Un carcan de péjugés - Chapitre III

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Proposée le 18/04/2012 par charline88

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Au travail, je suis un véritable zombie. Les jours qui passent ne m'apportent aucune joie. Pas de message non plus et mon c'ur est d'une tristesse qui rejailli sur l'ensemble de ceux qui me côtoient. J'ai perdu l'appétit, le sommeil et les rares moments où je m'endors c'est toujours un cauchemar qui ressurgit dans cette caboche qui ne m'obéit plus tout à fait. Je ne sais plus pourquoi, mais je n'attends plus rien. Je pense que cette fois il ne m'appellera plus. Ce sentiment me poursuit, avec tout ce qu'il a de désagréable. Je ne veux pas lui montrer en lui écrivant que je suis accro. Ce serait trop simple, trop facile pour lui. Mais finalement c'est mes tripes qui se tordent de son absence, des cette insupportable vide qu'il créé en ne me donnant aucune nouvelle.
Je deviens chaque jour qui passe un peu plus solitaire. Je me renferme sur moi-même, "Bernard l'Hermite" qui rentre dans sa coquille. Mes idées sont d'une noirceur, mes idées me font presque peur finalement. Ce n'est que le septième jour que je craque. Tout commence devant un bol de café. Une première larme et je me mets en rage, après tout, après rien, je jette le café dans l'évier. Je crise en le traitant de "salaud" de "pourri", et pour terminer, je n'en peux plus. C'est sur le clavier que mes doigts finissent par me trahir pour de bon. Le message ouvre les vannes de ce que j'ai sur le c'ur.

Michel,

Pourquoi ? Pourquoi ce méprisant silence ? Aurais-je un seul moment failli à tes demandes ? Pourquoi ?
Tu ne peux pas m'ignorer de la sorte. Je suis à toi, je t'ai donné ce que tu voulais, je te donnerai beaucoup plus, si tu le désires. Tu peux tout avoir, tout prendre. Je ne suis plus qu'une épave sans ta voix, sans toi tout simplement.
Pourquoi ? Je me rends compte avec un peu de recul, que je ne saurais vivre sans cette emprise que tu exerces sur moi, j'aime que tu me livres, que tu m'offres à qui tu veux. Je suis ta chose et c'est mon plaisir, c'est mon avenir, de cela j'en suis certaine.
Tout se résume en ces quelques mots :
Je t'aime, pour ce que tu as ou tu vas faire de moi.
Ecris-moi ! C'est une supplique, un v?u, une prière !

Michel, je t'aime.

Claire?


Les mots sont partis que déjà je regrette de les avoir écrits. Mais sur internet, les erreurs ne sont pas permises, et c'est fini, je me dis que j'ai bien fait d'un coté et de l'autre je m'en veux de m'être ainsi livrée, dévoilée. Je sais bien que sans cet homme, je vais avoir un mal fou à me relever. Il me manque et c'est seulement cela que mon esprit saisi dans sa globalité. Il ne s'occupe de rien d'autre. Les mots que j'ai tracés sont là devant mes regards accompagnés de cet autre encart: Message envoyé. Je reste des heures à fixer l'écran, espérant une réponse. Rien c'est le néant qui s'ouvre à chacun de mes pas. Le soit tombe et mes espoirs s'amenuisent avec la lumière qui décline. Etendue sur mon canapé, avachie devrais-je dire sans doute, je ne suis plus qu'une ombre qui se meut sans moteur. Je me suis assoupie ? Je ne m'en suis pas rendue compte. Quand je rouvre les yeux, le blanc de l'écran est obturé par une simple enveloppe qui clignote. Je pleure en fonçant ouvrir celle-ci.


Claire,

Tes mots me vont droit au c'ur.
Pas ceux de cet amour que tu me dédies, mais bien cette appartenance que tu oses enfin afficher. Alors si tu es vraiment prête, dans ta tête autant que dans ton corps, prends une semaine de vacances.
A partir de lundi, et pour les sept jours qui suivent, tu devras m'être totalement dévouée, n'être que ce que je voudrai que tu deviennes.
Je t'attends donc lundi à huit heures du matin précisément, à l'abribus où je te prendrai en charge. Tu connais la tenue, tu sais l'endroit et l'heure. Donc tu peux passer une bonne fin de semaine.

Bien à toi, petite esclave.

