Je suis bisexuel : 1- Premières expériences

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Proposée le 1/08/2013 par CAVAL

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Voilà, je m'appelle Marc, je suis bisexuel et je l'assume parfaitement. Je ne suis ni un homo refoulé, ni un hétéro en manque de sensations fortes. Non, je vis et partage ma sexualité avec des hommes et des femmes, y ressentant des plaisirs différents, mais tout aussi jouissifs avec les uns comme les autres.
On dit que pour chacun de nous, l'attirance pour l'un ou l'autre sexe peut être évalué sur une échelle de 0 à 5 : 0 pour ceux qui sont purement hétéros et 5 pour ceux qui sont exclusivement homos. Entre les deux, la bisexualité oscille vers l'une ou l'autre des pratiques : 2 pour celui ou celle qui sont bi avec une préférence tout de même pour l'autre sexe, 3 pour celui ou celle qui sont bi mais avec une attirance plus grand vers les partenaires de son propre sexe. Tout comme le 0 absolu et le 5 absolu n'existent pas (bien que nombreux le revendiquent), le niveau médian, 2,5 n'est jamais atteint.
Pourtant, j'estime aujourd'hui que je suis l'un de ceux qui arrivent à vivre parfaitement en ayant atteint un degré très proche de ce 2,5. J'assume ma bisexualité en vivant une existence sexuelle parfaitement harmonieuse avec une femme et un homme, sans avoir besoin de me cacher.

Mais il me fallut effectuer un certain cheminement avant d'y arriver.




1) Premières expériences


C'était une boum de fin d'année, comme il en existe partout dans le milieu estudiantin. J'avais jusqu'alors flirté avec des filles, on s'embrassait, on se disait des mots doux, on se pelotait gentiment par-dessus les vêtements : la rondeur d'un sein en main, le galbe d'une cuisse au-dessus de la jupe, la chaleur d'une chatte protégée par la même jupe et une culotte, le contour d'une fesse. Rien de plus. Quant à mon sexe, inutile de dire que mes petites amies ne voulaient pas en entendre parler, ni le voir, ni même le sentir sous leurs mains, à travers le pantalon. Ce n'est pas que je n'aurais pas voulu, mais mes copines n'avaient jamais souhaité aller trop loin. Il est vrai également que j'étais trop timide pour proposer de passer à l'étape supérieure.

Durant cette soirée une fille, que je ne connaissais que de vue, m'attira, ce n'était pas qu'elle fut d'une beauté extraordinaire, mais lorsqu'elle dansait, il se dégageait d'elle une sensualité hors du commun. Je lui proposais un premier slow. Au second, son corps se colla tout contre moi. Je sentais la rondeur de ses seins peser contre mon torse, son ventre tout contre le mien. Sa manière de se tenir, de m'enlacer étroitement, m'échauffa les sens et je sentis, contre toute volonté, mon sexe se gonfler dans mon pantalon. J'espérais seulement que ma cavalière ne s'en aperçoive pas malgré le rapprochement de nos corps. Mais ce ne fut pas le cas, car elle venait poser le haut de ses jambes au niveau de ma braguette. Elle me glissa alors à l'oreille :
- C'est moi qui te mets dans un état pareil ?
Je n'osai pas répondre, confus d'être ainsi découvert et craignant sa réaction.
¬ Je ne peux pas te laisser ainsi, continua-t-elle accentuant encore plus le rapprochement de nos corps.
Avant que la danse ne soit finie, elle m'attira dans un coin discret où nous ne risquions pas d'être dérangés. Sans que je puisse réagir, ni sans savoir ce qui m'arrivait réellement, elle s'agenouilla devant moi, fit glisser mon zip, baissa mon pantalon et mon caleçon. Ma queue jaillit tel un diable de sa boite, bien droite en pleine érection.
Je ne bougeai pas et laissai ma partenaire mener les opérations. J'étais à la fois gêné par la situation et à la fois ravi de l'aubaine. Je ne voulais surtout pas passer pour un puceau vis-à-vis de cette fille qui semblait si à l'aise devant le sexe d'un garçon.
Sans plus de cérémonie, elle le prit en main, le caressa juste un instant avant de le porter à ses lèvres et de l'enfourner tel une gourmandise. Je sentis sur ma hampe la chaleur de sa bouche qui allait et venait. Puis avec le bout de la langue, elle dessina tous les pourtours de mon gland avant de parcourir toute la longueur de la tige, de la base au frein. D'une main elle tenait bien en place la verge, de l'autre elle agaçait mes testicules. C'était absolument divin et j'étais en pleine extase.
La sensation qu'elle me procura était telle, bien supérieure à toutes celles que j'avais pues éprouver en me branlant, que je ne fus pas long à éjaculer.
Quand mon jet fusa, elle se mit de côté, évitant le sperme qui aurait pu se répandre sur elle. Mais elle me nettoya le sexe jusqu'à la dernière goutte de ma semence avec un mouchoir en papier avant de se relever en me disant :
- Tu as aimé ?
- Beaucoup, merci.
- Je te laisse remballer la marchandise.

