Elodie : Une femme naturiste. Chapitre 26 : Changement d'herbage

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Proposée le 25/03/2012 par CAVAL

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Résumé : Elodie et Hervé, fervents adeptes du naturisme forment un couple très amoureux. Ils viennent d'avoir un deuxième enfant.
Bien que n'étant pas contre un peu de libertinage dans leur vie de couple, ils restent très fidèles l'un à l'autre. Pourtant, Elodie, qui se conçoit comme hétérosexuelle, apprécient les rapports lesbiens avec certaines femmes. Même si elle a du mal à se l'avouer, tout en le vivant très bien, elle est bisexuelle.
Durant sa seconde grossesse, elle a retrouvé et à nouveau connu (bibliquement parlant pourrait- On dire) Bénédicte, une colocataire lorsqu'elle était étudiante à Rennes, qui est en couple avec François.




CHAPITRE XXVIII

Changement d'herbage




Ce n'est pas parce que je n'étais plus enceinte que je me détachais de Bénédicte. Nous nous revoyions souvent pour passer de délicieux moments toutes les deux. Mon mari, Hervé, et son compagnon, François, sont parfaitement au courant de nos jeux sexuels en leur absence et ne nous blâment pas, bien au contraire.
Nous en discutions parfois avec Hervé. Il me disait :
- Je suis un homme, pas une femme, je ne pourrai donc jamais t'apporter ce qu'une femme t'apporte. Tu me parles de douceur, je tente de l'être avec toi, mais il semble que ce ne soit pas suffisant.
- Il n'y a pas que cela. Une dose d'interdit peut-être qui procure un plaisir décuplé. La chose la plus insignifiante, si elle est interdite demain, elle deviendra la plus convoité et la plus jouissive.
- En tout cas, moi je te dis, que si tu en as envie, fait l'amour avec d'autres femmes.
- Tu n'es pas jaloux.
- Non, car je sais que tes sentiments sont loyaux envers moi. Je sais que c'est moi que tu aimes et qu'avec ses femmes, ce n'est pas l'amour avec un grand A, tel que celui qui nous unit dans notre couple.
- Je peux t'assurer qu'il y a trois êtres humains que j'aime à la folie, qui sont les personnes de ma vie : mon fils, ma fille et toi. Bénédicte n'est qu'une partenaire de jeux. Comme si j'avais une partenaire de tennis par exemple
- Je suis complètement ouvert à ce que tu fasses l'amour avec elle, où même avec une autre. Je n'aurais pas du tout la même réaction si tu me disais : je veux un autre homme. Car cela signifierait que le problème vient de moi, que je ne t'apporterais pas ce dont tu as besoin. Si ça te plait, cela ne me gêne pas quand c'est fait dans l'honnêteté et la confiance du couple. Et j'ai confiance dans tes sentiments.
- Et, est-ce que tu voudrais participer à nos ébats lesbiens ?
- C'est l'aspiration de beaucoup d'hommes, qui voit les lesbiennes comme un objet de désir, car ce sont deux femmes nues et offertes. Je n'ai pas cette volonté, je n'ai pas besoin de deux femmes pour faire l'amour et éprouver énormément de plaisir. Celle qui partage mon lit me comble suffisamment. Je ne participerais donc pas aux jeux que tu partages avec ton amie.
- Vraiment ? Tu me dis toute la vérité là ? Ou est-ce la réponse que je souhaite entendre que tu me donnes ?
- Oui? enfin, j'ai quand même la grande curiosité de savoir ce que tu peux ressentir en faisant l'amour avec quelqu'un qui a le même sexe que toi. Mais pour cela il faudrait que je devienne femme, et dans ce cas tu n'aurais plus besoin d'une maîtresse, car je serais là pour te satisfaire.
- Pour le savoir, tu pourrais prendre un amant mon gentil mari, il t'enseignerait les plaisirs de l'homosexualité.
- Non merci, très peu pour moi.

A quelques temps de là, Bénédicte me dévoila que sa vie de couple n'était pas si sereine qu'elle ne le laissait penser :
- J'aime François et il m'aime, mais je sens chez lui le désir de changement, de découvrir de nouvelles sensations, de goûter à de nouvelles aventures.