Michel



Mon choix est rapide, je dis à mes collègues que je dois m'absenter pour raisons familiales toute la semaine à venir. D'un coté ils voient tous ma tête de déterrée depuis quelques temps et ils doivent penser que c'est cette "situation familiales" qui me pose problème. Personne ne me dit rien. Ils préfèrent que je me soucie de mes affaires sans vouloir entrer dans celles-là. Ensuite quand ceci est fait et bien je réponds à ce message, lequel va encore m'entrainer dans ce que je recherche mais craint le plus aussi. Mais mon esprit me hurle "Vas-y ! Fonce." alors qu'une petite voix dans ma caboche me murmure : "Espèce de folle ! Il va te détruire !". C'est mon esprit qui gagne sur cette lueur de bon sens qui me reste. Et je tape le message qui va m'envoyer dans cet enfer que mon corps réclame.





Maitre,

Cher Maître,

Je serai à vos ordres lundi matin. Vous me trouverez prête, à l'heure et au lieu que vous m'avez communiqué.
Merci de prendre soin de moi.

Votre dévouée esclave,

Claire


Les mots s'envolent dès que je clique sur "entrée" et je suis prisonnière de ceux-ci, de la parole que j'ai donné, bien plus que de cet homme, auquel je m'attache vraiment. C'est complètement dément, je suis prête à m'avilir, à faire tout ce qu'il veut, à me laisser prostituer même si tel est son désir. Pour un mec que je n'ai côtoyé que quelques heures, quelques moments. Mais ils sont intenses, ces instants vécus avec lui. Je les sens encore sur tout mon corps. J'en veux d'autres. Cette seule pensée me donne une envie de faire l'amour, je suis excitée, et pourtant que peut-il bien y avoir de bandant dans le fait de savoir que l'on va se servir de tous mes orifices sans doute, pour me faire du mal. J'en frémis de peur, et elle se transforme en envie monstrueuse. Je sens que dans ma culotte, ma chatte coule et finalement, je laisse faire. Le long de mes jambes, coule le flot de pipi que je ne veux plus retenir. Debout sur le carrelage de ma cuisine, la flaque dans laquelle baigne mes pieds et incroyablement large et je pars dans une jouissance extrême, sans que jamais, rien d'autre que mes pensées et cette pisse n'aient déclenché cela.

Inutile d'en rajouter à la fébrilité des deux jours d'attente, je suis sur des charbons ardents. Soulagée de voir arriver ce lundi martin qui m'obsède depuis que mon courriel est parti. Vêtue comme la parfaite petite "salope" qu'il attend, je suis une demi-heure en avance au rendez-vous tant je ne veux pas le décevoir. La vue de sa voiture qui s'arrête à quelques pas de moi me fait bondir le c'ur dans la poitrine. Son regard, me semble froid, il sort, se dirige vers moi, sans un mot.

- Assieds toi sur le banc de l'abribus !

J'obéis immédiatement. Il me pose un bandeau, sans que je cherche à m'y soustraire. Ensuite mes mains sont attachées dans mon dos par les bracelets que je porte. Direction la voiture et il tient par le bras. J'entends qu'il ouvre la portière ! Non ! Il m'empoigne par le buste, me soulève et je suis renversée. Je suis couchée, dans le coffre à mon avis et mes deux chevilles sont reliées entre elles par les deux bracelets de cuir. Pour finir, c'est une couverture qui atterrit sur mon corps et le haillon se referme. Je suis dans ce petit réduit, emmenée où ?

Mon voyage dans la soute dure une éternité et je suis brinqueballée dans tous les sens dans cet endroit qui à des relents d'essence et de plein d'autres odeurs qui m'incommodent. La notion du temps devient vite abstraite et je suis nauséeuse au possible. Mais je serre les dents, je ne vais pas lui donner la joie de vomir dans cette voiture. Nous avons roulé longtemps et les seules pauses que j'ai ressenties sont celles dues à des "stops" ou à des intersections où le chauffeur devait laisser le passage. Quand enfin nous sommes arrivés à destination, je suis fourbue, moulue, ankylosée.

