Morgane ( 2 )

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Proposée le 28/09/2012 par KKo

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Après le repas de midi, je profitais de l'interclasse pour aller trouver Morgane, afin de lui rendre son classeur. Mais je ne voulais pas en rester là. Je voulais absolument que nous puissions avoir de nouveau un moment ensemble tout les deux, et pour cela j'ai une idée infaillible : Je n'ai qu'à lui proposer des cours de soutien en russe chez elle ou chez moi ! C'est du tout cuit. Les examens de Noël ne feront pas de cadeaux : cette aide lui serait très utile. Évidemment, lui apprendre le russe n'est qu'un prétexte, moi j'ai quelque chose d'autre en tête, si vous voyez ce que je veux dire. C'est elle que je veux. Ce matin, ça a été le coup de foudre. Et je sais que pour elle aussi. Alors, il ne faut pas perdre de temps : je vais aller la voir tout de suite. Je marche quelques instants dans la cour, quand soudain je l'aperçois, assise sur un banc, en train de discuter avec quelques amies. Dès qu'elle me voit, elle ne me quitte pas des yeux, et semble se désintéresser totalement à la présence de ses amies à côté d'elle : on dirait que seule ma présence lui est importante. Une fois devant le banc, je demande à ses amies :

- Les filles, vous pourriez pas nous laisser discuter cinq minutes ? S'il-vous-plaît ?

Elles parurent assez surprises de ma demande, mais elle finirent pas s'effacer en riant. Soit elles sont connes, soit elles ont capté ce qui se passe.

Une fois les filles parties, je lui montrai son classeur, le lui donna, et lui dis :

- Heu... Il a dû tomber quand je t'ai percuté tout à l'heure en classe... Je voulais juste te le rendre...

- Ha, merci, me dit-elle, tout sourire, je le cherchais, justement.

- Au fait, Morgane, je voulais te demander si ça t'intéresse que je t'aide en russe après les cours, chez toi ou chez moi, comme tu veux. Si tu es d'accord, bien-sûr.

- Ça serait super, j'accepte avec plaisir, dit-elle. On commence quand ?

- Quand tu veux, lui répondis-je.

- Ce soir, si ça ne te dérange pas, j'ai vraiment besoin d'aide, me confia-elle.

- D'accord, on fait ça comme ça. Mais tu préfères qu'on travaille chez moi, ou chez toi ?

- Écoute, aujourd'hui mes parents partent trois jours pour leur travail à Londres. Tu n'as cas venir chez moi, comme ça on pourra travailler dans le calme, me dit-elle en m'adressant un sourire malicieux.

A cette idée, je jubilais : je vais pouvoir passer trois jours seul à seul avec elle. C'est une occasion qui n'a pas de prix. J'accepte sur le champs :

- Ok, ça marche. Mais pourrais-tu me donner ton adresse et ton numéro de téléphone, s'il-te-plaît ? Demandais-je, hésitant. Évidemment, il fallait que je lui pose cette question, car si je me pointe chez elle ce soir et qu'elle réalise qu'elle ne m'avait pas donné ni son adresse ni son numéro de téléphone, elle comprendrait que j'ai fouillé dans son classeur, et à mon avis ça ne lui plairais pas trop.

- Bien-sûr, me dit-elle. Attends.

Elle sortit un stylo et un bout de papier, et inscrivis son adresse et son numéro de téléphone. Elle a même ajouté son numéro de portable. J'étais aux anges.

- Merci, lui dis-je alors. Bon, eh bien à ce soir alors, Morgane.

- Oui, à ce soir... Damien, c'est ça ? Me demanda-elle en souriant.

- Oui, c'est ça.