- Il veut te tromper, prendre une maîtresse ?
- Pas vraiment, si c'était le cas il ne m'en parlerait pas, il ne se confierait pas ainsi ouvertement à moi.
- C'est déjà une bonne chose s'il parle avec toi de cette désaffection. Cela veut dire que tout n'est pas perdu et qu'il n'a qu'une seule volonté, que vous vous retrouviez. Que désire- T-il ?
- Il voudrait que nous fréquentions les lieux libertins, boites un peu spéciales, clubs échangistes'
- Vous l'avez fait ?
- Oui, il s'agissait d'une sorte de sauna. Tout d'abord nous étions nus, avec des couples ou des hommes et de femmes nues.
- La nudité en soit ne te gênait pas je suppose, tu es naturistes tout comme moi. Tu en as vu des hommes et des mecs à poil sur les plages ou dans les centres.
- Naturellement. Cependant, là c'était bien différent : certains se caressaient sans vergogne et d'autres restaient à les regarder. François a commencé à m'embrasser, mais j'étais un peu gênée en vérité. Voyant ma résistance, il n'alla pas plus loin même si ses intentions étaient certainement de me peloter devant ces personnes allongées sur les bans en bois. Puis, après avoir bien sué, nous sommes passés dans des bains. Ensuite il y avait la possibilité de rejoindre des alcôves pour s'isoler? enfin, c'est beaucoup dire, car tout de monde à accès à ces chambres de plaisir où les portes restent souvent grandes ouvertes. Dans la première, il y avait un homme en pleine érection qui attendait tout nu allongé sur le dos. Dans une autre, un mec pénétrait une femme en levrette, tandis qu'elle suçait la queue d'un autre.
- De voir ces personnes faire l'amour, ça ne t'a pas excitée tout de même.
- Si, je ne peux pas le nier, aussi j'ai dirigé mon ami vers une autre chambre qui était libre. Nous entrâmes et nous commençâmes à faire l'amour. Alors qu'il me suçait le sexe, je vis dans le chambranle de la porte, un couple qui nous regardait. L'homme caressait la femme sur les seins et sur le sexe, et elle tenait fermement la queue dressée de son compagnon. La langue de François était délicieuse, aussi je ne voulais pas qu'il arrête, je laissais donc nos voyeurs regarder. Puis la femme s'est approchée de nous. Elle posa des baisers sur chacun de mes seins. J'étendis ma main pour toucher ses cuisses, sa peau était douche comme de la soie. Son sexe était parfaitement visible, elle avait gardé juste une fine bande de poil sur le pubis, en ticket de métro.
- Et l'homme, il est entré ?
- Au début non, il est resté juste à l'entrée de la chambre. Mais le problème c'est que la fille est venue prendre le sexe de mon homme en bouche alors qu'il continuait à me lutiner. Je ressentis un immense sentiment de jalousie. Je n'acceptais pas que cette fille que je ne connaissais pas se permette de posséder le sexe de mon homme. Mais dans le lieu où nous étions, je sentais qu'il serait déplacé d'aller contre. Pourtant, je man'uvrais pour que François vienne en moi, de peur qu'il puisse honorer la fille. Je ne sais pas ce qui se serait passé s'il avait introduit son sexe dans celui de la fille? Et si jamais son compagnon avait voulu de moi. La fille resta pourtant entre nos jambes, elle me suçait le sexe et devait certainement lécher celui de François qui coulissait en moi. Mais au moins je ne la voyais pas faire. Je vis soudain son compagnon la prendre en levrette alors qu'elle continuait à s'activer au niveau de nos sexes. François a joui en moi assez rapidement.
- Et toi, tu as ressenti du plaisir ?
- Non, je n'ai pas réussi à avoir véritablement de plaisir, j'étais vraiment trop dérangée par cette situation. Lorsqu'il sortit de moi, je pris mon homme par la queue devenue flasque et l'emmenai vers la sortie.
- L'expérience n'a donc pas été concluante ?
