La Cellule

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Proposée le 14/01/2014 par charline88

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Ils sont venus, la porte s'est enfin ouverte et j'ai vu un peu de lumière. Depuis combien de temps suis-je ici ? Je n'arrive pas à le savoir vraiment. Un jour, deux, dix, comme faire, le temps dans le noir complet ne semble plus du tout le même. Ils sont entrés à deux dans la cellule borgne ou je suis enfermée depuis que tu m'as amenée ici, dans cette maison perdue en pleine campagne.

Quand nous sommes arrivés, ils m'ont pris par le bras et m'ont menée jusque dans cet endroit que je ne quitte plus. Quand j'ai des besoins à faire, je frappe à la porte et dans l'obscurité quelqu'un que je ne vois même pas me dirige vers des toilettes. Je dois faire devant eux, toujours dans le noir. Ils me donnent le papier et je suis reconduite dans mon antre. Les repas que l'on me donne sont aussi pris dans la solitude et dans le noir. Je mange avec mes doigts, personne ne me donne de couverts.

Mais ils sont venus et je vois enfin un peu de lumière. Deux hommes, grands, bien bâtis, sont là devant moi. L'un d'entre eux m'ordonne de me déshabiller. Je n'ai pas envie de lui obéir et une gifle m'arrive sur la figure, violente, faisant tourner ma tête sur le côté. Mes larmes montent immédiatement à mes yeux et elles commencent à couler sur mes joues.

- À poils, et fissa, sinon ça va être ta fête !!!

Mes mains tremblent, mais elles montent vers les boutons de mon corsage. Dès que je l'ai retiré l'autre le prend. C'est au tour de ma jupe de passer dans les mains de l'homme. Je passe mes bras dans mon dos, cherchant l'agrafe du soutien-gorge et il part également rejoindre mes autres vêtements. Je reste ensuite plantée comme un grand tournesol sans faire un geste. C'est rapide, ma seconde joue reçoit aussi une baffe bien sonnée. Entre mes doigts, l'élastique de ma culotte commence à être tendu et je descends le dernier bastion de ma pudeur. Je suis nue comme un ver devant ces deux hommes qui me regardent.

- Tourne-toi, regarde devant toi, salope.

Je fais ce que l'on me demande. L'homme qui tient mes habits, les poses sur une sorte de valet de nuit qui se trouve hors de ma chambre. Il revient vers moi avec dans les mains des bracelets de cuir. Ceux-ci sont serrés sur mes poignets et sur mes chevilles. Ensuite c'est sur mon cou que l'on appose un collier de la même matière. Me voilà harnachée pour je ne sais quelle ignominie à venir. Dire que c'est toi, toi l'amour de ma vie qui m'a amenée ici et qui me donne à ces gens que je ne connais pas. Forcée de me dévêtir, quelle humiliation, entendre les mots orduriers et crus qui sortent de la bouche de ces hommes me donne l'impression que tu m'as abandonnée.

Maintenant mes avant-bras sont tirés dans mon dos et reliés entre eux par les bracelets.
Mes regards sont tous tournés vers cette pièce qui est sans fenêtre, minuscule. Un lit dont la tête et le pied sont faits de fer rond occupe presque tout l'espace. Les hommes quittent la pièce et je suis de nouveau plongée dans le noir. C'est encore dans l'obscurité que l'on apporte un plateau-repas. Mes mains sont détachées pour que je mange, mais je sens la présence de quelqu'un malgré la nuit totale qui m'entoure. Je mange le pain et bois l'eau que l'on m'a donné. Bien longtemps après que j'ai fini ce modeste repas, une lumière tamisée vient éclairer d'un halo pisseux, la carrée où je suis détenue.

La porte s'ouvre encore une fois et les deux hommes déposent devant le lit où je me suis recouchée, une sorte de table, un bloc de papier, un crayon de bois. Celui qui m'a giflé me demande de me mettre assise. Pour éviter une nouvelle beigne, je m'exécute immédiatement. Ensuite il me donne des ordres.

- Voilà de quoi écrire et sur le papier On veut que tu écrives ce que tu as déjà fait en matière de sexe, ce que ton mari te demande, ce que tu lui refuses, ce que tu lui donnes, ce qu'il prend sans ton avis. Je reviens dans deux heures et si ce n'est pas fait attends-toi à une raclée dont tu te souviendras longtemps.

