Je suis bisexuel : 10) ...et après les vacances

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Proposée le 3/02/2014 par CAVAL

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Résumé : Marc a rencontré dans un centre naturiste un jeune couple. Il partage le temps des vacances d'agréables moments avec le garçon, Gérard qu'il convertit à la bisexualité, et avec la fille Stéphanie qui accepte le libertinage. Ils forment ainsi un bien joli trio.


10)... et après les vacances.


Le séjour dans ce centre naturiste touchait à sa fin et je compris tout de suite que Stéphanie avait accepté certaines pratiques parce que justement nous étions en vacances, mais qu'une fois que nous serions rentrés dans la capitale, les choses reprendraient un cours naturel : finis les trios, fini l'échange des partenaires, finie la bisexualité et autres plaisirs que nous avions partagés. J'en étais désolé, car j'avais trouvé en Gérard un compagnon tout à fait agréable. Comme moi il aimait les femmes tout en appréciant le contact des hommes. Plus exactement, il acceptait et recherchait mon contact ; il n'avait jamais eu d'expérience avec un autre homme que moi et durant les jours où nous avons vécu nus dans le centre, il ne chercha pas d'autres partenaires sexuels de son sexe. Je crois même qu'il ne fut à aucun moment attiré par un autre mâle. Or, ils étaient nombreux, beaux, nus et avec des apparences physiques très attirantes.
Au fil des jours, j'avais pu constater que nos rapports avaient atteint un autre stade que celui de la simple expérience sexuelle : il éprouvait pour moi de réels sentiments et moi-même je concevais une réelle inclination pour lui. Ce mouvement était bien plus grand en tout cas que celui qui m'attirait vers sa compagne, qui n'était pour moi qu'une partenaire sexuelle, rien de plus.

Trois mois après notre retour, alors que je n'avais plus aucune nouvelle du couple, Gérard me contacta :
- Marc, j'aimerais te voir, j'ai certaines choses à te dire.
- Viens donc chez moi samedi soir. Stéphanie sera la bienvenue également.
- Elle ne viendra pas. Je t'expliquerai.

Il arriva donc seul, comme convenu et me dit :
- Marc, je dois te raconter les événements qui se sont déroulés depuis que nous sommes rentrés de vacances. Tu as bien compris que la vie que nous avions menée dans le centre naturiste était révolue.
- Oui, j'ai bien ressenti, lorsque nous nous sommes quittés, que Stéphanie voulait mettre fin à cette parenthèse amoureuse ou tout au moins sexuelle. Ce fut un grand désappointement pour moi.
- Tout comme pour moi. Puisque j'aimais beaucoup Stéphanie, j'ai accepté son choix, me disant que même si j'avais goûté aux plaisirs de l'homosexualité avec toi, je pourrais certainement m'en passer. J'avais vécu durant de nombreuses années avec des filles, sans aucune attirance pour les hommes.
- Tu ne pouvais pas juger ce que tu ignorais.
- Oui, mais je me dis aussi qu'elle changerait peut-être d'avis. Trouvant trop de monotonie dans la vie d'un couple régulier, elle aurait pu désirer plus de fantaisies et me demander de revenir à des pratiques sexuelles plus libres. J'ai même souhaité un instant qu'elle trouve une copine lesbienne.
- Et comment a évolué son comportement ?
- Les choses ne se sont pas améliorées, bien au contraire. Elle se refuse de plus en plus à moi. Nous en sommes arrivés à deux rapports sexuels par semaine et toujours à ma demande en plus, elle ne fait jamais le premier pas. Inutile de te dire qu'on ne remet jamais le couvert ; c'est la politique du dos tourné après la position du missionnaire et certainement pas pour que je la prenne par derrière. Et dans ces rapports, on ne peut plus conventionnels, je sens bien qu'elle subit plus qu'elle ne participe avec joie, avant elle aimait faire l'amour.
- C'est le moins qu'on puisse dire. J'ai pu contacter constater moi-même, qu'elle soit entre tes bras ou entre les miens.
- Je n'arrive plus à la faire jouir, alors qu'avant je n'étais pas un mauvais amant. Elle est devenue comme frigide.
- Tu as une explication de cette transfiguration ? Stéphanie semblait très réceptive à toutes les caresses sexuelles. D'après ce que tu m'avais raconté, avant même que je fasse votre connaissance, elle était assez attirée par les choses de l'amour. Même si elle voulait retrouver une vie sexuelle beaucoup plus ordinaire, cela n'explique pas un dégoût du sexe à ce point et soudain.
- Si je savais pourquoi elle ne veut plus de moi, cela m'aiderait à l'accepter et peut-être trouverais-je la solution pour qu'elle retrouve appétit à faire l'amour.
- Tu as essayé de parler avec elle ?
- J'ai tout essayé : la discussion, elle se ferme comme une huître ; la douceur, elle reçoit mes caresses sans réagir ; la fougue, j'ai l'impression de la violer... Rien n'y fait.