Dans sa façon de parler, elle mettait de la rudesse, une assurance déroutante, dans laquelle il n'y avait absolument aucun sentiment, aucune sollicitude. Finalement la sensualité qui émanait d'elle, était vénéneuse.
Pourtant, je voulus renouveler l'expérience avec cette fille, me disant qu'avec elle je pourrais obtenir tout ce que j'espérais et rêvais sexuellement parlant. Je suis donc allé là voir deux jours plus tard chez elle. Elle savait tout à fait ce que je voulais :
- Tu en redemandes. Ok, alors viens par ici.
- Elle me fit entrer dans sa chambre. Sur les murs étaient accrochés des photos de mannequins de magazines féminins. La particularité, c'est qu'elles étaient toutes topless. Comme je regardais ces photos, elle me dit en me désignant l'une d'elle :
- Comment la trouves-tu celle-là ?
- Très belle.
- C'est vrai qu'elle a une poitrine magnifique. C'est rare chez les filles dans les magazines féminins. La plupart du temps elles sont plates comme des limandes.
- Oui, c'est vrai que celle-là a de très belles formes. Tout ce qu'il faut, là où il faut.
- Et moi, dit-elle en soulevant son teeshirt, tu en penses quoi de mes nichons ?
Ils apparaissaient devant mes yeux, nus (elle ne portait pas de soutien-gorge), ronds comme des pamplemousses, arrogants, les pointes dressées. Elle ôta complètement le haut de son vêtement et fit un pas vers moi. Elle souriait malicieusement.
- Tu n'as pas envie de les toucher, de les caresser.
J'approchais la main, pinçais délicatement la pointe rouge, puis mes mains apprécièrent la douceur de la chair, la souplesse de ses beaux appâts qui s'offraient à moi. Quel plaisir pour moi. Ils devenaient tout durs sous mes mains, comme ceux d'une copine que j'avais eu le plaisir de caresser par-dessus le tissu de son chemisier et de son soutien-gorge. Cependant, là, il n'y avait aucun tissu entre ma main et la peau de la jeune fille.
- Baises-les !
Je répondis tout de suite à cet ordre et posais ma bouche directement sur les pointes turgescentes. Je tétais littéralement ces beaux nichons, allant de l'un à l'autre, malaxant l'un, léchant et baisant l'autre. Je ne voulais rien d'autre, je me délectais de cette découverte du corps féminin.
Pourtant, ma partenaire mit soudain fin à mes caresses en se lovant à mes pieds, elle défit mon futal et mon boxer pour en extirper mon phallus aussi gaillard que la fois précédente. Elle s'appliqua à me faire une sublime fellation. Elle semblait avoir une grande expérience en le domaine et une nouvelle fois j'étais tout à la jouissance de cette gâterie, d'autant plus que je croyais bien qu'elle n'était que le début de bien des tumultes.
Ma suceuse était si habille qu'elle arrivait à retarder la venue de mon plaisir en apposant les mains où il fallait et en stoppant ses léchouilles alors que j'étais sur le point de partir.
Lorsque je sentis que mon sperme allait jaillir, je voulus la prévenir, mais elle s'agrippa à mon sexe et reçut en pleine bouche ma semence. Quittant mon sexe, du sperme coulait à la commissure de ses lèvres. Elle vint m'embrasser, me donnant ainsi une partie de ma propre semence. Je fus troublé, mais j'avalais ne voulant pas recracher ce qu'elle avait elle-même avalé.

