Un entretien pas comme les autres

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Proposée le 22/04/2013 par Arlequin

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Elle est assise devant moi, son CV bien présenté devant elle, un stylo à la main comme on lui a appris, pour paraître intéressée et motivée pour les entretiens.
Elle est assise devant moi, le dos droit, le sourire "ultra bright" aux lèvres, un tailleur un peu trop strict pour son corps de jeune femme, un tailleur qui cache difficilement des formes qui ne manquent pas d'intérêt...
Qui ne manquent pas de susciter chez moi un certain intérêt...
Un intérêt certain.

Je débute l'entretien de manière assez conventionnelle, pour briser un peu la glace et mettre les candidats à l'aise.
Elle devrait être un peu déstabilisée, un peu stressée. Mais aujourd'hui c'est moi qui suis un peu mal à l'aise.
Peut-être son air un peu trop innocent pour être vrai.
Peut-être la façon qu'elle a de me regarder en souriant.
Peut-être parce qu'elle a mis la main sur son chemisier quand elle s'est penchée en avant en s'asseyant, pour éviter que je n'aperçoive la naissance de sa poitrine. Si elle y a pensé, c'est que...

La table en verre fumée refuse à mon regard ses jambes qu'elle croise et décroise (un peu nerveuse alors ?).
Pourquoi ai-je accepté cette table là ?

Elle me parle de sa formation. Elle semble débiter d'un ton professionnel ce qu'elle a bien appris. Il va bien falloir que je commence à briser son discours un peu trop bien léché. La sortir de sa zone de confort.

Je l'interromps en lui demandant ce qu'elle fait, le soir, après le travail. "Je veux dire, pas ce soir, mais en général. Quoique ce soir c'est peut être un bon exemple...". Oui, on a fait plus fin...

Ça marche néanmoins, elle arrête un peu la machine bien roulée, oups bien huilée, re oups. Bref, elle s'arrête, un peu interdite, un instant de silence, et elle me parle de ses hobbies, cinéma, sorties, musique ...
J'ai quand-même réussi à faire venir un peu de rouge sur ses joues et sur son cou.

Son cou.

Sa façon qu'elle a de remonter cette mèche rebelle, qui fait exprès de tomber à chaque petit mouvement de tête, cette mèche qui caresse sa peau lisse, sa peau qui doit être tendre, qui sent bon un parfum particulier, que je ne connais pas. Une odeur qui va m'entêter quelques heures je pense.

Elle est gauchère. Mais pas gauche. Très habile dans l'art de manier son stylo, qui passe sur ses lèvres entrouvertes, légèrement humides, que sa langue rose et pointue mouille à intervalles réguliers.

"Voilà ce que je fais d'habitude. Mais ce soir, non, je ne fais rien."

Ai-je bien entendu ? Je ne sais pas si j'ai posé une autre question ou bien si elle a répondu à la question derrière l'autre question. J'ai dû penser un peu fort. Ou peut être sont-ce mes yeux qui la dévorent ?

Dévorer.

Prendre entre mes dents la peau de son épaule, qui semble si tendre, à en croquer. Prendre entre mes lèvres le lobe, puis rentrer ma langue dans ses oreilles.

Lécher chacun de ses doigts. Chacun. Lentement. Dévorer, par petites bouchées, chaque centimètre carré de son corps.

Laisser mon souffle réchauffer son ventre, et descendre jusqu'à son sexe brûlant, qui hurle d'envie d'être pris. Mes lèvres au contact de ses lèvres. Ma langue qui cherche son bouton dressé. Qui le trouve. Qui le lèche et le mordille, tout en caressant ses cuisses ouvertes, offertes.

Mes mains passent sur ses fesses, rondes, attirantes. Je n'ai peut être vu que ça quand elle est arrivée. Menteur, j'ai aussi admiré ses seins lourds.
Mes mains caressent ses fesses, malaxent, cherchent et trouvent.
Elle est surprise de cette deuxième incursion au plus profond d'elle même. Pense-t'elle que c'est involontaire ? Elle comprend vite que non, et son rythme trouve le mien, redouble d'intensité, et je sens son sexe encore plus humide, encore plus chaud, encore plus tendu.

Son chemisier gît à terre, son soutien gorge doit être sur la table derrière moi.
Son string, arraché avec les dents est à mes pieds.
La vue de sa jupe relevée sur ses hanches est terriblement excitante.

Elle jouit, la tête en arrière dans le siège profond en cuir noir de mon bureau.
Elle jouit fort pour que je l'entende, car elle sent que j'aime ça.

Elle m'embrasse furtivement avant de partir, en me faisant promettre que ça ne serait pas notre dernier entretien.