C'est à bras le corps que je suis empoignée, dès l'ouverture du coffre. Ensuite je suis portée sur une épaule comme un paquet de linge sale. Mais je n'ai pas trop le choix. On me remet au sol et je reçois l'ordre de me mettre à quatre pattes. Quand j'ai obtempéré, un clic et me voici arrimée par le collier à une chaine si courte que je ne peux pas me redresser. Je reste donc prostrée avec la face par terre. C'est de l'herbe c'est sur. J'entends un drôle de bruit à mes côtés. Je me demande ce que c'est et on me touche le derrière, mais sans relever ma jupe. C'est étrange cette odeur aussi qui m'entoure, je n'en défini pas vraiment la texture, mais ce n'est pas très ragoutant. Je suis laissée là, avec celui qui n'arrête pas de me toucher le cul. Il insiste, mais il n'essaie pas de retirer mes vêtements, c'est déjà ça. J'entends aussi le son d'une chaine qui racle sur quelque chose, je ne suis donc pas la seule à être ainsi asservie ?
Des pas, et des gens qui parlent passent près de moi. Ils ne semblent pas s'intéresser à moi, c'est juste des hommes qui arrivent ou s'en vont. Puis soudain, d'autres pas mais ceux-ci se dirigent droit dans ma direction.

- Allez ! Ma cocotte c'est le moment ! Viens avec moi ! Joli petit lot, ils vont s'amuser nos amis ce soir !

Mon cou est libre de remuer et l'homme qui vient de me détacher retire aussi mon bandeau. Effarée je vois ce qui depuis ma mise au pilori me frotte les fesses. Il s'agit d'un énorme chien Berger-Allemand. Sa chaine racle sur un filin qui est tendu en travers de la porte du chenil ou je suis retenue prisonnière. La bête me regarde avec des yeux plein d'envie, mais je l'ai échappé belle. C'est sans doute volontaire que sa chaine soit suffisamment courte pour qu'il ne parvienne pas à monter sur mon dos. Sinon, je crois qu'il aurait tenté de me grimper. En plus il bande, sa queue toute pointue et rouge est sortie de son fourreau et il en bave. Mais l'homme l'écarte et je suis emmenée dans la maison qui se trouve à environ cinquante mètres de là.

Une pièce sordide, un lit, un tabouret, un évier sale, un gant de toilette crasseux, voila ma demeure et le mec vient de me dire :

- Voila ton palais Princesse ! Une semaine tu va rester ici pour une semaine. Prends tes aises, fais comme chez toi !

Et il est parti d'un fou-rire gras, juste avant de refermer la porte. J'entends une clé qui tourne dans la serrure. Je suis donc retenue ici, mais je suis encore plus excitée, depuis que j'ai vu cet animal qui avait la trique. Je suis mouillée c'est certain, ma culotte est trempée. C'est quand-même un monde que de se dire qu'un clebs est venu se frotter la truffe contre mon cul et que ça m'a fait mouiller. Je ne dois pas être trop normale ! La porte s'ouvre et j'ai droit à un plateau repas. Quelques radis, une tranche de jambon, une croute de pain, mais il est frais. Le tout arrosé d'un verre d'eau. Rien d'autre, et ce n'est pas un verre, juste une timbale en plastique, peur que je me fasse du mal ? J'avale la nourriture, c'est vrai que j'ai bougrement faim. Il y a déjà longtemps que je suis partie de chez moi. Mes tripes sont serrées, j'ai cette boule au fond de moi, mon ventre en effervescence, peur, envie, un mélange des deux.

Il se passe encore un temps non mesurable avent qu'une âme vienne à ma rencontre. La porte s'ouvre sur un homme grand, sec, qui ne me jette pas un coup d'oeil.

- A poil ! Déshabille-toi et donne-moi tes frusques !

J'enlève la jupe, le chemisier, les chaussures, et les tend à l'olibrius qui attend près de la porte.

- Tout ! Tu as compris ? Je veux tout la culotte, le soutien-gorge et les bas. J'ai dit à poil !

Entièrement nue, l'autre s'empare du reliquat de mes vêtements et la porte une fois encore se referme. L'insupportable attente recommence. La tension monte aussi, je ne sais pas pourquoi, je me sens très vulnérable, dénudée, et enfermée. La lumière s'éteint et me voici plongée dans un noir complet. J'entends l'huis qui laisse passer quelqu'un. Je ne sais pas qui est entré, mais une chose est certaine, je ne suis plus seule dans cette petite pièce. Une de mes mains est attrapée, dans cette obscurité, ce qui ajoute encore à ma panique. Puis c'est l'autre main qui est capturée dans la nuit qui m'environne. Elles sont toutes les deux rapidement attachées au collier dont mon cou est orné.

