J'aime ma femme.

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Proposée le 21/07/2008 par Bolo_CxRousse

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Quelle journée, mes aïeux !
Mon job est intéressant la majorité du temps. Il peut s'avérer même passionnant. Mais quand il s'agit de certains aspects... je vous assure qu'il n'y a pas plus rasoir ! Je ne supporte plus de travailler ainsi ! C'est bien d'être cadre à trente ans, mais il y a un revers à la médaille.
Je suis presque arrivé à la maison. Je vais immédiatement me déshabiller, prendre une bonne douche, et faire un gros câlin à ma petite femme pour oublier cette journée de merde !

Je n'arrive même pas à entrer convenablement la clef dans la porte, tellement j'ai hâte de retrouver ma bien aimée. Mes mains tremblent d'impatience, tant elles sont pressées de caresser le corps somptueux d'Anne-Marie. Je tente de faire le moins de bruit possible, quitte mes chaussures dans le vestibule, et trotte à pas de chat jusqu'à la chambre. Je ne veux pas qu'Anne-Marie m'entende, je veux lui faire la surprise. Je me déshabille rapidement dans la chambre. Je ne peux pas prendre de douche car ma délicieuse épouse m'entendrait et mon effet de surprise tomberait à l'eau.

Je m'achemine, nu comme un ver en direction de la salle de séjour. Mes yeux parcourent la pièce sans croiser âme qui vive. Mes sens sont en alerte. Je perçois un faible bruit en provenance de la cuisine.. J'entrouvre la porte et jette un regard à l'intérieur. Mes yeux se fixent instantanément sur le merveilleux derrière nu qui se trouve devant moi. Seul un petit cordon de tablier masque en partie la raie. Mes yeux descendent lentement sur les cuisses pleines puis ils contemplent un instant les fins mollets au galbe irréprochable. Mon regard remonte vers les courbes harmonieuses des reins. Il longe précautionneusement la colonne vertébrale dont je peux presque compter les vertèbres. Mes yeux s'arrêtent enfin sur la longue nuque élégamment surmontée d'un chignon lâche. Je ne me lasse pas d'admirer ma femme. Je l'aime du plus profond de mon être. Je la désire aussi bien charnellement qu'affectueusement.

Anne-Marie est en train de tourner une cuillère en bois dans une casserole fumante. Je m'approche d'elle à pas de loup. Quelle est belle, seulement vêtue de son petit tablier ! Je dépose un tendre baiser sur la nuque de ma bien-aimée. Elle ne sursaute pas. Elle ne semble pas surprise par ma présence soudaine. Elle se contente de tourner la tête pour déposer un doux baiser sur mon front. Je jette un coup d'œil au contenu de la casserole. Elle prépare une sauce béchamel. Mes yeux suivent le cheminement de la cuillère au fond de la casserole et mes mains celui des courbes voluptueuses autour des hanches. Mes lèvres sont attirées par le contact doux de ses épaules. Elles glissent furtivement sur la peau duveteuse du dos. Elles descendent graduellement le long de la colonne, en déposant un baiser sur chaque vertèbre. Mes mains caressent maintenant les mollets. Elles descendent jusqu'aux talons à la peau tendre. Mes baisers se dispersent sur les deux globes fessiers tandis que mes mains partent paisiblement à l'assaut des jambes par la face avant. Mes baisers enfin se focalisent le long de la raie culière. Cernées par les deux fesses dodues, mes lèvres butinent la peau moite, cherchant à se frayer un chemin au milieu de toute cette chair sensuelle. Mes mains caressent inlassablement la peau douce qui se trouve à l'intérieur des cuisses. Elles s'aventurent en direction de l'aine mais contournent lascivement le fin duvet quand elles le sentent au bout des doigts. Mes lèvres ont atteint leur objectif. Elles embrassent amoureusement la petite bague fermée qui palpite sensuellement sous mes baisers. Mes doigts furètent dans les poils follets du pubis. Ils se font peigne pour tenter de les lisser. Mes mains n'ont plus de contact avec la chair à la tiédeur pourtant rassurante. Seuls mes doigts semblent posséder une vie propre. Ils arrangent harmonieusement les poils dans le même sens. Ils préparent le lieu pour plus tard. Mes lèvres sont maintenant soudées à l'œillet mignon et réceptif. Ma langue contourne sensuellement les muqueuses. Sa pression se fait de plus en plus présente. Elle passe et repasse devant le petit trou sans chercher, pour l'instant à y pénétrer. Mon majeur s'est complètement abandonné le long de la fente qu'il recouvre de toute sa longueur. Il n'est pas complètement immobile. Il se meut sous forme de vagues sensuelles. Il accentue la pression du bas de la vulve, jusqu'en haut des grandes lèvres ; là où se niche le clitoris qui commence à se durcir. Ma langue noue amoureusement un tendre baiser avec le bouton de rose qui s'est ouvert pour lui laisser passage. Mon doigt adapte la vitesse de sa reptation aux réactions de l'œillet que ma langue honore.

