie coulissait sur la pine dressée, l'enfonçant dans sa gorge, la ressortant, la mordillant légèrement. Elle étirait les testicules, les massant, les roulant entre ses doigts. Parfois elle ressortait la tige en entier de sa bouche en la masturbant. Alors elle fixait le placard semblant lui dire : « Regarde ce que je lui fais, regarde ce que je pourrais te faire... »

Éric la surprit, le regard dirigé vers la menuiserie neuve :

- Tu l'aimes bien, ton nouveau placard, il est superbe !
- Oui chéri ! je l'adore.

Alors, à un train d'enfer, elle se mit à traire son mari sous les yeux de Daniel. Ses lèvres coulissaient autour du pieu planté dans sa bouche, la salive coulait, bavant sur son menton. Daniel observait, tétanisé. Sa main s'agita un peu plus sur sa verge raidie à en faire mal.
Éric eut un soubresaut. Un grand râle s'échappa de sa bouche pendant qu'il maintenait sa femme serrée contre lui, le temps sembla s'arrêter quelques secondes, puis Daniel vit sa belle-sœur déglutir rapidement, essayant d'avaler aussi vite les giclées qui lui arrivaient en bouche. Le salaud... il lui jutait dans la bouche et elle avalait.
Daniel sentit monter le spasme, il allait éjaculer, s'en était trop. Il noua rapidement le tissu autour de son gland, et gicla dans la culotte, en jets épais et gras. Il hoqueta silencieusement, se mordant les lèvres jusqu'à ce que les derniers spasmes s'apaisent.

- Mon dieu, Laurie tu suces toujours divinement ! déclara Éric
- Hmmm, et moi j'aime toujours autant te boire ! J'adore le goût du sperme, mais t'étais gorgé ce soir, je n'ai pas su tout avaler.
- Je sais... mais parfois je me demande si sous tes petits airs, tu n'es pas une autre petite garce qui s'ignore.
- Éric ! Tu es salace ce soir.
- Oui, c'est vrai, mais je sais que tu aimes ça même si tu ne dis rien.

Laurie avait l'air plus que gênée du sperme lui coulait du menton et s'égouttait sur sa poitrine.
Éric l'embrassa, récupérant la semence sur sa bouche. Il l'embrassa longtemps, amoureusement. Daniel vit son sexe encore dur. Les veines saillaient en zigzag tout au long de la colonne de chair.

- Mais, petite femme, j'ai encore envie de toi ! et ce soir j'ai bien envie de ton petit derrière !

Laurie eut un mouvement de recul.

- Ah non ! s'il te plaît, pas ce soir !
- Pourquoi pas, tu aimes bien cela, et tu me le demandes parfois aussi.
- Mais je ne suis pas préparée ! Puis...

Éric balaya l'air d'un grand geste :

- Tu es toujours prête pour ça, je le sais, et moi aussi, lui dit-il doucement.

Daniel jubilait. Il s'essuyait à la culotte, c'est un peu comme si lui-même avait éjaculé dans la bouche de la sœur de sa femme. Et maintenant son mari allait la sodomiser, devant lui sans le savoir. Et elle avait l'air de connaître et d'aimer cette pratique. Non ! Jamais elle ne le laisserait faire ça devant lui, devant son beau-frère ! Caresse bien trop intime !

Éric déclara :

- Ne t'en fais pas, chouchoute, doux comme d'habitude, mais je voudrais te l'enfoncer un peu plus loin que d'habitude.
- Non, Éric, s'il te plaît, pas ce soir. Le miroir... euh je veux dire il n'y a pas de miroir encore...
- Un placard, ça se fête, dit-il en riant, jusqu'au bout ! Miroir ou pas !

Daniel vit Laurie regarder dans sa direction, terriblement gênée. Son mari dévoilait sous ses yeux leurs habitudes sexuelles. Elle ne résista pas quand il la mit à genoux, jambes écartées, sexe ouvert.
Daniel voyait bailler ses lèvres humides de nectar, et juste au-dessus, la corolle fripée de son anus.
Éric se positionna derrière elle, déposant un peu de salive dans la raie de ses fesses. Laurie baissa la tête comme en signe de soumission, ayant l'air de dire :

« Regarde-moi, Daniel, il va m'enculer, tu verras sa verge s'agiter dans mon cul, me remplir... »

Puis son mari lui passa le gland dans la vulve, s'humidifiant aux liqueurs qui sourdaient de son intimité, et d'une poussée, il s'enfonça dans la chaude niche. Daniel vit la verge écarter les lèvres et s'engouffrer dans le fourreau profond de Laurie. Elle se laissait baiser, émettait de petits cris régulièrement, poussait les fesses en arrière. Daniel vit qu'elle ouvrait plus fort les jambes, comme pour s'étaler à son regard. Elle réalisait son fantasme et...avec son beau-frère !
Évidemment la sodomie n'était pas prévue au programme, mais elle devrait y passer ! Se refuserait-elle à son mari ?
Daniel sentit sa verge se raidir. Le gland lisse pointait, se dressait comme un champignon qui s'épanouissait. La petite culotte était poissée de sperme, mais il la gardait encore... l'envie n'en finissait pas.
Éric martelait, sec. Ses couilles claquaient contre les fesses de sa femme. Laurie s'ouvrait, s'écartait :

- Oh, oui, vas-y, ohhh, profond, plus loin ...
- T'en fais pas ma chérie, je n'ai pas fini.