Mon ami paraissait totalement désemparé. Il trouvait avec en moi une oreille attentive et pleine de compassion.
- Mais ce n'est pas tout, continua-t-il. Il y a un mois, alors que notre couple ne me donnait plus aucun espoir de sensualité, je me suis dit qu'un rapport homosexuel me ferait du bien. Je pensais retrouver ainsi les sensations que j'avais eues avec toi. Excuse-moi de ne pas m'être tourné vers toi.
- Tu es libre Gérard, dis-je, même si je ressentais un petit pincement au cœur, nous ne nous étions rien promis.
- En fin de compte, ce fut un fiasco complet. Je n'ai ressenti aucun plaisir, ni par les caresses, ni lors des fellations, ni lorsque je l'ai sodomisé. Je ne raconte même pas lorsqu'il m'a sodomisé, là on peut vraiment dire qu'il m'enculait, enfin qu'il me défonçait littéralement. J'ai gueulé, non de plaisir, mais de douleur. J'ai quitté ce mec complètement détruit physiquement et moralement. Heureusement que j'avais exigé d'avoir un rapport protégé avec lui. Je me disais qu'avec toi j'avais joui, j'avais ressenti du plaisir, que nos étreintes, même les plus chaudes, n'entraînaient qu'un minimum de douleur qui rapidement se transformait en extase. Pourtant, tu es un homme, comme l'était mon partenaire. Quand je l'ai quitté, j'en étais à me dire, plus jamais je ne baiserai avec un mec.
- Tu as dit à Stéphanie que tu avais essayé de refaire l'amour avec un homme ?

- Non. Mais quelques temps après, je lui ai dit que j'aimerais renouer des relations avec toi.
- Ce sera sans moi, m'a-t-elle répondu.
Je lui ai répondu :
- Je ne te demande pas de participer. Ce que je voudrais simplement, c'est pouvoir poursuivre avec lui les relations homosexuelles auxquelles il m'a initié. Rien de plus !
Je l'ai sentie troublée parce que je venais de dire et pour enfoncer le clou j'ai ajouté :
- Vu ce que sont devenus nos rapports intimes, j'ai le choix entre deux possibilités : 1° Prendre une maîtresse et là je sais que tu ne pourras pas l'accepter. Non seulement tu m'en voudras, mais en plus tu le supporteras très mal. Or je ne veux pas te faire souffrir. 2° Renouer avec un homme pour des relations qui sont différentes de celles que je pourrais avoir avec une femme et que je ne conçois pas comme une duperie. Si je fais l'amour avec Marc, je ne te tromperai pas.
Elle était furieuse :
- Ah ! Parce que là ce n'est pas seulement de la baise, c'est de l'amour, de mieux en mieux. Mais qu'est-ce que je fiche avec un PD ! Je n'en crois pas mes oreilles : mon copain aime un mec ! Ce n'est pas vrai ? dis ? dis-moi que ce n'est pas vrai ?
- Oui, j'éprouve des sentiments pour lui.
Je sentais qu'elle s'énervait et je ne faisais rien pour la calmer me disant qu'il valait mieux crever l'abcès immédiatement. C'est alors qu'elle m'a dit :
- Je crois que tu ne m'as très bien comprise. Lorsque je te dis que ce sera sans moi, cela veut dire qu'il te faudra choisir entre lui et moi. Je refuserai tout contact avec un sodomite. Nous ne sommes plus en vacances, nous ne sommes pas dans une autre vie où tout est possible. Je ne veux pas qu'autour de moi, avec ou sans moi, ce soit tout et n'importe quoi. Vas voir Marc si tu veux, mais je te préviens, si tu renoues avec lui, tu ne me toucheras plus jamais, tu ne me verras même plus.