De nouveau seule au monde avec pour seule compagne, une feuille de papier, je me remets à pleurer. Je prends quand même le crayon et je commence à réfléchir. Comment écrire sur ce papier comment je fais l'amour avec toi ? Je débute par la position du missionnaire, puis je parle de la levrette, ce sont les positions que tous les couples adoptent au moins une fois pendant leurs ébats. Puis je parle aussi de tes caresses, je me remémore ta façon particulière de ma manger la chatte, de lécher mes lèvres, de laisser glisser ta langue le long de ma fente. Mais comment traduire en mots ce que tu me fais si bien ?

Exercice difficile que de retracer sur du papier les pratiques amoureuses de notre couple, je n'ai cependant pas envie de recevoir encore des coups. Alors je commence à tracer les lignes qui disent comment tu me baises, comment tu m'envoies au septième ciel. Et je décris aussi la manière dont je te suce la queue, celle qui t'amène à exploser dans ma bouche. Je tente de relater aussi ces gémissements qui nous emportent vers des scènes encore plus érotiques. Puis je dis que je n'aime guère que tu me sodomises, que je me laisse parfois faire pour ton seul plaisir.

Ensuite, je dis comment tu me donnes, consentante, à d'autres hommes qui abusent souvent de mon corps, je retrace les soirées où je suis livrée entravée. Je leur écris aussi que parfois je suis l'unique enjeu de parties de cartes que je te soupçonne de perdre volontairement, juste pour que je sois baisée devant toi, comme une vraie salope. La porte vient de s'ouvrir et j'ai à peine deux pages de noircies. L'homme prend la feuille et le crayon, retire la table, m'ordonne de me coucher sur le lit. Il prend ma main gauche et relie le bracelet du poignet au collier de mon cou, puis il fait pareil avec la droite. Mes chevilles quant à elles sont attachées au pied du lit, par deux chaines qui se trouvent soudées sur les barreaux. Mes jambes de cette manière se trouvent largement écartées et je sais qu'il regarde ma chatte que je ne peux dissimuler.

La honte m'envahit encore et je dois rougir. L'homme sort et je suis dans le noir encore une fois. Le pire c'est le silence, ou plutôt l'absence de bruit. Et mes bras commencent à me faire mal, la position dans laquelle ils se trouvent est plus que déplaisante au bout d'un certain temps. Si je pouvais au moins me tourner, me mettre sur le coté pour tenter de dormir, mais pas moyen avec les chevilles entravées. Je pense à toi, toi qui m'as amené dans ce traquenard, toi qui as fait de moi cette espèce de chose nue, cette esclave.

Tu es surement avec ces hommes et cette seule perspective me permet de tenir bon. Mais comme j'ai peur, comme j'ai une incroyable trouille dans cette nuit, comme l'inconnu me fait frémir. Au fil des heures je perds toute notion de l'endroit où je suis, mon esprit erre dans des lieux où le soleil brille, je suis dans mon jardin avec mes fleurs, je m'accroche à des idées de ciel bleu. Voilà maintenant que j'ai envie d'uriner. Une envie douce au départ, mais qui gagne du terrain. J'ai bu beaucoup d'eau pour faire passer le dernier sandwich que l'on m'a donné.

Je paie cet excès d'absorption de liquide. Je ne peux pas frapper à la porte pour demander les toilettes. Je n'ai plus qu'une solution, je crie dans cette nuit où l'on m'a plongé. Je hurle pour que l'on vienne, mais les minutes passent et personne ne semble entendre mes cris. J'ai mal au ventre, je me tords sous le besoin d'uriner qui devient plus violent de minute en minute. Puis voilà que la lumière jaillit, éclairant partout d'une intensité violente. J'ai mal aux yeux tant elle est forte cette lumière. Mes pieds sont délivrés, et je peux me mettre debout ! ! Je crois que l'on va me conduire à l'endroit que je réclame, mais non.

Je suis debout devant l'homme qui me regarde avec un étrange sourire.

- Alors, petite pute, on a envie de pisser ? Vas y pisse toi dessus, salope, allez dégouline de ta pisse, coule.