Il est dix sept heures passées, et je suis devant chez Morgane, comme convenu. J'ai vérifié au moins dix fois l'adresse : C'est bien là. Je ne me suis pas trompé. Je jette un coup d'oeil entre les grilles du portail du jardin de la maison de Morgane : Pas de voitures. Donc pas d'adulte. Parfait. Sur le mur près du portail, il y a une sonnette. Je reste au moins dix minutes les doigts près de la sonnette, à me demander si je dois sonner ou non. Et puis merde, je sonne. Il caille dehors. J'entends la sonnerie retentir deux ou trois fois à l'intérieur de la maison, puis je vois finalement la porte de la maison s'ouvrir, et Morgane qui sort m'ouvrir, habillée dans une tenue qui lui allait à merveille. Elle était radieuse, splendide, sexy, comme ce matin. Elle m'ouvrit le portail et je vis son beau visage et ses magnifiques yeux apparaître. Son regard étincelait. Elle me dit :

- Salut Damien ! Je t'en prie entre.

Je la suivis à l'intérieur, les yeux fixés sur son fessier de rêve. Des idées malsaines commençaient à me venir à l'esprit, et une érection naissante commençait à se faire ressentir dans mon jean. Mais je me forçait à penser à autre chose : je ne veux pas brusquer les choses. J'ai tout mon temps.

Morgane m'attrape alors par le bras pour me faire entrer sans dire mot. Et c'est alors qu'elle me dit :

- Aujourd'hui je n'ai pas trop envie de travailler mon russe... On pourrait plutôt commencer demain ? Me demande-elle.

- D'accord... Tu veux qu'on fasse quoi ce soir alors ? Demandais-je, intrigué.

- On pourrait regarder un DVD ensemble... Et si tu veux, tu peux rester dormir ici pour les trois jours, on a une chambre d'amis, me dit-elle d'un air joyeux.

Je ne suis pas sûr de bien avoir entendu ce qu'elle vient de me dire : elle me demande si je suis d'accord pour rester dormir chez elle pendant trois jours ? Trois jours où je serais en tête à tête avec la fille qui doit faire rêver tous les mecs du collège ? Elle me demande si je veux ? Mais avec grand plaisir :

- Oui, heu... C'est très gentil de ta part. J'accepte. Je téléphone à ma mère pour savoir si elle est d'accord... Attends deux secondes....

Je sors mon téléphone, compose le numéro de ma mère, les doigts tremblants. Va-elle accepter ? Il est faut. Ah par par pitié, faites qu'elle dise oui... Ça sonne. La voix de ma mère se fit alors entendre :

- Allô oui ?
- Oui maman c'est Damien, je voulais te demander un truc.
- Dis-mois, me dis-elle.
- Eh bien, je voulais savoir si ça te dérange pas que j'aille dormir chez une amie pour trois jours, c'est pour l'aider avec son russe. Alors, t'es d'accord ?
- Pour l'aider avec ton russe ? Mouais, c'est ça ouais, me dit-elle en rigolant. C'est d'accord, petite canaille, mais sois bien sage, d'accord ?

- Merci maman !!! T'es la meilleure, lui dis-je alors. Je passe récupérer quelques affaires.

Quand elle m'a entendu m'exclamer de la sorte, Morgane parut aussi enthousiaste que moi.

- Génial ! Me dis-elle alors.
- Bon, je vais aller chercher des affaires chez ma darone, et je reviens.
- D'accord, à tout à l'heure, Damien !

Arrivé dans la rue, j'enfourchais mon scooter, et filais chez ma mère, en roulant comme si ma vie était en jeu .

Une fois à hauteur de chez moi, je descends de mon scooter, puis arrivé dans la maison, je vide mon sac de cours sur le lit de ma chambre, ne laissant que mes affaires de russe, et prenant le nécessaire pour 3 jours. Je choisissais mes plus beaux vêtements. J'embrassais ma mère, remontai sur mon bolide, et me dépêchai de retourner chez ma bien aimée. Arrivé devant chez elle, je gare mon scooter, et pousse le portail de chez Morgane. La porte de la maison est ouverte. Je rentre, et ferme à clés derrière moi. Je cherche alors Morgane dans la maison. Je ne la trouve nulle part. Mais où est-elle ? Je regarde dans le salon, rien. Dans la cuisine, personne. Dans le jardin, toujours personne. Je retourne dans le couloir qui mène de la porte d'entrée au salon, et ouvre une porte au hasard. Et ce que je vis alors me laissa bouche bée.