- Non, pas du tout. Mais je ne sais pas quoi faire pour contenter François. Je ne veux pas le perdre? Lui semble avoir bien apprécié, aussi bien d'avoir pu me faire l'amour devant ce couple, que la participation de celui-ci. Mais je sais que si nous y retournons, les choses évolueront certainement dans un sens que je ne désire pas. Je ne me suis jamais sentie vraiment jalouse, cela ne m'a jamais gênée que mon homme regarde les autres filles, même à poil, sur la plage, dans des films, dans des magazines. Mais là, de savoir qu'il pourrait baiser une autre femme devant mes yeux, c'est au-dessus de mes forces. Moi-même, je ne me vois pas me donner à un homme devant lui, j'aurais trop honte.
- C'est ce qu'il nous reste de pudeur. Nous ne craignons pas la nudité, mais nous avons vis-à-vis de la sexualité de la retenue.
- Oui, certainement. Remarque, je ne voudrais pas non plus qu'il baise avec une autre fille et que je ne sois pas là.
Bénédicte était vraiment inquiète de la tournure que prenaient les choses dans son couple. Mais je sentais qu'elle ne m'avait pas tout dit. Je m'en ouvris et elle me dit alors :
- Je crois que si je connaissais les partenaires, ce serait moins difficile, que j'accepterais qu'il fasse l'amour avec l'autre fille.
- Je te vois venir ma chérie, tu voudrais que ce soit avec Hervé et moi?
- Heu ! Non, n'y pense plus'
- Pourquoi, je n'ai pas dit non, et même je me demande si cela ne me déplairait pas finalement. Je fais l'amour avec ma copine, pourquoi pas avec son copain si elle m'en donne l'autorisation. Je te rappelle que je n'ai jamais couché avec François, même si nous vivions sous le même toit et que nous nous retrouvions à poil' comme des vrais naturistes, il n'y a jamais rien eu de sexuel entre nous. Cette fois-ci, il faudra que tu le lâches.
- Et tu voudrais bien que je fasse l'amour avec Hervé ?
- Pourquoi pas, là sera toi qui devra te lâcher, prendre du plaisir avec mon mari et me laisser en prendre avec ton compagnon. Mais je le fais uniquement pour toi. Je ne le prêterais pas à toutes les filles. Au niveau libertinage, pour nous se sera presque une première. Une seule fois il a fait, devant moi, l'amour avec une fille métisse, la copine de mon frère.
- Tu n'as pas été jalouse ?
- Si, un peu. Mais c'était surtout du fait qu'il sautait une autre fille et que moi je ne récoltais pas une miette? je n'allais pas me faire prendre par mon frère. Ah, si une fois aussi, nous avons initié un frère et une s'ur aux jeux du sexe, mais là c'était chacun dans une chambre.
- Et Hervé, tu crois qu'il accepterait que François fasse l'amour avec toi et moi avec lui ?
- Faire l'amour avec toi, il n'y aura aucun problème si je lui demande. Une belle fille comme toi, je ne pourrais comprendre qu'il puisse refuser. Pour qu'il m'autorise à faire l'amour avec François, je me charge d'obtenir son accord. Mais j'aimerais que tout cela se fasse en trois phases.
- Comment cela ?
- Ton compagnon est-il naturiste comme nous l'étions ?
- Oui. Enfin, si nous trouvons une plage naturiste, il se met nu sans difficulté. Mais nous ne sommes pas de purs et durs. Nous ne recherchons pas forcément des vacances naturistes, c'est le hasard ou les possibilités qui nous font pratiquer. Tout de même, s'il y a le choix, on opte toujours pour le côté culs- Nus.
- Très bien, il va venir avec toi un samedi, séance de bronzette à poil pour tous les quatre. Le soir venu nous ferons un numéro de charme à nos gentils compagnons en faisant l'amour toutes les deux devant leurs regards. Deuxième phase, un autre samedi, après la bronzette, séance de mélangisme, pas d'échangisme.
- C'est quoi la différence ?
- Les rapports entre les partenaires sont plus « conventionnels ».
- Tu peux être un peu plus clair ?