Mes mains sont toujours attachées au collier et il me prend le bout des seins et se met à les faire tourner entre ses doigts, j'ai mal à hurler. Et j'ai mal au ventre. C'est quand il pose sa bouche sur un de mes tétons et qu'il le mord que je crie si fort que j'en oublie de retenir le contenu de ma vessie. Voilà c'est parti, je me pisse dessus, ça coule le long de mes jambes, de longs jets chauds qui m'inondent les cuisses, forment une large flaque à mes pieds. Je ne peux plus rien retenir et il continue à serrer ses dents sur la pointe du sein alors que je hurle de douleur autant que de honte.

L'odeur acre de ma pisse m'arrive aux narines et c'est écœurant. Soudain alors que la coulée d'urine vient juste de finir, l'homme me prend par le cou et me force à me mettre à genou. Je n'ai pas le choix et je suis dans la mare de liquide malodorant que je viens de créer au sol. Il me pose maintenant un pied sur la tête et je dois encore courber l'échine.

- Bois, vas-y bois sale pute.

Ma joue vient d'entrer en contact avec la pisse, ma pisse. Il me donne l'ordre de lécher, et comme je ne vais pas assez vite à son goût je prends un coup sur les fesses. Puis un second coup m'atteint sur le haut du dos. C'est un martinet de cuir qui me force à sortir ma langue et à la poser dans mes propres déjections. Pour ne plus prendre de coups, je suis obligée de boire cette urine que j'ai tant retenue. L'homme a l'air enfin satisfait et il me laisse me remettre sur le lit. Je suis attachée de la même façon que lorsque je criais pour uriner. J'ai les cheveux qui ont trempé dans le liquide jaune et ils sentent mauvais. Mon estomac a des hoquets et je suis au bord du vomissement quand l'obscurité revient et que le rouge de mes joues est effacé par la noirceur des lieux.

Combien de temps vais-je devoir endurer ce régime alternant ordres et coups, obligation et bassesse. La question qui me taraude l'esprit c'est pourquoi ? Pourquoi m'impose tu cela toi qui dis m'aimer. Je cherche le sommeil, la position ne favorise en rien sa venue et les choses se bousculent dans ma tête. La peur aussi se faufile dans la moindre pensée, elle contribue à tétaniser le plus petit de mes muscles trop tendus par les liens que je ne peux aucunement desserrer. Les larmes se font aussi plus présentes, elles forment comme un ruisseau qui les conduit vers le bas de mon visage.

Au bout d'un temps qui me semble être une éternité, je n'ai plus vraiment conscience de rien. Dans la nuit quelque chose vient de frôler ma jambe ou est-ce encore dans mon demi-sommeil que j'hallucine maintenant ? Le second passage de ce « quelque chose » sur l'intérieur de ma cuisse, me retire tous les doutes que je peux avoir. J'ai beau écarquiller les yeux, tenter de scruter le plus profond de la chambre, je n'arrive pas à voir quoi que ce soit. Sauf ma peau, je sens bien que je suis touchée, caressée, mais par qui ? Par quoi ? Homme, femme ? Animal ?

Puis le chatouillis se fait plus précis, je comprends que c'est une main et ses doigts qui remontent de mon genou vers la fourche largement ouverte de mes jambes. Elle se promène lentement, tâtant chaque centimètre carré de ma cuisse, et sans s'affoler elle se dirige vers l'endroit intime que bien évidemment je ne peux cacher. L'ensemble des doigts a atteint le bord de mon sexe et je ne vois rien, étrange sensation que d'être ainsi tripotée sans rien distinguer. Deux doigts viennent de prendre position de part et d'autre de mes grandes lèvres et ils se mettent en devoir de les écarter. La fente s'entrouvre sous l'effet de leur pression et je me demande toujours qui est là. J'ai encore cette abominable odeur de pipi qui me reste dans les narines.

J'essaie d'échapper à cette main inconnue qui s'est mise en devoir de me fouiller intimement. Sentant sans doute que je commence à remuer, une seconde main vient en renfort de la première, m'appuyer sur le nombril, pour me maintenir en place pendant que sa consœur elle, prend position dans mon minou qui lui cède le passage. Un doigt est entré en moi, il tourne doucement sans vraiment s'aventurer profondément dans cette grotte ouverte. Il en éprouve l'élasticité, puis appelle de la compagnie et en cela il est vite rejoint par son frère. Le duo débute alors un ballet de mouvements circulaires, qui m'arrache des soupirs. Je n'arrive pas à les empêcher de franchir ma bouche, la peur aussi me fait respirer plus vite. Sur mon nombril l'oppresseur a remué et se dirige maintenant vers ma poitrine qui reste découverte en totalité.

