La tour génoise (1)

Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.

Proposée le 17/06/2012 par tanis

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Ceci est une suite de la série « le Placard »

LA TOUR GENOISE (Episode 1)


Je m'étais toujours doutée qu'ils viendraient, il suffisait juste de leur laisser le temps' leur laisser le temps'

***

Ses lèvres étaient humides, légèrement écartées. Une petite chiffonnade de peaux s'étalait autour de sa vulve. Je connaissais bien ce corps. C'était ma s'ur jumelle. Nue parfois devant moi, sa vulve m'avait toujours étonnée par la grandeur de ses petites lèvres.
Les chairs s'ouvraient libres, libérées, offrant l'ouverture rose de son intimité et dévoilant le petit bouton turgide de son clitoris. Elle gémissait en tournant la tête de droite à gauche.
Sans aucune pudeur, les jambes ouvertes, elle s'abandonnait.

Je connaissais son couple, assez libre, mais là tout de même, sous son propre toit, avec son beau-frère, le mari de notre s'ur Lise !
Mon regard se bloqua sur la verge en pleine érection qui lui sortait du ventre comme un épieu. Son gland violacé d'envie brillait de sécrétions intimes. Ses testicules gonflés frôlaient les cuisses de ma s'ur, s'approchant du sexe offert.

Je retins mon souffle, une bouffée de chaleur m'envahit, et je sentis la sueur couler les long de mes bras et dans mon dos.

Comment ceux-là étaient-ils ensemble ? Comment l'idée de prendre sa belle s'ur lui était-elle venue, et' comment ma s'ur se laissait-elle faire ? Certains sous-entendus lorsqu'ils parlaient ensemble de leurs dernières vacances en Ardèche l'an passé me remontèrent à l'esprit.
Immédiatement l'idée d'inceste me monta à la tête, l'interdit, « la faute grave ».
Cela n'était plus un jeu ! Des attouchements, passe encore, elle-même ne s'était-elle pas laisser frôler un sein par un collègue de bureau.
Je la regardais avec stupéfaction.

Laurie se tourna vers Daniel :
- Non, Il est temps Daniel, on n'a plus le temps, Sylvie a dit qu'elle passait cet après-midi juste avant de rentrer chez elle !

Daniel l'embrassa et d'une petite poussée encastra son gland en elle.
- Non ! Mais tu es fou ! Elle a une clef de la maison et peut rentrer sans sonner !

N'écoutant rien, d'un coup de rein, il prit possession du ventre ouvert, dans lequel il commença de longs va-et-vient.
Je me détournai, commençant à descendre l'escalier lorsque j'entendis un long feulement dans la chambre?

Je sortis en fermant la porte délicatement et trop énervée pour prendre le bus, je marchai en direction de mon domicile. Mes jambes tremblaient, une boule me nouait les muscles du ventre. J'imaginais ce qui s'était passé après mon départ, ce long gémissement. Qui avait gémi comme ça, Laurie ou Daniel ?
Je fis demi-tour, me rendant compte sans le vouloir que j'avais dépassé la maison. Poussant la porte, je fus heureuse de voir qu'Axel n'était pas encore rentré. Je montai en vitesse dans la salle de bain pour me rafraichir.
On allait tous ce soir au restaurant pour fêter son anniversaire, la trentaine approchait !

Je me regardai dans la glace, tournant sur moi-même en culotte et soutien. La vue était encore agréable, les seins pas trop gros, fermes, les hanches et les fesses encore attirantes !
Regardant mon visage dans le miroir, j'en vins à m'interroger sur ce que je faisais. Je cherchais quoi ? A me rassurer pour qui ? L'idée de me trouver allongée à la place de Laurie, nue, avec la verge d'un inconnu qui se balançait au dessus de mon ventre ?
Je filai sous la douche, mon entre-jambes était bizarrement mouillée?
L'eau me ruisselant sur le corps ma calma. Je me sentais joyeuse, comme si quelque chose dans ma vie allait changer, comme si? oui ! Dis-le ! Comme si l'idée de te faire prendre par un inconnu t'excitait !