- Il s'agit de vivre un bonheur simple, dans la sensualité et la joie la plus saine, sans alcool, sans drogue, mais en oubliant aussi toute morale judéo- chrétienne « dénaturée ». A nous de choisir où devront s'arrêter les caresses et les baisers. Ils peuvent rester sages ou êtres plus intimes : masturbation mutuelle, fellation et cunnilingus. La seule limite bien établie sera l'interdiction d'un rapport sexuel complet, c'est-à-dire avec pénétration vaginale ou anale, en dehors du partenaire habituel. L'échangisme total implique cette pénétration.
- Donc, un peu comme ce que nous avons vécu au sauna ?
- Oui, pas de permutation permise dans le coït. Si tu acceptes la seconde phase, on passera à la troisième et dernière, toi avec mon homme, et moi avec le tien. Là on passera à l'échangisme.
Bénédicte réfléchit en silence pendant quelques instants. Je venais de monter ce plan en l'espace d'un instant comme si je l'avais échafaudé de longue date. Pour autant je ne voulais pas la presser, qu'elle puisse peser le pour et le contre, que sa morale puisse assimiler les différentes phases.
Puis elle donna sa réponse :
- Tu m'avais donné de très bon conseil alors que j'avais peur de la sodomie. Je t'en ai remercié. Depuis, nous aimons beaucoup, François et moi, varier les plaisir grâce à cette pratique. Aujourd'hui, je ne peux que me plier à ta volonté, si cela peut ressouder mon couple.

Je ne fus pas longue à persuader Hervé de tenter cette expérience de libertinage. La seule crainte pour lui, c'est que je n'accepte pas de le voir faire l'amour avec une autre femme.
- Mais mon amour, lui dis-je, je prends mes précautions. Dans la seconde phase tu te feras sucer par Bénédicte et moi je prendrais en bouche le sexe de François. Tu lécheras son sexe et François fera de même avec moi. De deux choses l'une : soit cela ne nous gêne pas et alors on peut continuer l'expérience, soit le sentiment d'appartenance est trop fort ou de jalousie est trop grand et on sait qu'on ne pourra pas aller plus loin, dans ce cas on arrête tout. Cela vaut aussi bien pour notre couple que pour celui de Bénédicte et François.
- Tu as vraiment tout prévu ma chérie.
- Je leur ai même demandé un test de dépistage du SIDA que nous ferons nous-mêmes. Ainsi nous pourrons nous aimer sans aucun risque physique : pas de besoin de sortir couvert.
- La liberté totale.
- Tout à fait : liberté des sens. Je suis heureuse que notre couple puisse décider de pratiquer l'échangisme sans pressions, menaces ou même chantage. Si nous le faisons ce n'est pas pour faire plaisir à l'autre, ni dans la crainte de le perdre.
- C'est vrai, je ne pense pas que ce soit la majorité des cas, mais certainement une part non-négligeable. Si je te suis, c'est avec plaisir, même si je n'ai aucun désir de vivre des relations extraconjugales.
- L'échangisme, dis-je à mon homme, peut être un moyen de vivre à deux une autre forme de sexualité et de désirs dans un couple. Les femmes qui aiment l'échangisme, doivent apprécier les sexualités plurielles. A dire vrai, je ne sais pas si j'y suis prête. Mais toi, as-tu les mêmes attentes que moi, le désir d'ouvrir de nouvelles portes ?
- Nous verrons bien, je n'ai peut-être pas obligatoirement les mêmes dispositions que toi sexuellement parlant. L'approche du besoin de sexe n'est pas toujours en harmonie avec les convictions et les attentes de l'autre. Les hommes et les femmes ne fonctionnent pas de la même manière. Encore que tu me prouves chaque jour que tu aimes faire l'amour et le sexe.
- Notre couple va bien, mieux que celui de nos amis. Alors pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour augmenter l'érotisme conjugal par des pratiques non-conformistes. Découvrir de nouvelles choses, de nouveaux jeux sexuels impossibles à réaliser en couple. Tu vois, je fais l'amour avec des femmes parce que je peux partager avec elles des pratiques que je ne trouve pas avec un homme. Et bien là c'est pareil, à quatre, on peut faire des choses qui, à deux, sont impossible. Mon côté lesbien me permet de mieux vivre mes désirs et de les satisfaire.