Alors que des va-et-vient lents se mettent en route dans mon vagin, les doigts de la seconde main sont arrivés à leur destination et la pointe de mon sein est entre des phalanges qui l'écrasent. Mon souffle est plus court, ma respiration plus saccadée, je me pose encore mille et une question. Dans le noir, dans moi, les doigts s'activent et continuent de me limer à un rythme doux alors que je commence à avoir vraiment mal au téton. Le lit bouge autour de moi, pour je ne sais quoi. On m'a empoigné par les bras et je sens que l'on me tient la tête par les tempes. Affolée, je me dis, que les intrus sont au moins deux, je ne connais pas de personne possédant quatre bras.

Quelqu'un vient de s'asseoir au-dessus de moi, frôlant mon visage de sa nudité. Ce lui qui vient de prendre position ainsi est forcément un homme. Il me presse sur les deux joues alors que de ses genoux il me serre les deux côtés de la tête, comme dans un étau. Je ne peux plus bouger et la pression s'est encore un peu déportée vers mon menton. C'est un homme j'en suis certaine, son sexe nu est en érection et il est posé sur mon front dégagé. Les deux mains obligent ma bouche à s'ouvrir et dès qu'un passage est suffisant, un objet étrange est glissé entre mes dents. Voilà, je ne peux plus refermer la bouche.

Mes mâchoires sont gardées grandes ouvertes et je cherche de l'air pour respirer. Mon cœur s'affole, la peur m'assaille, la crise de folie me guette dans cette totale nuit deux hommes au moins font de moi leur terrain de jeux et ils m'imposent des choses que je refuserais sans doute si je n'étais pas liée. Je ne suis plus qu'un objet, objet sexuel dont ils se servent à leur guise. Au bout de mon sein, j'ai une énorme douleur qui arrive, alors que dans mon ventre les premiers soubresauts d'un orgasme se profilent à l'horizon. Je ne veux pas jouir, mais mon corps lui cède sous les manœuvres de ces mains qui le fouillent, le triturent.

Que m'a-t-on mis au bout du sein ? Je n'ai plus qu'une immense douleur qui irradie dans toute ma poitrine. La seconde mamelle est maintenant tripotée également et je cherche encore à échapper à cette caresse. Les genoux qui retiennent ma tête droite se redressent légèrement et le sexe bandé qui se trouve entre les cuisses de l'homme vient d'entrer en contact avec mes lèvres. Il ne s'embarrasse d'aucune attention tendre. L'homme le ploie un peu et il l'enfonce dans mon gosier sans un mot. Ma langue tente bien de repousser cette bite qui ne se laisse pas impressionner. La queue imposante pénètre, sans se soucier de rien, dans ma bouche béante.

Le sexe est bien profond dans ma gorge, tellement loin que les bourses de l'inconnu viennent cogner sur mon nez et mon front. J'étouffe presque sous l'avancée du pic de chair qui m'envahit la bouche. Dans mon ventre les doigts qui officient viennent eux de changer de cadence et ils entrent et ressortent tellement vite que je voudrais pouvoir haleter. Les contractions de mon premier orgasme montent vers mon ventre et je sens bien que je ne peux plus lutter pour les retenir. C'est tout mon corps qui est parcouru par ce merveilleux frisson que me procure cette jouissance soudaine.

C'est aussi le moment qui est choisi pour que mon deuxième téton soit pincé. Je crois qu'il s'agit de pinces, que c'est ce que l'on a mis aux bouts de mes nichons. La douleur s'allie au plaisir qui roule dans tout mon ventre et elle secoue de spasmes ma poitrine, me procurant ainsi une douleur supplémentaire. Cette douleur engendre un nouvel orgasme et la bite qui me fourre la bouche, elle aussi se cabre. Je la sens grossir démesurément, je sais qu'elle va éclabousser ma gorge de son foutre et je ne le veux pas ... Mon minou se met à laisser échapper ma mouille. C'est un jet violent qui accompagne le sperme qui m'arrive dans la bouche et je bois tant bien que mal ce breuvage acre alors que la cyprine elle, continue de couler de ma moule en feu.