Mes réflexions s'arrêtèrent là en entendant la porte d'entrée claquer.
- Sylvyyeee ! je suis là ! Tu es prête ?
- J'arrive ! je m'habille !
Je l'entendis monter les escaliers quatre à quatre, et il entra dans la salle de bain. Je sortis ruisselante de la douche.

- Mhhhhh ! Quelle belle vue ! me dit-il en me serrant ans ses bras.
- Axel ! Je suis trempée ! Tu vas devoir changer de chemise !
- Bah ! Ce n'est que de l'eau, ça séchera bien !
Son baiser fut violent, ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes, et j'y répondis avec fougue pendant que sa main caressait mon pubis.
- Ohhh, tu n'as pas encore eu le temps de t'épiler ?
- Axel, je viens de rentrer aussi ! Ça prend du temps ça !
Ma main saisit la rondeur qui se développait dans son pantalon.
- Toi aussi, tu devrais t'épiler un peu, j'ai parfois l'impression que c'est un ours qui me pénètre !
- Et bien si tu veux, on fait ça ensemble demain !


***

Le restaurant avait été choisi par ma s'ur Laurie qui n'avait pas son pareil pour trouver des tables à des prix honnêtes, une bonne cuisine et une ambiance doucement feutrée comme elle les aimait. De petites lampes disposées autour des tables dispensaient une lumière rehaussant les petites flammes de bougies placées devant chaque assiette.

Lise et Daniel étaient déjà arrivés, ils avaient pris place à la table réservée de six personnes. Ils se levèrent à l'arrivée des nouveaux venus.

- Bon anniversaire Axel s'écria Lise en lui déposant sur les joues deux gros baisers retentissants.
- Merci Lise ! Mais tu sais moins j'en fête, mieux je me porte !

Je m'approchai de Daniel pour l'embrasser également, mais mon regard dû laisser passer quelque chose parce qu'il me regarda avec un étrange petit sourire. L'arrivée de Laurie et Eric ne lui permit pas de faire une remarque.

La soirée fut enjouée, pleine de rires, de sous-entendus, et arriva le dessert attendu de tous avec une glace dont le pourtour scintillait de 28 bougies.

- Ben mon pauvre Daniel, dit Eric, ça te donne un coup de vieux ça !
Tout le monde s'esclaffa et chacun à son tour de faire une remarque sur les aléas de la vieillesse.

Daniel répliqua :
- Je me débrouille encore assez bien dans pas mal de domaine ! Vous voyez pour un homme c'est la force de l'âge ! Et son regard se porta vers Laurie qui lui sourit tendrement.
- Eric se débrouille aussi assez bien ! dit-elle en regardant son beau-frère.
Eric toussa, mal à l'aise, essayant de changer de conversation. Il regardait Lise avec inquiétude, et son regard se posa rapidement sur chacun. Heureusement Laurie sauva la situation en expliquant qu'Eric était passé cette semaine chez Lise pour arranger un problème électrique.
Eric regarda Laurie avec un sourire complice?

Et vos vacances demandais-je, vous avez été ensemble en Ardèche je crois ?

- Oh super ! S'exclama Laurie, balades, escalades et grand repos. Tout s'est vraiment bien déroulé, des vacances de rêves !
- Vous étiez en camping ? demandais-je
- Oui ! répondit Lise, mais dans une prairie laissé libre par un fermier, cela évite d'avoir trop de monde.
- Et vos tentes étaient proches l'une de l'autre alors ?
- Et bien oui Sylvie, dit Laurie, j'entendais même Daniel ronfler !

Daniel sursauta :
- Mais je ne ronfle pas ! Ça doit être Eric alors !
Lise regarda Eric en murmurant quelque chose que personne ne compris sauf moi, assise à côté d'elle :
- Héé?