J'entends la respiration de mon amour qui s'amplifie. Tous mes sens sont à l'affût du moindre indice. Mon majeur glisse doucement le long de la fente lubrifiée. Je sens le chaud liquide dont il est enduit maintenant. Des ondes de plaisir le traversent pour me parvenir en une multitude de sensations douces. Ma langue tourne amoureusement dans le conduit détendu. Ma bouche noue un long et tendre baiser avec cette partie si intime de mon adorée. Mon doigt s'est frayé un passage sans difficulté. Il caresse maintenant les muqueuses saturées de liquide chaud. Il entre et sort en prenant bien soin de ne jamais exercer de pression au même endroit. Ma langue tourne inlassablement dans l'adorable cavité. Elle ne se permet de répit que pour me laisser respirer. Mon doigt est maintenant rejoint par un index fureteur. Ils enchâssent entre eux, le mignon clitoris afin de le libérer de son capuchon. Je sens au bout de mes doigts, les frémissements du petit organe de chair. La respiration, au-dessus de moi s'accélère, annonciatrice de plaisirs imminents. L'œillet bistre bat la cadence maintenant. Il se conforme au rythme que mes doigts impriment sur l'organe sensible complètement libéré de sa gangue de chair. La respiration devient haletante et beaucoup plus bruyante. Je sens les muscles des cuisses se raidir sous la caresse de ma main droite. Tout à coup, ils semblent fléchir en même temps que je sens la pression de l'anus s'accentuer sur mes lèvres. Une longue plainte étouffée résonne dans la pièce. Ma main est instantanément inondée de plaisir qu'elle me transmet sous forme d'une douce chaleur moite. Ma langue est évacuée naturellement par la crispation de l'œillet qui semble vivre vouloir participer à la montée du plaisir. Tous les muscles se relâchent et j'ai juste le temps de me lever promptement pour soutenir ma femme qui s'effondre au bord de l'évanouissement.

Nous restons dans les bras l'une de l'autre. Il n'y a plus que le bruit des bulles qui percent la sauce au fond de la casserole. Nous vivons l'un et l'autre un intense moment de bonheur. De ces petits bonheurs qu'on a trop tendance à négliger à cause de leur modestie. Anne-Marie tourne son visage vers le mien. Ses lèvres douces se posent sur les miennes. Sa langue se fraie un passage pour venir en contact avec la mienne. Je ressens comme une onde qui m'électrise la colonne vertébrale de la nuque jusqu'en bas des reins. L'onde semble stagner à cet endroit. Cette sensation est tellement forte, qu'elle en est presque douloureuse. Le contact doux de la langue de ma femme sur la mienne décuple cette sensation de plaisir. Anne-Marie m'embrasse avec une sorte de fougue impassible. Notre baiser se prolonge sans que je puisse déterminer une échelle de temps. Dure t'il depuis une minute ou une demi-heure ? Je ne saurais le dire.

La bouche d'Anne-Marie se désolidarise de la mienne. Elle recule son visage souriant et me contemple un instant. Je peux lire dans son regard tout l'amour qu'elle ressent pour moi. Ses yeux balaient mon visage de droite et de gauche. Son sourire radieux me comble de joie. Elle dénoue ses bras qui enserraient ma nuque. Elle se tourne vers la casserole et la déplace sur une plaque éteinte.

« La sauce béchamel est à refaire. Ce n'est pas grave, nous avons tout notre temps. Voudrais-tu la préparer pendant que je m'étends un peu sur le sofa ? Je suis épuisée ! Je n'ai plus vingt ans, moi ! J'ai quatre fois cet âge ! »