Je suis aussitôt trainée par une sorte de laisse et je dois, dans le noir suivre celui qui manipule celle-ci. Et j'arrive dans une autre chambre, où un autre lit est plus proprement agencé ? Des draps blancs, enfin le luxe par rapport à cette paillasse que l'on m'a octroyé. Je suis laissée là ; toujours attachée, mais je vois, la lumière même pisseuse est allumée. Un premier homme entre. Lui aussi est entièrement nu. Sa peau est plutôt mate. Il me presse sur la tête m'oblige à me pencher sur le lit et il me fait écarter les jambes. Je ne bronche absolument pas. Sa bite est raide et il a mis une capote. En deux mouvements, je suis prise par ce gaillard qui va très vite. Quelques secondes et il a éjaculé dans son préservatif. Lorsqu'il enlève celui-la, il me fait me tourner, me demande de me mettre à genoux et sa queue presque flasque arrive devant mes lèvres.

- Suce ! Allez suce "salope".

Comme je ne bouge pas, je n'ai pas compris ou alors il estime que je n'obéis pas assez vite, une gifle retentissante m'atteint en plein sur la joue. Alors ma bouche s'ouvre et je happe cette guimauve qui est encore imprégnée du jus de ce margoulin. Ensuite un autre vient et prend sa place. Puis encore un et encore, encore ? Combien sont-ils à se servir de ma chatte comme vide-couilles, Je ne compte pas, plus. Le dernier qui arrive a une bite épaisse et longue, il me demande une fellation que j'exécute sans rechigner. Pendant que je le suce, il me tire sur les tétons, les étire, les pressent et il me fait horriblement mal. Mais je résiste à cette envie de crier qui me gagne. Alors il me décharge sa semence dans la bouche avec un soupir d'aise. Mais chose incroyable, il ne débande pas malgré son éjaculation. Il me fait mettre à genoux devant lui et je sens immédiatement que ma chatte n'intéresse pas celui-là. Il débute une sodomie non préparée et sa sonde énorme entre dans mon tout petit trou non lubrifié. Je pousse un feulement de tigresse, je veux ruer, mais il me tient par le collier. Sa bite entre très lentement dans mon rectum alors que j'en ai des larmes aux yeux.

- Alors ? Madame veut du plaisir, des plaisirs interdits, et bien la voila? Comment appelle-t'on quelqu'un qui a un truc dans le cul ?

C'est une question qui m'est adressée, mais dans ma posture et ma situation, je n'ai pas saisi, alors il me sonde encore plus profond et me donnes des claques sur les fesses.

- Allons, j'attends une réponse !
- C'est une enculée, je suis une enculée !
- Et que dit-on au Monsieur qui sodomise la dame ?
- Merci Maître !
- Elle en veut encore de la queue dans son cul la "grosse pute" ?
- Oui Maître, j'en veux encore !

L'autre "salaud" entre et ressort à une cadence telle que je me liquéfie complètement. J'ai de la mouille qui gicle de ma chatte, elle coule le long de mes cuisses ; et l'autre brame comme un cerf en rut. Je jouis encore en hurlant, je n'en peux plus, il a réussi à me faire fondre. En plus il est résistant et l'enculage dure un long, très long moment. Puis quand c'est fini, je suis emmenée à al douche. La encore, une émotion sans nom me gagne. L'endroit est infect. Le tuyau au bout duquel pend une pomme rouillée laisse passer un mince filet d'eau tiédasse. Je me savonne avec un gel douche bas de gamme que l'on a mis là à mon intention. Mes ablutions sont tout juste terminées qu'un homme vient, coupe, l'eau et me voici ramenée dans le réduit qui me sert de chambre.

Personne ne m'a remis, après la douche ni collier, ni bracelet, je suis donc libre de mes mouvement, mais totalement nue. Dans le noir de la piaule que j'occupe, je m'étends sur la paillasse, pas d'autres mots pour désigner ce lit crasseux. Le sommeil me gagne, et je ne sais si je dors longtemps ou très peu, j'ai perdu la notion de l'heure, du jour et de la nuit. Dans cet espace si minuscule, plus aucun repère pour me guider dans cette semaine qui ne doit faire que débuter. C'est une main qui me frappe sur l'épaule qui me sort de ce néant ou je coule un moment paisible. Mon retour à la réalité est plus que douloureux. L'autre face à moi me tire vraiment de force par le bras et j'ai à peine le temps de me remettre sur mes pieds. Je suis entrainée à l'extérieur. Dehors, la lumière vice m'agresse les yeux.