- Tu sais Elodie, l'homme est attiré par l'échangisme pour deux raisons à mon avis : premièrement pouvoir bénéficier des faveurs d'une autre femme, la posséder sexuellement sans que son couple n'en pâtisse, au contraire, qu'il bénéficie d'un regain par la nouveauté, une brisure du train- Train. Deuxièmement, les hommes éprouvent une certaine fierté de montrer que leur compagne cumule le rôle de mère de famille, d'épouse et de bombe sexuelle. Ils se valorisent eux-mêmes des désirs sexuels que leur compagne provoque.

Bénédicte et François vinrent le samedi en fin de matinée. Nous les avons reçus nus, aussi ont-ils tout de suite quitté leur vêtement. Nous passâmes une agréable journée naturiste dans le jardin et dans la piscine. Discussions (jamais sur des sujets sexuels), bronzage, trempette dans la piscine? c'est ainsi que fut remplie cette journée où rien n'évoquait les turpitudes de la soirée.
Le nuit tombée, nous dînâmes. Nous nous étions rhabillés plus ou moins, pour moi n'ayant noué qu'un paréo à la taille. Après le repas, mon amie et moi nous allâmes revêtir des sous-vêtements sexys, histoire de mettre un peu de piment dans la scène que nous allions jouer devant les hommes de nos vies.
A notre retour, un sifflement admiratif se fit entendre. Avec Bénédicte nous avons commencé à nous embrasser langoureusement sur la bouche et à nous caresser à travers la fine étoffe. Nous parcourions nos corps sans précipitation, en dessinant les moindres détailles de leurs courbes. Mon mari vint nous offrir, pour chacune, une flute de champagne. Nous les dégustâmes avec délice avant de reprendre nos attouchements.
Enfin, il fallut enlever ce qui voilait encore notre nudité. Plus aucune barrière ne retenait nos caresses. Comme chaque fois que nous nous retrouvions, je prenais plaisir à jouer une partition savante sur le corps de ma compagne. Mais là mon esprit exhibitionniste était au comble de son bonheur : aimer mon amie devant deux regards d'hommes. De plus ces hommes étaient mon mari et son copain, les personnes qui nous étaient les plus intimes, les plus proches, à qui nous étions les plus attachées.
Nous nous agacions les seins, elle prenait les miens, je m'emparais des siens. Voulant que notre spectacle dure très longtemps pour nos hommes, nous allions avec une lenteur toute calculée.
Puis nous nous dirigeâmes vers nos sexes luisant. Je fus la première à plonger dans son antre, avant qu'elle ne vienne s'occuper de moi. C'était absolument délicieux. Je jetais un regard pour voir l'effet sur nos hommes. Ils avaient tous les deux descendu leurs shorts et s'astiquaient le sexe. Ils paraissaient apprécier ce spectacle auquel ils ne devaient surtout pas participer. Ils le savaient et se tenaient à distance. Pourtant, ils ne pouvaient rien manquer des caresses, des léchouilles, des baisers chauds que nous nous donnions Bénédicte et moi.
Ce que je ressentais était exquis, le plaisir d'avoir deux mains parcourant mon corps, une bouche et une langue venir découvrir les endroits les plus intimes de ma personne, mais aussi celui de se montrer, d'être désirable et désiré, de pouvoir exciter des hommes sans même qu'ils me touchent. Il y avait aussi ce beau corps de femme qui bougeait, qui se tortillait sous mes caresses. J'appréciais sa peau douce, je me délectais de ses beaux nichons, de son sexe suintant de mouille, de son cul défloré et accueillant.
J'aime masser délicatement le corps d'une femme et Bénédicte me laissait faire et même appréciait mes pressions en tout genre.
Je sentis un liquide venir se déposer sur le bas de ma jambe. Je jetais un coup d'oeil, Français était en train d'éjaculer et son foutre formait de grands jets dans la pièce. C'était quelques goûtes de sa semence que j'avais senties. Hervé l'accompagna dans un râle de satisfaction.