Daniel n'en revenait pas, Laurie se lâchait, retrouvait ses origines, ses envies de femme. Se faire prendre, se faire remplir, sentir son corps envelopper la verge, la fondre en elle. Son mari la bourra pendant près de cinq minutes quand elle s'écroula sur le lit en proie à un orgasme ravageur.

- Debout ma belle ! s'écria Éric

Et la saisissant aux hanches, il la dressa sur ses genoux. Sa verge saillait comme un roc, son gland tuméfié semblait s'être changé en un soc de charrue, prêt à labourer, fouiller les sillons. Rapidement il positionna la tête de son gland devant l'anus de sa petite femme et se dressa sur ses jambes.
Accroupi, il laissait à Daniel une parfaite vision de la situation. Tant mieux !

- Non, Éric, pas ce soir ! pas ça ! je ne veux pas qu'il voit ça... non !
- Qu'il voit ça ! le placard sans doute !

Il pressa fermement sur l'œil étoilé, et d'une poussée, celui-ci s'ouvrit comme le diaphragme d'un appareil photo.
Le reste se déroula au ralenti, Daniel vit le sphincter se refermer après le passage du gland, et suivit la progression de la moitié de la queue dans l'anus de sa belle-sœur.

- Éric... ohhhh...
- Là, tu sens, ça rentre bien ! Ah, j'adore ça, et toi aussi... que tu es serrée ce soir.
- Oh ! pourvu... pas regarder, pas regarder, pas ça...dit-elle dans un souffle, non Éric, pas si loin ! t'es fou !

Daniel voyait la verge d'Éric progresser. L'anneau de chair devait l'étrangler et Laurie relevait la tête la bouche de plus en plus ouverte.

- Ah ma petite femme tu es bien étroite ce soir, mais je veux la sentir bien au fond pour une fois !
- Ohhh ... mon Dieu !

Daniel vit Éric s'arrêter, puis d'une simple poussée, il s'enfonça en totalité dans l'anus, dilatant totalement le sphincter étroit.
Laurie mâchouilla quelques mots, les lèvres plissées, sans bruit. Consciente de ce que voyait son beau-frère, elle était gênée, mais semblait hyper excitée.

Elle s'imaginait vue de dos, l'anus ouvert. Plantée en plein milieu des fesses, une queue sortait, raide, dure, enfoncée à fond. Si sa sœur savait ça !
Et c'est elle qui avait accepté la situation où elle se trouvait. Elle aurait pu mettre son beau-frère dehors il y a une heure ! Et depuis ce temps, le salaud, il la matait, nue, exposée, les yeux fixés sur son sexe. Elle gémit de plaisir.
Elle sentit le sexe qui s'était mis à coulisser lentement entre ses fesses.
Elle crispait ses muscles, enserrant la queue fouilleuse. Elle imaginait le regard de Daniel qui suivait les mouvements de la verge en elle, entrant, sortant, plissant et déplissant la barrière crispée de ses reins.
Il était trop tard pour dire non. Il avait déjà tout vu. Alors dans un soupir, elle accepta « le reste » et elle se laissa aller.

- Le reste ma belle ! je t'enfonce le reste !
- Tu es fou mon mari... mais j'aime ça...

Laurie coula sa tête dans l'oreiller, et se laissa besogner par son mari. Daniel le vit par petites poussées s'enfoncer dans le petit cul, puis prenant appui sur ses mains, il vit le reste de la bitte s'enfoncer à fond dans le rectum écartelé.

- Ahhhh, cria Laurie, pas si loin !
- Je suis à fond ma chérie.
- Éteint la lumière s'il te plaît !
- Non ma belle, j'adore voir ma queue dans ton cul ! C'est magnifique.

Daniel vit Laurie se résigner, s'offrir, s'écarter les fesses elle-même, se pousser en arrière pour se remplir le derrière entièrement.
La tige l'entubait, elle se sentait vaguement humiliée, mais terriblement excitée. Elle sentait qu'elle allait jouir à nouveau. Son mari allait lui gicler son foutre dans le cul, et ça devant quelqu'un qui regardait leur accouplement furieux. Doucement sa gêne s'estompait, elle s'offrait à présent, entièrement.
Dire qu'il lui suffisait de crier :
« Il est là, qu'il vienne, prenez-moi à deux », mais jamais elle n'oserait.