Ils sont tout un groupe à me regarder venir vers eux. Ils forment un grand cercle autour d'un objet que je ne vois pas encore. Et c'est seulement quand deux ou trois d'entre eux se mettent de côté que je peux entrapercevoir ce truc. On dirait une sorte de voiture pour atteler un cheval. A cette exception près, c'est que la jument, je crois que ça va être moi. Un licou m'atterrit sur les épaules, encercle mon cou. Mes poignets sont réarmés de mes bracelets et ceux-ci fixés à chacun des brancards de la carriole. Puis Un des hommes présents, me fait ouvrir la bouche et me voila avec un mors entre les dents. De celui-ci partent des rênes qu'une femme assises sur la charrette prend en main.

- Hue ! Hue cocotte ! Allez avance !

Comme je ne démarre pas la seconde femme qui s'est installée sur le siège, aux cotes de la cochère me donne un coup avec un long fouet. La grande lanière de cuir souple m'atteint sur la croupe. Mais avant que je débute la traction de cette voiture, un homme me fait signe de ne pas bouger. En main, il tient une sorte de panache de poils blancs, d'une longueur impressionnante. Mais ce qui me fait peur c'est l'autre extrémité de l'engin. J'ai bien vite compris que pour une jument, il faut une queue et ceci doit être celle-là. Je panique quand je vois la taille de ce qu'il va m'enfoncer entre les fesses ! Le truc est en position sur mon anus et l'homme ne s'embarrasse d'aucune précaution. Dès qu'il sent la résistance naturelle des muscles, il pousse brutalement et j'ai le souffle coupé net par l'objet qui s'enfonce sans délicatesse dans mon orifice martyrisé. Et il sangle les courroies de l'engin sur mon ventre et autour de mes cuisses. Nouveau coup de fouet et je commence à tracter le van, avec les deux passagères qui rient aux éclats.

Mes pieds nus sur l'herbe, c'était supportable, mais j'arrive dans un chemin de terre, caillouteux, et parsemé d'ornières. La difficulté de tirer la carriole devient de plus en plus grande, c'est pénible, et le truc que j'ai dans le cul, n'arrange pas les choses. De plus mes deux passagères, s'amusent à donner de petites secousses dans les rênes et le mors m'oblige à tourner la tête, à droite ou à gauche, en fonction de la fantaisie des deux donzelles. La promenade dure plus que de raison. Je n'en peux plus et sur ma croupe, sur mon dos pleuvent des coups de fouets, elles s'excitent, me haranguent, m'exhortent à aller plus vite, à courir presque. Les pierres pointues du chemin me tallent, m'arrachent autant de douleur que la lanière de cuir qui me lèche la peau. Je suis vannée, mais heureuse que le supplice prenne fin.

Nouvelle incursion dans les douches sales. Le peu d'eau qui me parcourt la peau me donne presque des frissons de bien être. Je me pose la question de savoir sir mon anus a repris une taille normale. C'est vrai que le manche de la queue que l'homme m'a planté dans le conduit anal était aussi gros qu'un avant-bras de mec. Je me savonne avec délectation, je me frictionne, mais le scénario de la coupure de l'eau se répète. Je suis maintenant attachée près du chien. Il est toujours la et je reste seule avec son museau qui tente de me toucher. De temps à autre, Je sens sa langue râpeuse qui arrive à me lécher le derrière, les fesses ; j'ai beau tenter de lui échapper, il parvient quand-même à tendre suffisamment sa chaine pour me passer sa truffe sur le cul.

Après un long moment passé dans une position très peu confortable, le nez dans l'herbe et les fesses en l'air, un homme vient vers moi. J'entends le bruit de la fermeture éclair qui s'ouvre. Il passe devant moi, et il a la queue à la main. Je pense immédiatement qu'il va me demander une fellation. Eh bien ! Pas du tout, il se met tranquillement à m'uriner sur la tête. Sa mixtion me coule partout, dans les cheveux, puis la pisse dégouline sur mon visage, et dans les yeux, je ne peux pas m'y soustraire. Il secoue les dernières gouttes et repart calmement d'où il vient. Je deviens folle, pissotière pour homme, sanisette champêtre et dire que c'est moi qui ai demandé à Michel de faire de moi ce qu'il voulait.