Alors que nous continuions à nous branler l'une l'autre, les deux hommes restèrent à poil, face à nous la queue dégonflée. Mais grâce à de très chauds échanges avec ma partenaire, ils reprirent un peu de consistance. J'eus alors envie que les deux mecs se branlent mutuellement. Lorsque j'en fis la demande, il y eut un flottement, les deux hommes se regardèrent.
- Nous ne sommes pas PD, dit François.
- Et nous, nous ne sommes pas des gouines, pourtant nous aimons faire l'amour ensemble. Je vous demande simplement de vous branler mutuellement, la queue de l'un dans la main de l'autre ; rien de plus'
Hervé fit le premier geste, en prenant du bout des doigts la verge de François.
- Mieux que ça, bien en main, là du bout des doigts tu ne vas rien faire. Voilà, c'est bien comme ça. Aller François, prends donc le sexe de mon mari.
Je vis avec joie que les deux hommes s'exécutaient sans trop protester et sans trop de dégout. L'effet d'être branler par une main masculine ne les empêcha pas de bander vaillamment dans les minutes qui suivirent. Le spectacle y était certainement pour beaucoup, mais l'action manuelle devait être une très bonne stimulation. Car, Bénédicte et moi, pendant un grand moment, nous nous interrompirent pour les regarder faire.
Pourtant, bientôt nous repartîmes en action. L'intensité de la situation, nos caresses manuelles et buccales nous amenèrent à la jouissance. Nous eûmes toutes les deux un terrible orgasme, ultime étape d'une jouissance ayant durée près de deux heures pleines. Nos hommes nous suivirent dans cette jouissance en aspergeant nos corps en sueur de leur semence.

Comme cette première étape avait plu à tout le monde, nous avons décidé de passer à la seconde : le mélangisme. Cette forme de sexualité de groupe où la pénétration sexuelle n'est pas l'issue, mais où l'échange de caresses, des flirts poussés, des baisers parfois intimes et les jeux érotiques emportent les sens des protagonistes. Le mélangisme c'est l'ouverture sans tabous ni obsessions, la convivialité, la joie, la beauté des corps et des décors, le respect d'autrui, l'harmonie...
Avant cette soirée, nous passâmes à nouveau une agréable après-midi naturiste, non pas dans le jardin près de la piscine, mais en allant nous promener dans des chemins peu fréquentés qui passent à proximité de notre propriété. C'était un véritable plaisir de pouvoir sortir de chez nous nus, et de se promener ainsi sans se soucier d'être vu ou de faire attention. Nous avions pris chacun une serviette de telle manière à pouvoir se couvrir. Nous voulions pouvoir vivre nu le plus possible, sans rechercher à choquer. Mais derrière un virage, nous nous sommes trouvé nez-à-nez avec un couple qui ne nous fit aucune remarque. Du coup nous étions encore plus détendus, se disant que la nudité n'était qu'une apparence et que d'une manière générale, les gens l'acceptaient assez bien. Heureusement, nous ne sommes pas aux Etats-Unis ou en Suisse, où nous nous serions très rapidement fait arrêtés par la police. En France, si on sait rester discret, on peu vivre sa nudité assez librement.

De retour à la maison, nous prîmes un repas pour nous requinquer. Puis, en passant au salon, j'enlaçai mon tendre époux et échangeai avec lui un doux et savoureux baisser. Il me prit dans ses bras et me fit basculer sur le divan (recouvert de couvertures pour éviter toutes salissures). Hervé vint placer sa tête entre mes jambes.
Je vis que le couple de nos amis se trouvait dans les mêmes si bonnes dispositions que nous. Ils se couchèrent eux aussi sur l'autre divan. Nous fîmes l'amour ainsi les uns devant les autres sans gêne, même avec un plaisir non dissimulé. Pendant qu'Hervé excitait mon sexe, j'envisageai nos amis, avec François qui s'occupait des seins de ma copine avant de descendre vers son sexe. Elle tourna la tête vers moi et me sourit. Je savais que cette nuit j'étais prête à tout, que je découvrirai le corps de François, tandis que mon homme partirait à la découverte de celui de Bénédicte et que celle-ci prendra dans sa bouche le sexe d'Hervé.