- C'était quand cette discussion ?
- Cette semaine, la veille du jour où je t'ai appelé.
- Et que vas-tu faire ?
- Marc, voudrais-tu redevenir mon amant ?
- Cela m'ennuie vis-à-vis de Stéphanie. Je ne voudrais pas casser définitivement votre couple.
- Oui, tu ne ressens plus rien pour moi ?
- Ne dis pas ça, c'est totalement faux. J'ai éprouvé avec toi des plaisirs qui resteront gravés dans ma mémoire et de renouer avec toi me ferait très plaisir. Mais si Stéphanie ne veut pas et c'est un réel problème.
- Entre Stéphanie et moi c'est déjà fini.
- Comment cela ?
- Le soir même elle me refusa le lit conjugal et j'ai couché sur le canapé. Hier soir, lorsque je suis rentré du travail, sur le palier il y avait deux valises avec mes affaires. J'ai sonné à la porte. Je suis persuadé qu'elle était dans l'appartement, mais elle ne m'a pas ouvert.
- Où as-tu couché ?
- Dans un petit hôtel. Demain, je vais à la campagne où mes parents avaient ont une grande maison pour y habiter. Alors, redevenir ton amant ne signifie pas que mon couple va voler en éclat.

Je m'approchai alors de Gérard et le pris dans mes bras. Nous échangeâmes un doux et sensuel baiser, nos salives et nos langues se mêlant. Mes mains se dirigèrent vers la boucle de la ceinture de son pantalon, je la défis, je fis sauter le bouton, je zippai la fermeture éclair et je descendis le futal et le boxer dans un seul mouvement. La belle queue dénudée de mon amant, l'objet de mon désir, commençait à grossir. Je la pris en main, la branlai délicatement. Je me mis à genoux devant lui et commençai à parcourir du bout de la langue le gland d'où une petite goutte perlait.
- Oh, cela fait plusieurs semaines que Stéphanie refuse de me sucer. Que c'est bon. Continue Marc.

Je lui fis une fellation longue et jouissive, alternant les succions, les cajoleries, les agacements, réduisant le tempo lorsque je sentais sa jouissance proche. Pour éviter qu'il éjacule trop vite, je disposais mes mains de telle façon à retarder son orgasme, mais sans diminuer son plaisir. Il se laissait faire, s'abandonnant totalement à moi. Tout en le suçant, je le déshabillais totalement, ainsi il se trouva nu devant moi, le sexe dressé.
Puis, ce fut à moi de me dévêtir ; c'est avec soulagement que je libérai mon sexe du slip dans lequel il se trouvait vraiment à l'étroit.
Enfin, je laissai mon amant juter dans ma bouche, recevant son foutre chaud dans la gorge. Une fois qu'il eut fini d'éjaculer abondamment, je vins l'embrasser en mélangeant nos salives et surtout le sperme que j'avais pris garde de ne pas avaler entièrement.

Sans un mot, je le pris par la main et le fis entrer dans ma chambre. Là, je le sodomisai avec une douceur infinie afin qu'il oublie définitivement le partenaire qui l'avait « enculé » et qui l'avait « défoncé ». Son corps se tendit comme un arc et il ne fut pas long à obtenir un orgasme anal. Je continuai à pratiquer des va-et-vient dans son fondement alors qu'il jouissait comme un fou.
Enfin, je sortis pour répandre mon foutre sur son ventre.

Cette nuit de nos retrouvailles était loin d'être finie et Gérard se consacra divinement à me donner du plaisir ; il n'avait rien perdu de mes enseignements. D'autres jeux sexuels nous ont occupés encore de longs moments. Nous nous sommes finalement endormis l'un contre l'autre, nos corps enchevêtrés à n'en faire plus qu'un seul en osmose totale.


Le lendemain matin, je me suis réveillé le premier. J'ai regardé Gérard endormi, la queue au repos, le corps abandonné. Il était presque émouvant ainsi, sans défense, abandonné par la femme qu'il aimait, ne sachant que faire de sa vie, venant chez moi pour chercher une bouée de sauvetage.
J'allai dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner.
Lorsqu'il entra dans la pièce, je ne pus m'empêcher de l'admirer : il était resté tout comme moi nu sans se couvrir, le corps svelte, harmonieux, son sexe au repos avait quelque chose d'espiègle et de rassurant à la fois. Je lui dis sans réfléchir :
- Tu es beau.
- Que devrais-je dire lorsque je vois ton corps. Toi tu es sublime, voilà tout. Mais en plus tu es totalement à l'aise lorsque tu es nu, beaucoup plus que moi.
- Pourtant, tu t'es levé et tu arrives nu dans la cuisine.
- Oui, parce que je savais que cela te plairait. Je ne me trouve pas beau nu. Tandis que toi, c'est merveilleux, c'est naturel et en même temps terriblement troublant, érotique. C'est d'ailleurs cette beauté qui m'a attiré la première fois que je t'ai vu sur la plage.
- Il y avait peut-être autre chose, je n'étais pas le seul homme nu et d'autres étaient beaucoup mieux foutus que moi.
- Oui, je ne sais pas, j'ai aimé regarder ton sexe, regarder ton corps, comme jamais je ne l'avais fait auparavant avec un homme. J'ai aimé également que tu me regardes, non comme un homme, mais comme un mâle que tu désirais.
- J'aime te voir nu, dis-je, j'aime ton corps, ton torse presque imberbe, ton pubis poilu avec ta queue qui attire le regard, qu'elle soit au repos ou dressée de désir. J'aime beaucoup également, tes bourses imposantes et remplies de sperme. Tu es un être d'exception.
- Me vois-tu seulement comme un partenaire de tes jeux sexuels ?
- Je crois que j'éprouve pour toi bien plus qu'une attirance sexuelle en définitive. J'ai envie de toi lorsque je te vois, lorsque tu es nu devant moi, lorsque ta verge commence à gonfler comme c'est le cas maintenant. Tu peux voir que je suis dans le même état et que mon sexe indique le désir que j'ai pour toi. Pourtant, je crois qu'il y a autre chose, un véritable sentiment, celui de me sentir bien avec toi, de partager tout avec toi. J'ai envie de revenir à la maison après le travail et d'avoir la joie absolue de savoir que je vais passer la soirée avec toi, la nuit aussi et chaque week-end en ta compagnie.
- Marc, je t'aime. Je ne conçois pas de faire ma vie sans toi.