L'homme assis sur mon visage essuie les dernières gouttes sur mes joues, puis il quitte les lieux. Le mouvement du lit m'indique qu'il n'est plus près de moi. Les doigts qui me fouillaient le con ont eux aussi cessé leurs activités et sont sortis de moi. Seuls subsistent encore le ressort qui me maintient la bouche ouverte et surtout les pinces sur les tétons qui continuent leur office de presses. Plus de bruit de respiration, je suis seule de nouveau ? Finalement le gars assis sur ma figure me rassurait de sa présence. Je dois aussi avouer que j'ai pris un incroyable plaisir à être ainsi possédée de partout, sans pouvoir me défendre.

J'ai chaud, le vide dans mon ventre est présent et je voudrais que ton sexe soit là, pour me prendre lentement comme tu sais si bien le faire. Seul le noir qui m'entoure me laisse un gout amer, et ma trouille revient, comme un serpent endormi qui se réveille.
Je repars dans une sorte de transe.je ne suis plus capable de penser. Suis-je éveillée, somnolente ou vraiment endormie ? Mes seins me font un mal atroce, ils doivent être gonflés et pas de plaisir, eux !! Je n'ai jamais autant haï la nuit qu'en cet instant. Je te maudis presque de m'avoir ainsi abandonnée entre les griffes de ces gens que je ne connais pas et qui se servent de moi.

Je crie intérieurement après mon corps aussi, qui me trahit, qui jouit sans que je ne puisse l'en empêcher, qui offre aux regards de ces inconnus, le plaisir de me voir humiliée et torturée. Je crie aux fantômes de l'obscurité ma souffrance morale plus que physique, bien qu'à chaque respiration qui gonfle mes poumons je ressente les affres douloureuses des pinces restées griffées dans la pointe de mes seins. Je suis encore partie dans une sorte de coma où les cauchemars me font tressauter de temps à autre. Puis soudain dans le silence de la chambre noire, je sens une vive douleur me traverser le ventre, en même temps qu'un étrange sifflement coupe l'air qui m'entoure. Le même bruit revient et produit des effets similaires.

J'ai vite compris que l'on me donne des coups avec une lanière de cuir, une ceinture peut-être. Les morsures sont efficaces et je ne peux que hurler sans me retenir cette fois. Mais ce sont des grognements qui s'échappent de ma bouche toujours béante, le ressort est resté en place et intercepte les beuglements que je voudrais pousser. Les coups pleuvent venant de partout, de nulle part, et le pire c'est que je ne vois personne que je ne sais pas d'où ils vont venir. Tout y passe ; les cuisses autant que le ventre et parfois la lanière accroche une pince sur un sein et la douleur me tire des larmes. Mes pieds aussi sont soumis à ce traitement à peine supportable et je te maudis pour de bon de m'avoir ainsi laissée ici avec ces monstres qui jouent dans le noir avec mon corps, qui me maltraite de cette manière.

La correction dure une bonne quinzaine de minutes ou juste trente secondes, je n'ai plus aucune notion, ni du temps, ni de l'espace. Je perds un peu le fil de mon raisonnement et mon esprit s'égare sur des chemins qui vont finir par me conduire à un début de folie. Puis plus de coups, juste un frôlement, comme une caresse qui passe sur tous les endroits où je dois être rouge, où des traces doivent apparaître après une pareille raclée. Comme par enchantement, là où passe la main qui me câline, je ne ressens plus aucune douleur après son passage, celles-ci sont remplacées par une fraîcheur qui me laisse penser que l'on m'applique une sorte de pommade, de baume sur les endroits atteints.

Ils me détachent et je vois enfin un zeste de lumière, oh, pas grand-chose juste un rayon faible, mais une lueur d'espoir quand même. Les bracelets et le collier ne me sont pas retirés, mais ma bouche, elle peut enfin se refermer. J'ai mal aux mâchoires tant elles ont été écartées. On me guide en me tenant par les bras, vers une salle de bains. Délices de l'eau qui me lave de toutes les abjections qui m'ont été prodiguées en si peu de temps.
Malgré la pénombre, j'arrive à distinguer, en dehors de la cabine plusieurs individus. Ils sont pareils à des ombres qui se meuvent, mais je sais que je ne suis plus seule.