Les poussées la propulsaient sur l'oreiller en rythme régulier, huilé comme un métronome. Ça brûlait au fond d'elle-même. Son anus se crispa autour du pieu qui l'enculait, l'orgasme venait cette fois de son anus, irrité par le coulissement cadencé du nœud, du gland gonflé. Elle sentit monter son plaisir, l'envelopper, entourer la verge, l'irradier, c'était plus fort que d'habitude, plus puissant, la sensation se propagea dans son vagin, et elle cria :

- Ohhh, ça vient... ! Vas y... ahhh crache... crache devant lui !
- Ohhh, ouiiii, tiens...

Daniel avait suivi les scansions de la queue dans ce petit cul. Si ça pouvait être la sienne... mais ne rêvons pas... Il avait suivit les poussées rapides et profondes, le rythme saccadé et musical, rythmé par les heurts des couilles sur le sexe baillant. La vulve ouverte scandait les pulsions, les poussées, en s'ouvrant se refermant comme la bouche d'un poisson à court d'air.
Daniel entourait sa verge d'une main, il freinait sa jouissance en regardant ahuri la pénétration torride qui se déroulait devant lui.

Éric releva la tête en gémissant. Il enfonça encore puissamment sa verge dans les reins de sa femme, puis s'arrêta. Sa tête se relevait par à coups, secouée par l'orgasme. À chaque saccade semblait correspondre un jet de sperme.
Laurie explosa en criant, secouant la queue dans ses reins en spasmes furieux, se tordant, labourant les draps de ses mains.
Éric éjacula par saccades rapides, onctueuses, libératrices, inondant le rectum de sa femme de sa semence chaude.
Laurie acceptait les jets avec des petits gémissements langoureux, poussant ses fesses à la rencontre de la queue bienfaitrice.
Daniel vit Éric encore labourer consciencieusement les reins, plongeant lentement en eux, se vidant complètement, puis il s'écroula sur le dos en l'embrassant.

Daniel vit le sperme sourdre des fesses labourées, charruées, la queue toujours rivée en elle comme un soc dans la glaise. Alors, se mordant les lèvres il fit monter son sperme qu'il retenait depuis pas mal de temps, et à nouveau, il arrosa par giclées puissantes la culotte de Laurie.

Éric allongé s'endormait, la verge toujours plantée dans sa femme.
Laurie reprenait ses esprits, elle attendit cinq minutes, puis roulant sur le côté, elle repoussa lentement son mari. Un filet de sperme s'écoula sur ses cuisses.
S'assurant qu'il dormait profondément, elle se leva, et fit un petit signe à Daniel.

Délicatement Daniel ouvrit la porte. Laurie le doigt sur la bouche lui fit signe de la suivre. Entrouvrant la porte, elle l'invita à sa suite. Ils descendirent les escaliers ensemble. Dans le hall, elle se tourna vers lui :

- Alors, tu es satisfait ? Tu m'as vu baisée et même enculée ?
- Mais Laurie... tu en avais envie aussi...
- Je ne t'ai rien demandé, tu m'as sans rien dire un peu forcé la main. Qui t'as dis que j'aimais ça ?

Daniel se taisait, ennuyé. Il lui tendit la petite culotte qu'il avait gardée.

- Tiens, c'est à toi !

Laurie la prit et se la passa distraitement sous le nez.

- Mais t'as éjaculé dedans ! Elle sent le sperme, tu t'es masturbé en me regardant !

Elle regardait Daniel, la culotte sous le nez :

- T'es quelqu'un toi ! Je n'en reviens pas encore ! Et ce soir voilà que mon mari me sodomise ! T'étais aux premières loges, et tu es mon beau-frère ! Si ta femme savait ça !

Elle replongea ses lèvres dans la culotte sans rien dire, humant, et un sourire se dessina sur ses lèvres, puis avec cette petite moue coquine qui la caractérisait elle ajouta :

- Ton sperme sent bon, mon beau-frère, je devrais dire mon salaud de beau-frère, j'ai peut-être bien envie d'y goûter aussi. Mais laisse-moi le temps que je me fasse à cette idée ! Sentir ta queue dans mon ventre, je dois m'y faire, et peut-être aussi en parler à ma sœur... Je crois savoir qu'elle ne serait pas opposée... En tout cas, je n'ai jamais eu d'orgasmes de cette intensité !

Daniel se raidit...

Elle s'approcha de lui, et lui saisit la main. Elle était nue.
Il glissa ses mains sur ses fesses, sur son pubis en sueur, un de ses doigts chercha son anus ruisselant, et s'y insinua avec force. Alors, elle l'enserra, et relevant une jambe offrit ses fesses dégoulinantes de sperme, à son index fouineur.

- Tu es vraiment fou toi !

La fin du placard s'annonçait bien pour Daniel. Mais il y avait de bonne chance pour que demain il doive poser une cheville de plus...