Plus le temps passe et plus je suis mal dans cette position de bête attachée. Et puis il m'arrive à moi aussi un besoin physiologique important. Ce genre de chose et tout naturel quand on est libre de ses mouvements. L'envie me fait tortiller les fesses. Je les serre le plus longtemps possible. Mais au bout de je ne sais combien d'heure avec ce besoin de déféquer, il ne m'est plus possible de me retenir plus. Et là encore, je suis ravalée au rang de chienne. Mon anus s'ouvre et je laisse échapper cette crotte que mon ventre expulse avec plaisir. C'est un bonheur que de sentir ce colombin chaud qui glisse le long de ma raie culière, frôle mes cuisses et vient s'écraser sous moi. J'en fais encore deux trois, et c'est l'odeur qui me monte au nez. Quelle puanteur. Comme ce genre de besoin est souvent accompagné par une envie d'uriner, je me vide également de ce coté là. La honte, c'est une honte sans nom.

Un autre mec vient aux toilettes, il se met à appeler les autres qui arrivent tous, juste pour voir la chienne qui s'est "chier" dessus. L'un d'entre eux me détache, et au lieu de m'emmener à la douche, il se contente de me faire tourner sur place, à quatre pattes et il appuie avec son pied sur ma tête. Mon visage entre en contact avec les éléments organiques rejetés par mon corps. Ceux-ci m'enduisent la joue de cette pestilentielle substance. Et maintenant il me fait remettre debout. J'ai mal partout, j'ai honte, je suis vaincue. Prisonnière de mes propres fantasmes, de mes désirs, de mes envies bizarre, de Michel que je ne vois plus nulle part. Volontaire pour toutes ces horreurs qu'aucun ne manque de me faire subir.

Le maigre filet d'eau me permet quand-même de laver les traces de cet épisode honteux. Je reprends vie, et goût à celle-ci par la même. Pas de coupure cette fois et mon Dieu, comme c'est bon de rester le temps que je désire sous le jet minuscule mais bienfaisant. Retour encore dans la cellule sombre. Je dors ? je ne sais plus vraiment, mon état est du genre comateux. Mais c'est étrange la manière philosophique avec laquelle j'appréhende les simples instants d'un bonheur tout bête. Dormir, être étendue, libre, prendre une douche, et j'arrive à oublier l'endroit où je me trouve. Je revois l'autre me pisser dessus, l'histoire de la charrette et ce n'est pas croyable, ces images déclenchent une crispation au fond de mon ventre. Un orgasme auquel je ne m'attends pas du tout m'emporte, lame de fond qui ravage mon corps, secoue mon esprit par ces milliers d'étoiles que ce feu d'artifice fait exploser en moi. Michel, mon Michel, je t'aime !

Le temps fait passer les jours, les nuits dans une ronde dont je ne possède plus la notion. Mais quand je te revois devant moi, avec un grand sourire, que ta main me caresse le dos, qu'elle s'attarde sur mes fesses, je me dis que tu as peut-être envie de me faire l'amour. Sous ton bras un long manteau que tu me demande d'enfiler. Je t'obéis comme je l'ai fait avec tous, ici. Tu me prends la main et je retrouve les coussins moelleux du siège de ta voiture. Alors que nous roulons tranquillement, tu sifflote et ton air heureux me donne le sentiment que ce que j'ai fait cette semaine est conforme à tes attentes. Au fil des kilomètres, je reconnais enfin, des noms de patelins que j'identifie. Le déjeuner sur une aire d'autoroute, est un de ces instants que j'affectionne. Pur bonheur que tu m'offres, malgré qu'à la fin du repas, tu me fasses ouvrir le manteau, pour traverser l'immense parking rempli de poids-lourds. Ma poitrine, mon sexe tout est visible et les regards qui accrochent ma silhouette ne sont pas tous désintéressés. Nous repartons, je reste ainsi, sagement assise, avec le manteau ouvert entièrement, mais je m'en moque éperdument, mon bonheur c'est ton sourire.