Nous étions sur la même longueur d'onde.


Tout alla très vite par la suite. Un mois après, j'emménageais dans la maison que lui avaient laissée ses parents, à la campagne, dans le sud de la région parisienne. Je pus trouver un travail dans une entreprise de l'Yonne, toute proche. Quant à lui, il pouvait faire une bonne partie de son activité en télétravail, ne se rendant sur Paris qu'une ou deux fois par semaine. Nous étions donc loin de Paris, tout en étant fort proche de la vie qui s'y déroulait. Ainsi pouvait-on rester en relation avec des amis gays, sans pour autant entrer dans une mouvance d'échangisme qui existe dans cette communauté et que je n'appréciais pas. Nous voulions vivre comme un couple normal, fidèle, même si nous étions deux hommes.

Cependant, nous étions bisexuels, aussi s'était-il établi un code entre nous. Si nous faisions la rencontre d'une femme, cela ne devait en rien changer nos habitudes, ce serait à elle de s'adapter à notre façon de vivre et d'accepter nos préférences sexuelles. Nous avions longuement parlé de cette possibilité :
- Gérard, toi comme moi, nous aimons les femmes. Un jour ou l'autre je pourrais rencontrer une femme et toi aussi. Il ne faut pas que cela brise notre amitié et le plaisir qu'on éprouve à être l'un avec l'autre.
- Tu penses qu'une femme pourra accepter notre homosexualité.
- Je pense que cela est possible. Si elle a l'esprit ouvert, elle pourra comprendre. Mais il ne faut pas que ce soit comme avec Stéphanie. Une situation d'une femme avec deux homosexuels n'est pas viable sur le long-terme. Une seule femme pour nous deux, ce serait ouvrir la boite à pandore avec tous les maux : la jalousie, la compétition, la duplicité, la méfiance. Notre amour l'un pour l'autre ne pourra pas résister à un tel assaut de problèmes. Il faut que nous ayons chacun une femme.
- Tu veux dire que nous ne ferons pas de trio.
- Oui, pas de trio, pas d'échangisme. Si tu trouves une compagne à ton goût, tu emménages avec elle dans une partie de la maison. Si je trouve une compagne, j'emménage dans l'autre partie.
- Le plus dur sera de les persuader qu'on peut les aimer tout en continuant à faire l'amour tous les deux.

C'est dans cette optique que nous avons organisé la maison que nous occupions. C'était un bâtiment tout en longueur. En son milieu se trouvait la cuisine que nous avons maintenue commune et qui communiquait donc avec les deux parties. De part et d'autre il y avait un salon-salle à manger et une salle de bain. Ainsi chacun pouvait garder son intimité. A gauche, ma partie, un escalier accédait à une mezzanine sur laquelle j'avais installé ma chambre. De là un couloir desservait la mezzanine et trois chambres, celle de Gérard, celle où nous faisions l'amour et une pièce avec un lit, mais non occupée. Toutes ces pièces étaient situées sous la toiture. Au milieu de ce passage, une porte différenciait les deux logements, même si elle n'était jamais close, ni d'un côté, ni de l'autre.

Ainsi nous pouvions vivre en commun, tout en gardant une certaine indépendance, notamment si une femme venait à partager notre vie.

Des rencontres féminines, Gérard et moi, nous en fîmes.


A suivre

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