Je regardais Laurie ma s'ur jumelle, ses yeux encore pétillant d'amour, sa bouche bien dessinée, rehaussée par un brillant à lèvre, qui il y a une heure à peine se posait sur la bouche de Daniel. Et lui nu, son gland s'enfouissant entre ses cuisses, et puis ce long gémissement'
- A quoi pense ma charmante belle-s'ur, me demanda t-il soudain en voyant mon regard vague.

J'eus tout à coup envie de lui rétorquer :
- Alors tu as éjaculé en elle ? Elle a aimé ? Il te reste assez de foutre pour me faire la même chose ?

Ces mots crus qui me montaient à la tête me firent honte, mais la vision de la scène me hantait encore, et je m'en rendais compte à présent, me faisait envie.
- Et bien, m'écriai-je, je propose que cette année, nous partions tous ensemble en camping ou ailleurs, je crois que Alex et moi avons des choses à découvrir avec vous !

Je vis de suite Laurie et Lise se regarder. Cela allait-il contrarier leur projet ?
Je savais maintenant que Laurie et Daniel avait une liaison, en était-il de même de Eric et Lise ? Les choses avaient l'air d'aller bon train dans la famille. Du parfait échangisme, et entre beaux-frères et belles-s'urs en plus ! A la limite je préférais cela, plutôt qu'avec des étrangers.
Laurie n'avait pris aucune précaution avec Daniel contre le sida cet après-midi. Évidemment ils se connaissaient et n'avaient rien à craindre. C'était un solide avantage? mais devais-je parler à Axel de ce que j'avais vu ? Quelle allait être sa réaction ? Indignée ? Curieuse ? Peut-être ferais-je mieux d'en parler à Laurie avant' je verrais bien'

- L'idée me plait d'être tous réunis, déclara Axel, si vous êtes d'accord, je vais voir ce que je peux trouver pour ces vacances !

L'heure avançait et tout le monde se leva en même temps pour rejoindre son domicile.

***

Brave petite Sylvie ! Les choses se passeraient comme je l'espérais. Les dés étaient jetés, il me suffisait d'attendre.

***

Sylvie dans sa mignonne petite nuisette bleu pâle rejoignit son mari déjà allongé.
- Alors, lui demanda-t'elle, que penses tu de l'idée de partir tous ensemble ?
Axel réfléchit et répondit simplement :
- L'idée m'emballe assez, je crois qu'ils se sont bien amusés ensemble et se joindre à eux est une bonne idée.
- Mais, tu ne crois pas qu'ensemble pendant une quinzaine de jours ne puisse créer des conflits, rétorquais-je ?
- Ben non je ne vois pas, j'aime bien tes s'urs et leurs maris. Je crois que cela devrait bien se passer.

Je m'allongeai à ses côtés, et sa main remonta ma nuisette, dévoilant mes fesses qu'il caressa. Ses doigts frôlaient ma peau, faisant naître des frissons d'envie.

- Oui continue, haletais-je, j'adore? caresse moi entre les fesses, j'ai envie?
- Ahhh ! c'est nouveau ça, dit-il en caressant le sillon chaud et profond.
Ses doigts s'aventuraient là où jamais ils n'avaient été.
Axel intrigué remonta son doigt dans la raie des fesses de sa femme, osant à peine effleurer l'anus.

Sylvie poussait ses fesses à la rencontre de l'index fouineur, cherchant à le positionner face à la petite rosette, mais Axel fuyait, se dégageant toujours à temps, prenant des chemins détournés.

- Attends ! Ne bouge pas ! Lui demandais-je.
Le doigt s'immobilisa. Inclinant mon bassin, je vins placer l'extrémité de son doigt juste sur la corole plissée, et je forçai mes fesses dessus en poussant un petit cri.
Axel attendit, surpris.
- Allez ! Vas-y, enfonce, prend moi avec ton doigt'
Étonné par ce que je lui demandais, l'index d'Axel s'aventura entre mes globes, timide, discret' D'un petit coup de reins, je m'empalai sur sa première phalange. Axel ne bougeait plus, attendant.
La sensation était forte, étrange, plaine?

- Oui, pénètre? plus loin'
- Je me demande bien d'où te vient cette envie tout à coup ! Me murmura t-il.

