Un ami qui me voulait du bien

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Proposée le 10/07/2012 par Alienor

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Il pleuvait ce soir là, comme si la nature s'était mis au diapason de mon humeur maussade. Je m'étais préparé un chocolat chaud et je regardais les gouttes de pluie frapper la vitre. J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et mon coeur s'emballa. Je vis seule et peu de personnes ont mes clefs.
Matthieu entra dans le salon en souriant :
- Et bien ma belle, c'est pas la grande forme à ce que je vois.
Matthieu est un ami très cher. Nous nous connaissons depuis des années, et même s'il nous arrive de nous éloigner, des mois entiers parfois, nous sommes toujours là l'un pour l'autre.
Je ne l'avais pas vu depuis l'été et il m'avait manqué plus que d'habitude. Il me prit chaleureusement dans ses bras, comme un grand frère, et je me sentis soulagée. Il venait m'enlever le poids de ma solitude.
Nous avons mis un film, ouvert une bouteille de vin et avons résumé les évènements de nos petites vies durant ces quelques semaines. Pourtant, je n'arrivais pas à me concentrer sur ce qu'il disait.
Était-ce le vin, ou ce parfum qu'il dégageait ? Je me sentais troublée. Machinalement, je passais ma main dans mon cou et croisais et décroisais mes jambes. Je fixais ses lèvres ourlées et les imaginais frôler ma peau.
Il fallait que je me ressaisisse, on ne risque pas des années d'amitié pour une envie qui passe... Pour ce sourire à tomber... Pour ses oeillades vers ma poitrine...
Comme un fait exprès, je portais ce soir-là une robe un peu juste. C'est une simple chemise longue fermée en cache-c'ur, et je ne la met qu'à la maison car elle ne cache pas vraiment mon soutien-gorge. Et il suffit que je bouge les jambes pour que cette robe révèle le haut d'une cuisse.
Je sentais que mon ami n'en menait pas large à la vue de ma peau laiteuse. Et si la culpabilité me rongeait d'avoir des idées mal placées, il semblerait que je n'étais pas la seule.
Inconsciemment, ou peut être pas, je bougeai sur le canapé, sentant ma robe s'ouvrir encore un peu. Ses joues rosirent, je crois.
Bien que très proches et ayant eu des conversations très intimes ensemble, Matthieu et moi n'avons jamais été très tactiles. Notre relation est cérébrale et à part des étreintes pour se dire bonjour ou au revoir, nous nous touchons rarement. Une habitude des gens du nord sûrement. Mais ce soir là, après quelques verres de vin, je sentais une chaleur monter dans mon bas ventre. Dès qu'il souriait, j'avais un peu plus chaud et je prétextai d'enlever un papier sur son jean pour me rapprocher un peu. Ma main avait envie de s'attarder sur son jean, de le caresser lentement. Je ne le fis pas, par peur d'être repoussée, mais je mis un peu trop de temps à enlever ma main, et lorsque je relevai les yeux, je sentis son trouble.
Encouragée, je me rapprochai encore, pour lui parler à voix basse, comme pour partager un secret. Je m'étonnais moi-même, la fille gauche et mal à l'aise n'était plus là, je n'étais qu'une femme cédant au désir. Je fis mine de chuchoter pour lui raconter les derniers potins concernant nos connaissances communes, mais mes mots s'embrouillaient dans ma bouche tant son parfum m'envoutait. Je feignit un étourdissement et me « rattrapai » sur sa cuisse.
Enfin... Sa cuisse sous ma main, ferme et vibrante. Il passa son bras dans mon dos en me demandant si j'allais bien, mais je ne répondais plus, j'osais enfin déplacer ma main le long de son jean.
- Garance, tu ne devrais pas... Je sais que tu te sens seule mais...
J'avais plongé mes yeux droit dans les siens, tout en continuant de caresser sa cuisse. Je sentais la chaleur en moi irradier et mon corps appelait le sien. Je m'approchai encore de lui, glissant une jambe entre les siennes. Lorsqu'il écarta les jambes pour m'accueillir tout contre lui, la bosse qui se formait déjà sous son pantalon rendait inappropriées ses protestations.
J'étais enivrée et j'avais envie qu'il me débarrasse de ma robe. Mais je le sentais encore hésitant. Je décidai donc de me lever pour me rassoir complètement sur lui, l'entourant de mes jambes, collant le feu de mon entrejambe contre la bosse qui écartait tous mes doutes. Je frottai ma culotte trempée contre son sexe qui brûlait de sortir de son étau. Ses mains hésitantes se posèrent sur mes cuisses et les caressèrent doucement
- Garance, j'ai l'impression de profiter de la situation...
Mais je ne pouvais plus réfléchir, j'avais tellement envie de lui que je ne me contrôlais plus. Le contact de ses mains sur ma peau m'avait électrifiée. Je lui ôtai son tee-shirt et caressai son torse avec mes cheveux. Puis, approchant mon visage du sien, je senti son souffle. Mes lèvres voulaient les siennes et ma respiration s'accélérait. Quand nos lèvres se touchèrent enfin, le baiser tendre et doux se transforma soudain en échange passionné. Les barrières de Matthieu avaient enfin cédé. Il oublia notre amitié, sa peur de tout gâcher, et profita de l'instant. Sa langue caressait la mienne fougueusement, réveillant tous les sens de mon corps. Ses mains empoignaient mes fesses et il me colla à lui en me soulevant. Il se leva et me porta ainsi jusqu'à mon lit, me balança dessus et me regarda un instant. Je lui sourit et il tira la ficelle qui maintenait ma robe fermée. Il écarta les pans de ma robe et détailla mon corps avec ses doigts, pendant que je l'attendais, offerte. Il se pencha pour lécher mon ventre et il remonta vers mon soutien-gorge. Il entreprit de m'embrasser dans le cou, sans se douter de l'effet que cela produirait sur moi. La chaleur qui inondait mon corps devint si forte qu'il réclamait que l'on passe à la vitesse supérieure. Je m'assis sur le lit, l'obligeant à se mettre debout et je déboutonnai son jean pour le baisser immédiatement. Sa verge était si tendue qu'elle dépassait de son slip. Le slip subit donc le même sort que le jean et je pu enfin prendre en bouche ce sexe qui n'attendait que ça. Je commençai par lécher la verge de tout son long, puis je le mis dans ma bouche et le caressai de mes lèvres tout en léchant le gland. Matthieu gémissait et tremblait. Quand je senti qu'il n'était plus très loin d'atteindre l'orgasme, je m'arrêtai. Je voulais qu'il vienne en moi. Il baissa la tête, se demandant ce qu'il se passait et je m'allongeai sur le lit en écartant mes jambes. Il comprit tout de suite ce que je voulais. Mais il avait envie de me faire un peu languir. Il enleva ma culotte mais se mit à me caresser partout ailleurs. Il libéra ma poitrine et lécha mes seins l'un après l'autre. Je n'en pouvais plus, mon sexe vibrait d'envie. Je gémissais de frustration et il m'accorda un peu de répit en glissant un doigt dans mon vagin. Puis il caressa mes lèvres et remonta vers mon clitoris. Je n'en pouvais plus, je me tortillais. Ce doigt délicieux ne fit qu'augmenter encore mon envie. Je le suppliai de me prendre immédiatement. Il m'assit alors sur lui, m'empalant sur son sexe et me dévora en même temps le cou, cette partie si érogène chez moi. Ces deux plaisirs prodigués en même temps me firent jouir presque immédiatement. Matthieu me suivit de près et nous restâmes quelques minutes dans les bras l'un de l'autre, savourant les derniers instants de cette fugace aventure.