Je savais que je ne serais pas jalouse.

D'ailleurs, nous ne fûmes pas longs à changer de partenaire. Je me dirigeai vers François, Bénédicte me laissa la place et vint se lover dans les bras de mon homme. Je pris possession du membre dur de cet homme que je n'avais jamais touché, qui était la propriété réservée de Bénédicte alors que j'étais leur colocataire. Pourtant je l'avais tant vu cette verge, parfois toute mollassonne, parfois légèrement gonflée et plus rarement ayant une trique d'enfer, droite comme un « i », au garde à vous, dirigée vers le ciel. Quant je la recouvrai de ma main, en cet instant, il était en grande forme. Bénédicte me regarda prendre possession de son homme durant quelques instants avant de se livrer totalement à Hervé qui partit à la découverte de son sexe. Aux quelques regards que je lui lançais, je compris qu'elle se détendait et qu'elle était tout au plaisir que lui donnait mon mari.
Lorsque nos hommes furent en pleine forme, nous les prîmes par la queue pour regagner notre lit. Je souhaitais qu'on puisse faire l'amour, tous les quatre, très proches les uns des autres. Nos mâles se mirent sur le dos. Je dirigeai le sexe de François dans le vagin de ma copine, elle glissa sur la tige dressée en poussant une sorte de petit râle. J'allais rejoindre mon homme et j'enfournai son sexe si cher à mon c'ur dans mon tréfonds. Nous avons entamé, Bénédicte et moi, un lent mouvement de va-et-vient sur la queue de nos hommes.
Puis nous nous mîmes sur le flanc, face à face, sans que le sexe de nos compagnons ne sorte de nos entrailles. Nous étions presque l'une contre l'autre et nous pûmes nous embrasser, nous tripoter les seins tendis que les mâles s'excitaient de plus en plus dans notre dos et nous secouaient de plus en plus fort. Parfois, une de leur main allaient visiter le corps de l'autre fille, surtout François qui venait me tâter les nichons, en pincer les pointes dresser ostensiblement.
Ils ne mirent pas longtemps à gicler en nous. Le plaisir pour Bénédicte et moi n'avait pas été total, mais je savais que la nuit était loin d'être finie. Je me mis en 69 avec ma copine pour recueillir le mélange de foutre et de mouille qui coulait de sa chatte. Elle en fit autant avec moi, puis dans un long baiser, nous échangeâmes ces liqueurs.
Nos hommes nous regardaient avec des yeux extasiés, ne réalisant pas le degré de perversité que pouvait receler leur moitié.
Puis nous avons mis tout en ?uvre pour redonner une consistance convenable à leurs sexes soudain sans vie. Je m'employais à obtenir quelques vigueurs du sexe de François, tandis que Bénédicte montrait tout son art de la fellation avec le sexe de mon mari. Ils bandèrent à nouveau assez rapidement par l'effet conjugué de nos langues sur leur gland, de nos lèvres le long de leur tige et de nos mains pour les branler doucement. Puis je vins sur mon partenaire jusqu'à trouver une position où son membre soit enserré entre mes seins pressés l'un contre l'autre : une belle cravate de notaire (pour des raisons de positionnement) ou une branlette espagnole (du fait du développement mammaire des ibériques), comme on voudra. Une position assez divertissante. J'entamai des petits va-et-vient sur la queue prisonnière de mes globes. François fut charmé de l'attention, elle devait lui procurer des sensations intenses.
Il parvint, fort habilement, à me titiller le clitoris avec ses doigts. Pendant ce temps, Hervé et Bénédicte formaient un charment 69. Ayant déjà éjaculé, je savais que la résistance de nos deux compagnons serait plus longue. Nous expérimentâmes donc plusieurs jeux et caresses, allant jusqu'à introduire un doigt dans le cul de nos chéris. Hervé était habitué à recevoir cette caresse, François moins, mais après un mouvement de recul, il accepta mon inquisition.