Cet orgasme n'avait pas brûlé toutes mes ardeurs et j'étais sur le point de remonter sa jupe pour aller à la découverte de son sexe. Elle arrêta mon mouvement en me disant :
- Non, pas touche. Dessous, c'est réservé à mon amoureux. Il vaudrait mieux que tu te sauves maintenant.
Je tombais de haut. Quoi, cette fille qui s'était donnée si complaisamment à moi avait un copain. Elle m'avait sucé, elle m'avait offert ses seins et en fait, elle avait dans sa vie un homme. En effet, un ami à qui je m'en ouvrais me dit :
- Oui, elle est assez spéciale cette fille. Elle suce toutes les queues qui se présentent à elle, mais elle se dit fidèle à son mec.
- Mais il est au courant qu'elle baise ainsi avec d'autres mecs.
- Je crois. D'ailleurs elle ne baise pas, elle ne fait que des fellations et se fait tripoter les nichons, rien de plus.


*


A la rentrée scolaire, pour l'année du bac, j'étais trop loin de chez moi pour pouvoir rentrer tous les soirs. Je trouvais un colocataire, Olivier, avec qui je partageais ce que l'on pourrait appeler une chambre de bonne. Il y avait juste la place pour nos deux lits, deux minuscules tables en guise de bureaux, un coin cuisine et (grand luxe) une salle de bain privée avec une douche minuscule, un lavabo et des WC. Un peu exiguë mais vivable.
Dès le premier soir, je fus mis au parfum. Lorsqu'il sortit de la salle de bain, Olivier était à poil sans aucune gêne et il prit tout son temps pour se coucher. Voyant cela, moi pour qui la nudité était très peu dans ma culture, j'ai quitté mes vêtements, mis un pyjama et me suis couché très rapidement tournant le dos à Olivier.

Quelques jours plus tard, voyant que la nudité n'était pas dans mes habitudes, il me dit :
- Ça ne te gêne pas que je sois à poil par moment.
- Non, non, tu fais comme tu veux.
- Tu sais, je suis naturiste, alors quand je suis nu je me sens mieux, surtout lorsqu'il fait chaud. Je me demande comment tu peux supporter de dormir avec un vêtement. Moi je dors toujours à poil, je trouve que c'est plus hygiénique.

Je décidai de partager ses idées et donc de dormir nu, de sortir de la salle de bain sans m'habiller, de me lever le matin et de prendre mon petit-déjeuner cul nu, etc. D'ailleurs j'y trouvais une certaine satisfaction.
Il était temps que je cesse de me cacher si je voulais que les choses soient plus claires entre nous. Je savais qu'il me regardait. Il me dit :
- Tu as tort d'être pudique comme ça, déjà j'avais pu admirer ton beau cul bien musclé, mais ta queue n'a rien à lui envier : assez longue, assez forte et avec un superbe gland décalotté et encore tu ne bandes pas.
Cela me mit mal à l'aise, non qu'il m'observe, mais qu'il juge ainsi mon sexe. Puis je me suis dit que, puisqu'il était naturiste, c'était peut-être une démarche naturelle pour lui et que je ne devais pas m'en offusquer.

D'ailleurs je m'interrogeais sur le naturisme, pratique dont j'ignorais absolument tout et que je n'avais jamais pratiquée.
- Où fais-tu du naturisme ?
- Sur certaines plages où on trouve d'autres personnes qui sont nues elles aussi. Parfois dans des centres naturistes où nous allions avec mes parents et ma sœur. Et puis chez nous, à la maison que nous avons dans le sud : pas de vis-à-vis, une piscine : le bonheur quoi.
- Tu veux dire que tu vois tes parents... nus ?
- Bah oui. Que ce soit mon père, ma mère ou ma sœur. En vacances on est tout le temps à poil, mais dans la maison où nous habitons toute l'année, nous le sommes également très souvent, comme je le suis avec toi. Ils ne nous viendraient jamais à l'idée de mettre un pyjama ou une chemise de nuit pour dormir, ou s'habiller pour sortir de la salle de bain après la douche ou encore, le matin de mettre une culotte pour prendre le petit-déj. je ne vois pas où est le problème. Il n'y en a pas d'ailleurs. Nous sommes tous fait pareil et vivre nu, c'est naturel. Tu sais il n'y a rien de sexuel dans le fait d'être nu.
Moi qui n'avais jamais vu ma mère totalement nue, seulement en bikini, cela me laissa dubitatif.