À la blancheur des silhouettes qui passent et repassent devant la vitre derrière laquelle je me douche, je sais que ces gens-là sont aussi tous nus. Je laisse aller sur mon corps le gel bienfaisant et parfumé qui me redonne une joie de vivre que je commençais à perdre.
Je profite ainsi d'un long intermède de bonheur aquatique quand la porte de la douche s'entrouvre, qu'une voix me signifie que la récréation est terminée. Une serviette aussi grande qu'un drap m'est tendue et je m'enroule dedans. Quand je sors et que la porte de la douche se ferme, la lumière, enfin le peu de clarté que j'avais s'estompe. Plusieurs mains me frictionnent partout, de la tête aux pieds.

Chemin inverse, je suis ramenée dans ma cellule. De nouveau plus rien sur le cul. Mes poignets cette fois sont attachés à des chaines qui pendent contre le mur. Mes chevilles sont fixées au sol, jambes écartées, reliées à des anneaux par quelques maillons de chaîne. Mes bras commencent à être tirés vers le haut par la montée des chaines et je suis maintenue, comme sur une croix. La trouille a refait surface et je ne sais pas ce qui va encore m'arriver. J'ai comme un creux au fond du ventre, je reste là en attente de je ne sais quoi. Je n'ai du reste aucunement le choix. Soudain, dans cette obscurité totale, une main se pose sur ma cuisse, monte vers mon entrejambe, se faufile sur mon sexe. Les doigts écartent les lèvres sans aucun ménagement et immédiatement ils s'introduisent dans l'ouverture de celui-ci.

Ils pénètrent dans la fente qui est humide, de l'eau de la douche, mais aussi de cette envie que la peur provoque toujours chez moi. Les cinq sont bien serrés et entrent de plus en plus dans ma chatte. Je me demande s'ils vont enfin s'arrêter, mais rien ne stoppe leur progression et ils arrivent à l'endroit où la paume est rattachée aux phalanges. L'homme force et cela me fait mal, mais il continue d'appuyer et soudain, mon con laisse passer l'ensemble. Alors maintenant il referme la main et serre le poing à l'intérieur de mon vagin. Plusieurs fois il exécute le mouvement d'ouverture, fermeture du poing tout en exerçant une rotation de l'ensemble de son poignet lentement.

J'ai soudain très chaud dans le bas du ventre et je sens que monte en moi un orgasme qui me secoue de partout. La situation est plus qu'excitante et je ne peux rien contrôler. Je remue le bassin et cela à pour effet de me projeter encore plus sur ce poignet qui fait office de grosse queue. Je me mets à crier comme ce n'est pas permis, je hurle, je veux que l'on me baise, je hurle que je veux que cela continue. L'homme bien sûr ne s'en prive pas et maintenant d'autres mains viennent cramponner mes seins qui sont relevés par la position dans laquelle on m'a mise. Puis l'avant-bras qui s'occupe merveilleusement de mon minou repart en arrière, et je suis comme abandonnée, vide et là encore je réclame, je veux que l'on me mette quelque chose en moi, je le dis haut et fort.

Je prends une claque sur le postérieur, une gifle sonore plus que douloureuse. Une volée de coups donnés à la main me chauffe les fesses, je suis comme une écolière qui reçoit une correction de la main de son professeur. J'ai beau tenter de remuer le popotin, je n'échappe à aucune des baffes qui chauffent mon cul. Elles finissent pas me faire mal ces mains qui n'arrêtent plus de frapper bien à plat sur mes globes que je ne peux camoufler.
Comme je couine très fort, c'est aussi mes joues qui se font gifler à toute volée pour que je me calme, mais plus rien n'y fait, ma tête part de gauche et de droite, sans pour autant que cela apaise mes hurlements. C'est cuisant, c'est chaud aussi et je sens perler à la jointure de mes lèvres vaginales le ruisseau de cyprine qui commence à monter, pour s'échapper par de petits jets saccadés.