Axel regarda son doigt enfoui entre les fesses de sa femme.
Il n'en revenait pas, sa petite épouse tout à coup désirait ce qu'il n'avait jamais osé imaginer. Qui lui avait mis cette idée en tête. Le sphincter serrait, il tenta de forcer un peu.
Ce doigt me comblait, occupant tout l'espace serré de mes reins. Je me crispai, sans douleur cependant, mais me faire prendre à cet endroit me donnait un peu le vertige. Qu'allait-il penser de moi !
Une main se posa sur mes reins, écartant mes rondeurs. Puis le doigt repris sa progression imperceptiblement. Cette progression dans mon intimité la plus secrète me fit vibrer. La sensation était puissante, nouvelle.

Un sentiment de honte m'envahit et je m'entendis à peine prononcer :
- Oh Oui, c'est bon'
Il dut voir le plaisir mêlé à de l'étonnement sur mon visage.
L'index étranglé tentait d'avancer. Mes fesses furent écartées et je le sentis plonger entièrement dans mon rectum. Je hoquetai, totalement prise. Mes barrières s'écroulèrent, les siennes aussi je pense car lentement il assouplit ses mouvements, coordonnant les allées et venues.

Couchée sur le ventre, les cuisses écartées, il me besognait, observant les petites grimaces qui parfois me déformaient le visage.
- Ohhh mon Dieu !
Il semblait galvanisé par la vue de ma vulve, de mes fesses ouvertes dans lesquelles il enfouissait rythmiquement un de ses doigts.
Je me sentis fondre, couler, puis le plaisir surgit, rapide, torride, et il s'en aperçu et accéléra le mouvement.

L'orgasme survint d'un coup, inouï, inoubliable, me ravageant les reins et le ventre, se succédant en vagues brutales, me faisant presque perdre conscience?

- Ça va ma belle ? Je ne t'ai jamais vu jouir comme ça !
Sa voix me sortait d'un rêve fou' ce doigt qui m'avait fouillée aurait pu être la verge de n'importe quel homme? Oh ! Je l'adorais, il venait de me faire connaître un plaisir fou, inconnu, mais avec un interdit'

- Ohh Axel, tu m'as rendue folle ! j'adore ce que tu m'as fais !
- Mais d'où t'es tout à coup venue ce désir ? Tu n'en avais jamais manifesté l'envie ! me questionna t-il, inquiet.
Lui souriant, j'abaissai la tête vers ses hanches.

Axel vit les merveilleux cheveux de sa femme monter et descendre, puis il se raidit en gémissant'
Sa femme ne se retira pas'

***

L'idée avait donc germé chez l'un d'eux, chez l'une d'elle, les autres suivraient, je ferais tout pour que cela se passe? juste un peu de temps, un peu de temps.

***

Lise se retournait dans son lit sans trouver le sommeil.
La proposition d'Axel de partir tous ensemble était de prime abord une bonne idée, mais'
La relation qu'elle entretenait avec Eric ainsi que celle de sa s'ur Laurie avec Daniel risquait d'être bien compromise ! Dans un hôtel on pouvait encore échanger de chambre la nuit. Mais il y avait en plus les petits gestes du quotidien qui les trahiraient sûrement. Un regard trop appuyé, un geste de la main, un baiser. Pourtant refuser les vacances ensemble paraîtrait aussi anormal sans une bonne raison !
Lise se promit d'en parler à Laurie pour trouver une solution.

***

Axel avait passé plusieurs soirées sur internet, cherchant un endroit pour les vacances. Sylvie n'aimant pas trop le camping, il avait opté pour la location d'une maison assez grande pour y loger trois couples.
Jusqu'à présent il n'avait pas trouvé ce qu'il cherchait. Il fallait se mettre des critères ! Sinon cela pouvait durer longtemps.