Petit à petit je me suis mis à vivre nu avec Olivier et je me disais que tant qu'il n'y aurait pas de nana dans ces activités, tout irait pour le mieux.
Pourtant, peu à peu les questions d'Olivier furent plus indiscrètes. Il me demanda si je me branlais :
- Oui parfois.
- Moi, c'est tous les soirs. Tu sais, il ne faut pas te gêner pour moi. Si tu as envie de te branler, n'hésite pas. D'ailleurs cela me permettra de le faire moins discrètement.
Et de fil en aiguille nous nous masturbions de concert, d'abord sous les draps, puis hors des draps en regardant l'autre s'astiquer le sexe, que d'ailleurs Olivier avait plus gros et plus long que moi. Je dois avouer que ces situations m'excitaient terriblement. C'est d'ailleurs la première fois que j'eu une attirance réelle pour un sexe masculin.


Un jour il ramena plusieurs numéros du magazine naturiste, HetE, santé et naturisme. Les photos des femmes et des hommes nus étaient superbes et évoquaient parfaitement la joie de vivre nu. Il n'y avait rien de pornographiques, mais il flottait tout de même un certain érotisme, notamment lorsqu'on voyait cet homme déambuler dans un centre avec deux nanas et dont le sexe était non pas en érection, mais tout de même gonflé, ou cette fille au corps parfait qui s'exhibait comme l'aurait fait une playmate ou enfin ces deux filles à la chatte totalement glabre évoluant sur le bord d'une piscine.
- Ça t'émoustille ces photos ?
- Je dois dire que ces corps nus sont très attirants.
- Tu serais tenté de faire du naturiste en voyant ces images ?
- Je ne sais pas. Il est encore trop tôt je crois. Je ne suis pas prêt à me mettre nu devant des gens que je ne connais pas.
- Tu sais je ne me formaliserais pas si tu te branlais en regardant des naturistes.
C'est ce que je fis.

La fois suivante, le magazine qu'il ramena n'avait rien à voir avec la vie naturiste et les photos présentées étaient franchement pornos, à tel point qu'à côté Playboy semblait être un catalogue de la Redoute. Les photos étaient extrêmement explicites et les sexes des filles largement visibles, voire totalement ouverts. Il y avait aussi des photos représentant des hommes et des femmes en action
- Viens voir avec moi me dit-il.
Je m'assis sur son lit et nous feuilletions le magazine en commentant les photos tout en nous branlant. C'est alors qu'il approcha sa main de ma verge et la prit pour malaxer lui-même mon sexe. Je fus surpris, mais ne fis aucun geste pour l'en dissuader. L'air de rien il continua à regarder le magazine. Mon sexe grossissait sous l'action de sa main et un réel plaisir se substitua au trouble.
Au bout d'un moment Olivier prit ma main et la posa sur son propre sexe. Je commençai moi aussi à le branler comme si la chose semblait naturelle. Nous atteignîmes la jouissance dans cette branlette mutuelle qui me laisse encore aujourd'hui un souvenir impérissable. C'était la première fois que je me faisais branler par un homme.

Nos attouchements devinrent de plus en plus fréquents jusqu'au moment où il prit mon sexe en bouche, tout comme la fille de la boum. J'en fis bientôt de même prenant autant de plaisir à être sucé qu'à sucer. Quant à nos semences qui partaient en l'air, elles furent bientôt l'une de nos boisons favorites.
Aucun de nos camarades ne connaissait nos jeux qu'ils auraient qualifiés de turpitudes dégueulasses. Olivier m'avait dit qu'ils seraient rares, ceux qui comprendraient qu'on puisse se donner du plaisir entre hommes. Dans notre lycée, il y avait deux filles qui étaient notoirement lesbiennes, elles s'embrassaient ouvertement durant les récréations, et cela ne semblait gêner personne, mais l'idée qu'il y ait deux mecs homos auraient créé un mouvement de réprobation.

Durant toute l'année je vécus ma première expérience homosexuelle avec un bonheur parfait... (à suivre)



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