Burning Youth (1)

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Proposée le 21/04/2008 par ethersmile

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Quand j'étais jeune, j'étais ce qu'on appelle une vicieuse. Maintenant que je suis plus rangée, je ressens le besoin de "ressortir" certaines histoires, donc autant le faire ici. Voici donc le premier chapitre de Burning Youth. En espérant que vous aimerez.



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BURNING YOUTH - La nuit

J'avais 15ans, peut-être 16. A l'époque, je n'avais pas de copain, et à part quelques calins, je n'avais aucune idée de ce qu'était vraiment "la chose". Non pas que j'étais timide, ou réfractaire à cette idée, juste que ce n'était peut-être pas le bon moment, la bonne personne. Passons.
Imaginez moi: jeune brune mal coiffée, jean trop large, chemise trop large, sur un débardeur sans soutif, le plus souvent du temps. Pas maquillée, sauf pour me la jouer "Robert Smith" des Cure. A la place des boysband, à la mode à l'époque, les miens s'appelaient Joe Strummer and les Clash, Sonic Youth ou bien My Bloody Valentine. Ce qui faisait du bruit, ça me plaisait. Alors j'ai commencé à chanter, et à faire de la basse.

A l'époque, je chantais des textes d'humour noir ou d'humour à l'anglaise, sur de lourdes notes de basses électrique. Mon père tenant un bar, il m'offrit la première possibilité de chanter sur scène. Ce fut foutrement court, mais assez pour me faire remarquer par Sébastien, un guitariste chanteur.
Il arriva après le "concert" et on après quelques échanges de politesse, on monta un groupe du nom de Burning Youth.


On devint rapidement amis. Pas plus, parce qu'il était déjà majeur, et qu'à cet âge là mes parents n'auraient pas voulu. Mais aussi parce qu'il semblait déjà casé, même si nous n'en parlions jamais. Le problème, s'il en était un, c'est que Seb était foutrement mignon, et que moi, mes hormones me titillaient.

Puis vint une fête, anodine si l'on puis dire. A l'époque, nous ne jouions que dans les halls d'entrées, le bar de mon père ou chez les amis. Le show se déroula bien. Juste des potes à moi, de bonnes amies pour un total d'à peine une douzaine de personnes. Nous avons repris "I fought the law" des sus-cités Clash, et d'autres classiques tout aussi punks. Arrivés à une heure passée du mat'. Le voisin menace d'appeler les flics, donc on stoppe, comme il était prévu de toute manière. Chacun se couche ou il peu, et ainsi finit la soirée.

Et justement non.
Il a fallut que j'ai foutrement pas de chance pour qu'il ne me reste qu'un lit à partager avec Seb. Je demandai vaguement à droite à gauche si un lit ou un canapé restait, mais l'alcool aidant, je me coucha bien rapidement à ses côtés, un simple drap pour couverture.
L'heure tourne. Il ronfle, je comate mais ne dors pas. Un léger "Hey mec tu dors?" . Rien. Je me redresse et regarde la pièce, très vaguement éclairé par les volets mal fermés. On approche les 3/4h du matin. Il fait de ces nuits ou l'ont juste les silhouettes. Dans notre pièce, qui s'avère être un petit salon parisien, il y a Loïc, orléanais complétement défait par l'alcool ou autre chose. Dans l'autre coin, Simone. J'aurais pu dormir avec elle, mais elle a déjà du mal à tenir sur le canapé trop étroit pour ses 110 kilos. Donc je reste finalement couchée. Et là, le malheur. Ma main vient effleurer ce qui s'avère être la peau de Seb. Son ventre. Son Tee Shirt à remonté dans son sommeil, et je touche à présent ses pectauraux, ou plutôt, l'endroit ou il devrait en avoir. Mais ce n'est pas gênant, sa peau est lisse. Je commence, malgré moi, et contre toute mes pensées à caresser du bout des doigts son torse. Il dort à poings fermés. Mon coeur bat la chamade, je ne sais plus quoi faire. Je vais déposer mes lèvres sur mon nombril, en me disant "c'est bon, on s'arrête là". Je ressort la tête de dessous la couverture de fortune, avant d'y replonger deux minutes plus tard. Le mal est fait:
J'ai envie.
Pour la première fois de ma vie, je me sens "chaude" comme on pourrait dire. L'ivresse aidant à l'action, je passe mes lèvres sur son ventre brûlant, et très vite, je réalise que s'il se réveille, je passe clairement pour ce qu'on appelle une salope. Une personne sensée aurait dit de s'arrêter là, avant qu'un drame n'arrive. Le contraire aurait été de la stupidité pure et dure.
Je suis très stupide.
Dans ma tête, le raisonnement parait logique "plus vite je ferais, moins il aura de chances de se réveiller. Encore aujourd'hui, je n'arrive pas à trouver ou j'ai trouver les pulsions nécessaires dans le corps d'une préado pour défaire si discrètement les boutons de jean's du monsieur dans le noir complet. J'embrasse sous son nombril, là ou les poils de "son jardin secret" commence à rejoindre un autre "secret", justement. Je suis complètement rouge et gênée, je le sens. Mais je continue et bientôt, son caleçon heureusement trop large est baissée.

Je sais que je suis devant son sexe.
Il est là, devant moi. Je m'approche, juste par "curiosité" pensais-je. Et très vite, je sens l'objet de mes désir toucher le bout de mon nez. C'est trop tard pour reculer. Je le prend entre trois de mes doigts, me disant juste que quelques caresses ne feront de mal à personne. Ce que je fais. C'est foutrement agréable, et ça me détend, je suis rassurée. Avant que je ne constate une chose qu'on ignore à 15ans. Un homme, ça bande en dormant. Me voilà donc devant son pénis, dur et vertigineux: j'en devine les formes. Un baiser. Sur le sommet. Puis un autre, à la base, et d'autres qui suivent le long. C'est vraiment fichu. Je capte ce que je fais bien trop tard: La voilà dans ma bouche. Elle glisse, ressort, est humectée par ma salive. Ma langue joue avec son gland comme si j'étais la plus pro des actrice porno. En d'autres termes: Je lui suce la bite. Je n'arrive pas à expliquer ce geste, mais, quelques secondes après, dans un élan de lucidité, je veux me retirer... mais je ne peux:
Sa main est posée sur ma tête: il s'est reveillé.

Que faire? Que faire ? Que faire? Sa main m'incite à continuer? Tant pis! Il est des fois ou il faut admettre qu'on est piegé, et que la seule manière d'en réchapper, et de faire comme si de rien n'était, comme si tout était voulu. Aussi, je décide de continuer. J'y vais plus certainement. Je suce vraiment, rapidement, et tant pis pour les bruits de succions. Je lèche, la prend dans ma bouche, j'ai vraiment l'impression de tourné un porno foutrement mal foutu. Il carresse mes cheveux, emet de petites respirations haletantes... Au final, c'est très agréable, je joue le jeu. Perdu pour perdu, salope pour salope: je la prend entierement en bouche, le branlant à la base. Je me sens vulgaire. A l'interieur de ma tête, résonnent uniquement des phrases blasphématrices comme "putain, je suce sa putain de bite", "J'ai envie qu'il me lèche le cul", "je vais le faire spermer sur ma langue" etc. J'ai honte, et prend du plaisir en même temps. Cependant, Sebastien est un gentleman dans l'art. Il m'arrête avant de jouir. J'en demandais pas tant. Je remonte, surprise, très surprise. Il me sourit. Et là, en quelques mots de sa part, ce que j'estime être la conclusion à tout ça:

" Ni vu, ni connu, hein? On en reparlera pas, si tu veux... "


FIN