Sylvie lui avait dit :
- Pour moi soleil pour la bronzette intégrale, mer facultative, mais un bon bain de minuit me tente aussi, pas trop de monde, montagne?
- Hmmm, ça fait pas mal déjà et teinté d'une petite couche d'érotisme il me semble ! Tu m'imagines nu devant tes s'urs ! avait répliqué Axel.
- Oh tu sais du moment que je suis avec toi ! Pour le reste on est en famille, je ne vois pas qui ferait des complexes. Avant avec mes s'urs en vacances, on ne se gênait pas !
- C'est ça ! je vois bien les trois nymphes se pavaner à poils devant leurs beaux-frères'
- Trouve nous quelque chose, après on en reparlera, lui déclarais-je en lui posant un baiser retentissant sur la joue.


***

Eric rentra du travail et trouva Laurie en train de repasser.
- Tiens tu as encore du repassage à cette heure chérie ?
- Ben tu connais Daniel, il est passé hier à l'improviste, et'
- Et ? Demanda-t'il en souriant.
- Il m'a culbuté sur le tas de linge propre et repassé ! Voilà pourquoi j'ai tout relavé !
- Évidemment tu as détesté ça, lança t'il avec ironie.
- Évidemment ! Mais dis-moi, euh pour ces vacances, comment va-t-on faire ? Avec Sylvie et Axel, on sera moins libres !
- Mhmmm, c'est vrai j'y ai pensé aussi, on ne peut pas refuser tout de même.
Il se tourna vers le bar et servit deux verres. Il en apporta un à sa femme puis lui enveloppa les épaules.
- Et bien Laurie, je ne vois qu'une solution qui arrangera tout le monde.
- Quoi ? Partir chacun de son côté ? paniqua-t'elle.
- Pas du tout ! Pourquoi ne pas entrainer ta s'ur et son mari dans notre jeu ?
Laurie se retourna lentement en regardant son mari dans les yeux :
- Toi tu as envie de te taper Sylvie après Lise, lui dit-elle en le pinçant fortement, et Lise et moi on devra partager Axel !
- Voilà ma chérie, tu as tout compris ! s'esclaffa t-il.

Laurie reprit son fer à repasser en déclarant avec le sourire :
- Ce dont je me rends compte depuis peu, c'est qu'on est une belle bande de dévergondés dans cette famille ! Déjà pratiquer l'échangisme, mais en plus entre beaux-frères et belles s'urs ! Ça frise l'inceste en plus !
- Et bien moi je t'avoue que j'adore ça, avoua Eric. Ce petit côté interdit me donne même des ailes ! C'est bien plus excitant qu'avec d'autres filles. En plus on ne doit pas prendre de précautions, on se connaît suffisamment !
- C'est vrai que je n'aimerais pas qu'Eric utilise un préservatif non plus !


***

Sylvie reposa sa tasse de café. Assise à la terrasse d'un petit café, elle soufflait un peu.
- Ces courses c'est épuisant ! Avoua-t'elle en riant, mais je suis contente de mes achats.
- Ah bon ! Déclara Laurie, et d'où te viens tout à coup cette fièvre acheteuse ?
- Ben pour les vacances ! Je ne peux encore rien te dire, mais je crois qu'Axel est en train de nous trouver quelque chose de fantastique !
- Et peut-on savoir ce que tu as acheté ?

Sophie hésita, puis déclara :
- Des shorts, des sous-vêtements un peu sexy, et je me suis même laissé tentée par un maillot string !
- Enfin Sylvie ! Si on part ensemble, tu oserais dévoiler tes petites fesses devant tes beaux-frères ?

Elle se lissa les mains en signe gêne.
- Mais vous êtes partis ensemble l'an passé, tu ne vas pas me dire qu'en camping, il n'y a pas un peu de promiscuité !
- Oui c'est vrai, avoua Laurie songeuse. A mon avis, cela ne déplaira pas à nos hommes !

Sylvie regarda Laurie, sans oser lui poser de questions mais ce doutant bien que cette réponse sibylline cachait bien d'autres choses.


