Mauvais endroit mais au bon moment (1)

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Proposée le 23/06/2012 par eric.henry

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Ce soir là, j'avais un peu la tête ailleurs, dans mes pensées comme d'habitude.
Il faut dire qu'on était en plein été, la chaleur et mon job d'été m'avait presque rendu larvaire. Je pensais déjà bien trop à mes vacances où je partirais avec mes amis dans un camping près de la plage, comme chaque année.
Elle m'avait dit qu'on se rejoignait devant les Halles, pourtant mes pensées m'amenèrent devant chez elle. Son jardin était immense, comme sa maison d'ailleurs, il était en étage avec à chaque niveau des fleurs, des petits arbustes et tout ça sentait bon l'été. Mon amie était souvent seule, ses parents travaillant dans la restauration, ils rentraient souvent très tard et donc nous avions sa maison entière pour nous.
Cette fille était tout ce que je désirais, elle était magnifique, un corps superbe mais aussi un sourire et des yeux qui me faisait craquer. A chacun de nos rendez-vous, amicaux, une partie de moi espérait qu'elle voit en moi autre chose qu'un ami. Mais à chaque fois, je me berçais d'illusion. elle était trop bien pour moi.
Revenons à la montée des étages du jardin, je ne sonnais jamais à sa sonnette parce qu'à tout moment, ses parents pouvaient être à la maison à faire une sieste ou avoir des invités. et mes allées et venus ne les enchantaient pas, pour eux, je squattais. et comme tout parent, ils n'appréciaient pas trop qu'un garçon soit un peu trop souvent avec leur fille chérie.
Me voilà donc au sommet du jardin, prêt à arriver devant la porte d'entrée mais quelque chose me sortit de mon état. ce sont bien des petits gémissements de femme que j'entends.

- Arrêtes... s'te plait... allez... stop !
- Attends... y'a personne... laisse...

Je n'arrive pas à y croire, mon amie s'envoie en l'air juste avant de me retrouver. Putain, qui est l'heureux élu ? J'arrive pas à y croire. Je suis comme figé. Je me casse ? Je les interromps ? Oué, c'est ça, je vais l'empêcher de conclure. Mais en même temps, j'ai peur de voir quelque chose qui va me blesser.

- T'as entendu ?
- Auoi... mais y'a personne. arrête.
- Oui, arrêtons ça là... rentre chez toi. Mon mari pourrait arriver !

Sa mère? Ce n'est pas mon amie qui s'envoie en l'air, mais sa mère. la réplique mature de ma copine. Je ne l'avais croisée que quelques fois. Souvent très tard, elle venait, ne faisait même pas attention à moi, pour dire à sa fille qu'il était l'heure de se coucher. Une manière bien tranchée mais détournée de me dire de dégager.
Je n'ai plus l'intention d'interrompre tout cela, l'homme ne semble pas vouloir s'arrêter et l'idée même voir la mère de mon idéal féminin me rend surexcité. Je me dis que ce genre de chose ne se présente qu'une seule fois dans une vie.

Alors je me cache, discrètement, la pénombre et son jardin aidant, je risque pas de me faire voir. Sauf si je connais une erreur.
Une simple erreur et je serais le "voyeur", celui qui a maté sa mère. Donc en conclusion, je peux dire adieu à elle.
En même temps, n'était ce pas déjà perdu d'avance ? J'avance, j'avance. doucement jusqu'à ce qu'ils soient visible.

l'homme était d'âge mure, cheveux grisonnants et l'air classe, habillé en costard. Sa mère était en tailleur, comme à son habitude.
sauf que là, sa jupe était bien remontée et lui était placé entre ses jambes. il l'avait plaqué contre le rebord de la fenêtre de l'entrée,
à moitié chevauchée sur ce rebord. Elle ne semble plus se débattre de son assaillant mais plutôt l'agripper, la culotte posée sur le rebord.

Malheureusement, je n'y vois rien. Ils sont trop vêtus pour que je puisse entrapercevoir quelque chose de son anatomie. je me contente de ses cuisses, de la voir ainsi se faire culbuter ainsi. Bien que cela devrait me suffire, je suis dégoûté. Je pensais la voir nue, mater la mère de mon amie se faire sauter comme dans les films pornos. au lieu de ça, j'ai un film de M6.

Ce que j'espérais n'arriva pas, néanmoins, j'ai pu admirer en guise de final, une superbe descente vers le sexe de l'homme. encore une fois, je n'y vois pas grand chose mais l'homme a l'air de prendre carrément son pied et finit par jouir en pleine fellation.

Cette fois c'est fini. Ce moment qui devait être une apothéose de ma vie d'adolescent restera comme un fantasme presque réalisé.

- Allez va t'en maintenant... (se relevant)...
- Ok, on se voit la semaine prochaine... (remontant son pantalon)...
- Je sais pas...
- On se vois mardi. (l'air insistant)
- Ok. (en rentrant chez elle)

Alors que lui repart en trombe, je m'aperçois que madame a oublié sa culotte. Un frisson me parcourt à l'idée de tenter de la récupérer. Je dois prendre une décision et de toute façon, il faut que je reparte. la lumière de la porte s'éteint. En moins d'une seconde, mon désir me pousse à y aller. J'y suis, et toujours pas de lumière, une fois saisie, paf la lumière s'allume. je panique, tremble. que faire ? partir en courant, impossible elle me verrait dans la rue et me reconnaitrait. Et je n'ai pas le temps de faire demi tour. alors je fonce dans le premier buisson en face de moi.

Ouf, à temps. elle sort à une vitesse. elle va se saisir de sa culotte mais celle-ci n'est plus là, elle est dans ma main. Elle regarde dans la rue, mais elle est déserte. à ce moment là, je me dis que si elle se retourne, je suis mort.

- Fais chier ce con...

Et là voila, claquant la porte d'entrée. Elle ne reviendra pas, alors je descends doucement, comme si de rien n'était, la culotte à la main. tout fier de moi.

Et voilà que se montre mon amie, tout tranquille.

- J'étais sur que tu serais venu chez moi, on avait dit aux halles.
- Ah oui, excuse moi. (rangeant la culotte) ça va ? Tu as pas attendu trop longtemps !
- Pourquoi tu souris comme ça ? Tu me fais poiroter et tu as le sourire.
- Excuse, j'ai juste eu une bonne journée.

Et nous voilà partis à notre soirée, mais cette fois-ci, je ne pensais pas à l'hypothèse qu'elle sortirait avec moi. je pensais déjà à la semaine prochaine.

Ce que je ne vis pas, c'est que l'homme était encore dans sa voiture. cherchant ses clés, mais il ne put arrêter de me fixer depuis qu'il m'avait vu sortir de la maison où il venait de coucher avec une femme mariée.

(suite: ce qui se passa la semaine suivante)