Je finis pas supplier pour qu'ils continuent de me fesser, pour qu'ils me frappent encore de leurs mains, pour que je jouisse de plus en plus fort. Trahison de ce corps que je ne contrôle plus, lâcheté que je ne peux réprimer. La fessée est terminée et je ne reçois plus de claque sur les joues. On m'a enfoncé une sorte de boule en caoutchouc dans la bouche et celle-ci est liée derrière ma tête par des sangles solides. Je ne peux de ce fait plus vraiment crier. Mes seins sont devenus les jouets des inconnus que tu as sans doute choisis pour me torturer de la sorte. Une première pince vient mordre ma chair de mon téton et une autre fait la même chose sur l'autre pointe. Les mâchoires de ces instruments sont surement crantées et elles entrent dans la chair tendre de mes mamelons.

Un poids est ajouté à l'instrument qui me tire le sein vers le bas. Combien de grammes sont ainsi reliés à cette pince ? Je n'en sais rien, mais c'est affreusement douloureux. Les larmes dégoulinent maintenant sur mon visage, se perdant dans un long sillon sur mes joues et gouttant sur le bord de mon menton. Je voudrais vous supplier d'arrêter cela, de me délivrer, je voudrais te demander pardon, te dire comme je t'aime, te tenir dans mes bras.

Je voudrais les sucer tous pour qu'ils ne me fassent plus mal, je voudrais, je voudrais...
C'est les spasmes venus du fond de mes tripes, qui viennent s'ajouter à la douleur de mes tétons maltraités. Cette jouissance surprise me fait bouger et les pinces ne me laissent aucun répit. Elles savent me rappeler qu'elles sont là et bien là. Quelqu'un s'est aussi emparé des lèvres de ma chatte et les deux reçoivent également un engin qui les serre violemment.

Encore deux poids pour faire bonne mesure et non seulement mes mamelles sont pincées, mais mes grandes lèvres subissent également un pareil traitement. Des coups m'atteignent désormais sur le dos, les fesses, et je suis dans un grand moment de solitude ou toutes les attentions de ces inconnus se focalisent sur ma pauvre peau. Chaque sifflement des lanières du fouet me fait remuer et avec mes mouvements, je reçois chaque fois le contrecoup par les tiraillements des pinces qui me labourent les chairs. Je suis laissée dans cette position un temps infini, tel que j'en ai les muscles tétanisés. Il me semble que l'on arrache mes bras, que des milliers d'aiguilles sont fichées de mes poignets jusqu'à mes épaules.

Je suis presque sur la pointe des pieds et la parcelle de lumière que j'avais s'est encore refermée. Dans le noir, je perçois comme des mouvements, mais la peur s'installe en moi, insidieuse, permanente. Chaque effort pour bouger la tête de gauche ou de droite entraîne un soubresaut des pinces qui lacèrent ma poitrine et mon sexe. Rien ne me le laisse deviner, rien ne peut me le faire savoir, mais dans cette nuit artificielle ou non, des caresses viennent de surprendre mon corps endolori. D'abord cela commence par mes pieds, des mains qui rampent sur mes orteils, puis d'autres mains aussi viennent sur mon ventre, juste câlines, pas menaçantes. Elles forment sur les parcelles de ma peau des arabesques douces, minutieuses, des circonvolutions tendres et combien sont elles ? Quatre, six, huit peut-être, me donnant l'impression de se trouver partout au même moment.

Sont-ce des mains de femmes, d'hommes ? Comment le savoir ? Je ne peux que les laisser jouer sur moi, l'idée que je suis un instrument de musique sur lequel plusieurs archets évoluent, me tire des gémissements langoureux. Ces promeneuses nocturnes se cantonnent toutes dans un secteur bien défini de ma personne, sauf deux qui semblent être les exploratrices envoyées à la découverte de mondes nouveaux. Elles passent et repassent, à l'intérieur de mes cuisses lissant le tendre et fragile parchemin du compas de mes jambes. Elles remontent lentement, heurtant au passage les poids qui tendent les lèvres déformées de ma chatte. L'une d'elles s'insinue du reste entre celles-ci et cherche sans vergogne l'entrée de la grotte. La localisation effective est rapide. Alors un des doigts de la fouineuse monte comme une flèche perfide, découvrir une petite parcelle de moi qui réagit immédiatement.