***

Face au vent du large, je m'attendais à de la visite depuis déjà longtemps. Deux années sans voir personne sauf des ouvriers déambuler sans âme dans mes couloirs. Le mouvement commençait à me manquer. Oh, il y avait bien le Libecciu, ce vent sec qui secouait les volets et les faisaient battre la façade en grandes claques retentissantes.

Moi qui avait connu le beau monde, les réceptions de vacances au début du siècle précédent, je me retrouvais à présent seule sur mon rocher, dominant la mer par où on arrivait en dégringolant une série de petites terrasses plates destinées à retenir le peu de terre de l'endroit.

Les anciens propriétaires n'avaient plus donnés signe de vie. Les pièces avaient été vidées de leurs meubles précieux, les tapis recouvrant les sols avaient disparus, seuls trônaient encore les meubles plus importants qui ne se vendaient pas, trop hauts, trop larges pour être placés dans ces petites maisons modernes.

Le nuage de poussière qui s'élevait au loin annonçait l'arrivée de visiteurs. La seule route possible pour arriver ici était un chemin, euh, disons plutôt une piste caillouteuse serpentant dans le maquis.
La ciste rose et les calicotomes à fleurs jaunes éclaboussaient par endroit cet univers désolé et brûlé par le soleil.

Les deux voitures de location s'arrêtèrent en même temps devant la petite cour de la bâtisse dans un tourbillon de poussière. Au sommet de la colline, elle apparaissait sévère. Bordée de petits bâtiments annexes qui formaient la cour, elle en imposait vraiment. Les murs de granit rosissaient déjà dans cette fin d'après-midi.

Les trois filles jaillirent de l'une en poussant des cris de joie.
- Ohhh ! mais c'est le paradis ici !
- Super ce qu'Axel nous a trouvé ! Ah ! la Corse, j'en ai toujours rêvé !

Lise fit un tour sur elle-même, regardant autour d'elle :
- Regardez ! Là-haut, il y a une tour génoise ! Oh j'irai y faire un tour pendant mon séjour ici !

Les hommes à leur tour descendirent de voiture.
- Eh bien je ne suis pas déçu, lança Axel.
- Ben mon vieux, comment as-tu déniché ce bijoux ? Demanda Eric.
- Contrairement à ce que tu crois, ce fut assez simple. La maison aurait dû être mise en location l'an prochain parce que tous les travaux d'aménagement ne sont pas terminés. Mais à force d'insister, et comme cela leur permettait de financer un peu le reste des travaux, j'ai pu la louer pour trois semaines et à la moitié du prix !

Les s'urs s'approchèrent :
- Comment s'appelle le coin, demanda Lise.
- On est à la limite de Propriano, à une quinzaine de kilomètres de Sartène.
- Allez ! On visite ! déclara Laurie qui ne quittait pas la maison des lieux, et il y a combien de chambres ?

Je les regardai s'avancer, tournant la tête de tous côtés. J'avais réussi, ils étaient là, enfin ! J'allais revivre et faire revivre ce que j'avais connu jadis.
Trois femmes, trois s'urs, grandes, le cheveu brun, l'oeil pétillant. Leurs corps bien proportionnés et bien moulés dans leur petit short me rappelèrent des souvenirs bien lointains.
- Oh, mais il y a même quatre chambres énormes ! déclara Sylvie, mais une seule salle de douche terminée !

Eric et Daniel se regardèrent' c'était déjà ça ! Il ne faudrait pas caser deux couples dans une seule et même chambre !
- Bon, on s'organise déclara Axel, Je propose d'aller faire les courses au village de façon à être autonomes plusieurs jours ! Qui m'accompagne ?
- Je te suis, annonça Laurie en jetant un coup d'oeil à Eric et Daniel.
- Nous on monte voir les greniers, déclara Eric.

Les deux hommes empruntèrent l'escalier qui menait aux combles. Tout avait été vidé. Quelques grosses caisses traînaient encore dans un coin. Daniel s'approcha et en ouvrit une, puis une autre.
- Des chandeliers, s'écria-t'il, des dizaines de chandeliers ! Il y a de quoi illuminer un château !

Ils redescendirent au rez-de-chaussée. Le grand salon remis à neuf laissait entrer la clarté par les grandes baies vitrées face à la mer. La terrasse s'avançait, juste devant, en larges dalles de pierre puis une série de petites terrasses cascadaient jusqu'à l'eau une vingtaine de mètres plus bas. Un escalier de pierres suivait la pente, bordé au niveau de chaque terrasse d'un pilastre de pierre.

Quelques pins Lariccio et de vieux chênes liège bordaient l'ensemble, en faisant un rempart bien protégé contre les vents et les curieux.

Eric descendit lentement. Chaque terrasse comportait un petit banc et les restes de ce qui avait dû être des tables de pierre.
Tout en bas, une petite crique bordée de rochers ne permettait son accès que par le jardin ou par la mer.

Foulant le sable, Eric murmura à Daniel :
- Je parie que Laurie a une idée en tête, je la connais assez ! Si elle est partie avec Axel ce n'est pas pour rien'
- Je ne sais pas comment on va s'organiser en tout cas. Je ne me vois pas bien rester trois semaines comme cela? enfin tu me comprends ! expliqua Daniel.
- Mhmm ! Ça m'ennuierait aussi, avoua Eric, enfin, faisons confiance à Laurie.

Les deux jeunes hommes remontèrent jusqu'à la terrasse, puis se dirigèrent vers la voiture pour prendre les bagages.


***

Ce type d'homme m'avait toujours plu.
Grands, bien bâtis, les muscles lisses et minces, une nonchalance tranquille, ils dégageaient une impression de force rassurante.
Je comprenais les s'urs, qui devaient aimer ce faire câliner dans ses bras.

« Cette attente de toi met mes nerfs à rude épreuve. Laisse-moi à présent me mesurer à toi.
Combien fais-tu ? Tant que cela ? Je te défie : si tu parviens à toucher mon sexe, arriveras-tu jusqu'à mon c'ur ? »
Astrid Schilling

***


Eric défaisait déjà sa valise, Sylvie et Lise avaient décidé de l'attribution des chambres.

Un bruit de freins le fit se pencher à la fenêtre :
- Ah ! Ils sont de retour, je dois dire que je meurs de faim !
Retournant vers les vêtements étalés sur le lit, il se retourna brusquement pour regarder sa femme dans la cour. Il ne rêvait quand-même pas, elle était partie en short et en T-shirt, et maintenant elle arborait son maillot le plus sexy !

Déjà elle entrait dans la chambre :
- Voilà, on a même trouvé du poisson frais, les bateaux rentraient de pêche. On se fera des rougets grillés ce soir.
- Et comment expliques-tu que tu es partie en short et que tu reviens dans cette tenue ? Ironisa-t'il.
- Ça mon chéri, c'est la stratégie féminine ! Si tu veux passer de bonnes vacances c'était nécessaire !
- Euh? explique là, parce que je ne vois pas bien' rétorqua Eric.

Laurie s'assit sur le bord du lit :
- Bon, dit-elle, tu connais la situation ! Nous sommes allés faire des courses, puis en revenant, j'ai dit à Axel que j'avais vraiment trop chaud et que s'il s'arrêtait sur le côté de la route, j'aurais le temps de prendre d'autres vêtements dans le coffre. J'ai pris le premier maillot sur lequel je suis tombé, et voilà.
- Et bien sûr, tu as été te changer dans le maquis pour ne pas qu'il te voit !
- Ben non ! Je me suis changée dans la voiture !
- Avec Axel à tes côtés !
- Oui mon chéri ! Et il n'avait pas ses yeux en poche. Alors si ça peut t'exciter, j'ai enlevé mon T-shirt sous lequel je n'avais pas de soutien gorge, puis mon short et mon slip. Puis j'ai mis la culotte de mon maillot, et nous sommes repartis. J'ai bien vu qu'il m'a observée tout le temps, mais quand il est reparti, il avait une belle bosse entre les jambes !
- Mhmm, je le comprends ! Commenta Eric.