La sollicitation de mon clitoris, les douces caresses de toutes ces mains qui me font frissonner, je suis presque bien maintenant. Mes douleurs musculaires, mes appréhensions, je les oublierais presque totalement. Les mains qui folâtrent sur mon entrejambe sont divines et surtout expertes. Elles tirent de moi la plus juste des musiques, le son arrive, je soupire, je voudrais qu'elles ne s'arrêtent plus jamais. Je tressaille à chaque passage sur mon pic rose et même les pinces sont devenues des objets qui malgré les douleurs qu'elles occasionnent, me procurent un plaisir trouble. Je sens bien que ce plaisir va se traduire par une montée de jouissance, elle enfle déjà au fond de mon ventre, venant du plus profond de mes entrailles. Cela arrive avec une soudaineté inattendue, comme une vague qui déferle sur le port, je suis secouée par les frissons de ce plaisir qui explose à l'improviste.

De mon sexe chauffé à blanc la mouille commence à s'échapper, jets que je ne peux contenir, lave de mes envies qui viennent ruisseler entre mes cuisses dans un ruisseau odorant. Les autres instruments de cette volupté continuent de jouer sur mon ventre sur mes pieds et parfois sur mon visage et ma nuque également. Des mains qui tournent, qui volent, papillons invisibles de ce plaisir charnel qui me secoue comme pour accentuer la morsure des pinces. Je n'en peux plus de jouir, les mains ne cessent pas pour autant leur manège endiablé sur mon corps. Je ne suis plus que soupirs, qu'envie et que plaisir. Encore une fois tu auras su, sans rien me dévoiler, me faire sortir des limites permises, des sentiers de la routine et me donner ce merveilleux plaisir qui dépasse tout ce qu'aurais pu imaginer.

Maintenant les mains trop sages qui voyagent sans rien demander, sur mon épiderme de femelle en rut s'activent plus et les doigts se font plus crochus. Leurs ongles sont sur la peau et laissent des traînées que j'imagine rouges. Les doigts me creusent, des sillons qui s'entrecroisent, se chevauchent parfois et que je pense être marqué des traces de ton amour. Curieusement, plus aucune d'entre elles ne frôle mon côté pile, elles se sont toutes rassemblées devant moi. Je sens aussi de temps en temps un souffle de la personne à qui ces mains appartiennent, sans jamais pouvoir dire s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Alors que le ruisselet qui inonde le bas de mon corps ne se tarit pas, toutes les passagères corporelles qui me donnent du plaisir, toutes se retirent au même instant. C'est juste à ce moment-là que les lanières d'un martinet sans doute, trouvent le chemin de mon postérieur et leur flatterie entame mon bel enthousiasme.

Le premier coup a touché mes deux fesses horizontalement et je me cabre sous le choc. Impossible de cacher le reste de mon petit corps et du les suivants se font plus lourds à supporter. Le bras que j'imagine se lève sans relâche et vient sur sa partition, strier de son cuir souple les endroits où il s'abat. Finie la douceur des caresses. La douleur, celle des lanières est plus cuisante et je tremble alors que les pinces de mon sexe étirent sans doute davantage les lèvres secouées. Les touchers du martinet se déplacent sur mon corps et toujours dans ce noir qui me dérange, c'est devant moi que le dresseur doit se tenir.
Mes seins sont l'objet de toutes ses attentions, il fait danser les pinces là aussi et c'est moi qui jongle pour de bon.

Les larmes remplacent la cyprine, mais au fond de moi, toujours cette incroyable, cette innommable envie de jouir et je me mets à couler de partout. Maintenant, je suis à nouveau dans cette chambre sale et noire. Seule je me repasse le film de ces moments qui semblent n'avoir plus de fin. Dans la lumière revenue, la porte enfin s'ouvre sur ce visage que j'aime tant. Tu es là et tu viens vers moi, me serre dans tes bras. Tu retires les derniers vestiges de ces misères que j'ai subies pour toi. Les bracelets et autres colliers ôtés, tu me couches sur la paillasse tachée. Tes lèvres se soudent aux miennes et dans un élan de tendresse, frénétique, je sens contre mon ventre l'objet de tous mes désirs.

Ce sexe béni qui vient maintenant finir la partie de la plus charmante des manières me donne encore le temps de t'entendre me murmurer dans le creux de l'oreille :

- Je t'aime !

Juste avant que je sombre dans les abîmes de la tempête de ce désir qui me ronge de l'intérieur. J'aime tellement quand tu me fais jouir ainsi. Alors mille mercis pour ces moments durs, pour ces maux qui m'emmènent vers d'aussi beaux horizons...

Merci mon Amour...