Il s'approche de sa femme et lui déposa un rapide baiser sur les lèvres
- Et il ne t'as rien dit ?
- Non, je lui ai avoué qu'en vacances on était assez relax, qu'on ne faisait pas d'histoires l'un devant l'autre et que Lise était comme moi. Tout ça pour te dire que si Axel fantasme sur moi et sur Lise, ça vous permettrait d'essayer avec Sylvie, qui a mon avis ne demande que ça, vu le maillot qu'elle s'est achetée avant de partir !

Eric sourit, voilà comment sa petite femme débloquait la situation. Elle le mettait presque dans les bras de son autre s'ur, et pour elle même envisageait quelque chose avec Axel.
- Et Daniel dans tout ça ?
- Mais' rien de changé avec Daniel ! Seulement on serait trois au lieu de deux ! corrigea-t'elle.
- Quoi ! Tu envisages avec eux deux? ?
- Ben comme ça Sylvie sera aussi avec deux hommes. Ce sera une première pour elle !
- Comme tu y vas' bon laisse moi d'abord en parler avec Daniel'
- Alalalala ! Quelle histoire, murmura-t'il en quittant la pièce.


***

Les femmes trouvent toujours le moyen d'arriver à leur fin !
Elles vaquaient, s'appropriant la maison ainsi que leur compagnon. L'odeur de poisson grillé montait jusque dans les combles, qui n'avaient connu depuis des années que le souffle du vent et les embruns marins.
J'aimais les voir s'affairer, se préparer, s'observer. Axel sans avoir l'air de rien observait Lise et Laurie qui sans complexe arboraient leurs petits seins dressés en cuisinant. Sylvie encore en deux pièces hésitait à faire de même?

« Dans un même chenal, vous possédez l'or et l'eau claire, n'avez-vous jamais pensé que vous êtes des chercheurs de pépites et que toutes les femmes adorent les aventuriers. »
Astrid Schilling


***

Lise se tourna vers Sylvie.
- Allez ! Enlève ton soutien ! Tu vas te faire remarquer ! Nos hommes sont habitués tu sais !
- J'ai l'impression qu'ils sont habitués à beaucoup de choses `z ce que je vois, dit-elle en se décidant finalement à retirer le petit bout de tissu.

Ses seins apparurent mignons, haut perchés et les tétons pointèrent insolents.
Eric ne put s'empêcher de sourire en lui déclarant :
- Oui, le petit vent est frais'
Sylvie piqua un fard, vira au rouge pivoine en se retourna.

Tout le monde se rhabilla pour passer à table.
Soupe de poissons, rougets avec légumes, salade, et fromage, le tout accompagné d'un Torraccia rouge délièrent les langues. L'atmosphère était presque aux confidences.
- Vous allez voir, dans quelques jours, tout le monde se sentira bien, déclara Lise, les vacances demandent aussi une adaptation.
- Demain matin, levé 9h. Je prépare le petit déjeuner, et j'irai chercher le pain, il y a une petite boulangerie pas loin.

La fatigue se faisait sentir, la nuit de bateau, le long trajet en voiture, le soleil et les premières émotions avaient raison de tout ce petit monde.

Ils se dirigèrent tous vers leur chambre en se souhaitant une bonne nuit.
Nu, Daniel racontait à Lise le retour d'Alex et de Laurie en voiture.
- Elle est incroyable, s'esclaffa-t'elle, quand elle désire quelque chose !
- Oui ! Mais sa motivation va plus loin que ce que tu crois ! Elle veut te mettre avec elle dans les bras d'Axel, et réserve Sylvie pour moi et Eric ! Comme ça plus besoin de se cacher l'un de l'autre !
- Axel me plaît assez bien ! Bel homme aussi ! Et je suppose que ma petite s'ur ne te déplaît pas non plus.
- Euh? non pas vraiment, mais je ferai un effort pour te faire plaisir ! grimaça Daniel.
- Salaud, rugit Lise en éclatant de rire, et saisissant un oreiller, elle se mit à le poursuivre dans la chambre.

(À suivre.)