Le moment où les sexes de nos hommes devaient retrouver le con de sa chacune arriva. Mais je voulais une union plus chaude que la précédente, c'est donc moi qui mis en place le couple qui nous accompagnait. Je fis agenouiller Bénédicte, en appuie sur ses coudes, François s'agenouilla derrière elle. J'ouvrais largement les lèvres humides de ma maîtresse et prenant le sexe de son homme, je le dirigeai en elle. Il pénétra ainsi sa compagne en appuyant ses mains sur ses omoplates. Il commença à remuer en elle. Je savais que la pénétration serait jouissive pour les deux, elle allait être profonde, une position un peu bestiale, mais terriblement troublante. La queue de François allait apprécier la chaleur du vagin et qu'il atteindrait certainement la source de plaisir intense des femmes qu'est le point G.
Mais j'avais imposé cette position, car elle me permettait de glisser ma tête entre les jambes de nos amis et de profiter, d'une part du spectacle ravissant de cette queue entrant et ressortant du vagin et de lécher alternativement l'intimité de l'homme et de la femme. Hervé ne resta pas passif, puisqu'il vint derrière moi, me releva le bassin à la hauteur de sa queue et me maintint sous les fesses à l'aide de ses mains. Il me pénétra ainsi frottant délicieusement mes lèvres gorgées de plaisir. J'enserrais fortement sa verge dans mon vagin lui procurant de douces sensations. Mon corps offert à son regard et le couple faisant l'amour à quelques centimètres de nous, excitait énormément Hervé. Je ressentis un orgasme aigu lorsque mon mari déchargea en moi, suivi de l'éjaculation de François et de la jouissance sonore de Bénédicte.

Nous nous sommes assoupis, emmêlés les uns avec les autres. Lorsque je me réveillai dans la nuit, à côté de moi se trouvait le visage de mon mari et presque entre nous deux, la queue de François. Je posais la langue sur son gland alors qu'il dormait et la queue commença à se redresser d'elle-même. Je vis les yeux de mon époux s'ouvrir, je n'eux qu'un signe à lui faire et il comprit tout de suite ce que j'attendais de lui : qu'il fasse une fellation à François. Il s'exécuta et pris la verge en bouche. Le sexe grossissait rapidement. François semblait toujours dans les bras de Morphée, à moins qu'il ne simula l'endormissement. Après quelques minutes, la queue sollicitée éjacula son foutre en grande partie dans la bouche d'Hervé ; François ouvrit alors les yeux et découvrit son copain les lèvres couvertes de sperme. Il fut étonné, peut-être choqué, mais cela ne dura pas très longtemps et il finit par dire :
- Je ne pensais pas que cela puisse être si agréable d'être sucé par un homme. Je pensais qu'Elodie était à l'?uvre. Cela m'ouvre des horizons nouveaux.
- Veux-tu sucer Hervé ?
- Chaque chose en son temps. Je ne dis pas non, mais pas pour l'instant.

Le surlendemain de cette nuit mémorable, je pris contact avec Bénédicte pour savoir quelles étaient ses impressions :
- Tu as aimé notre soirée très coquine de mélangisme ?
- J'ai adoré. Tu sais, je ne pensais pas être exhibitionniste, je l'ai découvert déjà lors de la première soirée. Je n'avais aucune gêne de faire l'amour avec toi devant deux hommes, dont le tien. Etre nue devant des hommes, je connais, les centres naturistes m'y ont habituée. Mais d'avoir le sexe largement ouvert, baiser une autre fille et se faire baiser par elle devant des hommes, c'est terriblement excitant. Je pense que je suis un peu voyeuse aussi, car j'ai aimé voir mon homme faire l'amour avec toi, ou quant nos beaux mâles se sont branlés mutuellement'
- Encore tu n'as pas tout vu.
- Oui, François m'a raconté qu'Hervé l'avais pompé. Lui qui jurait ses grands dieux qu'il était hétéro et qu'il ne pourrait jamais faire ça avec un PD. Je me demande même s'il n'a pas découvert une seconde voie.
- Sauf qu'Hervé n'est pas un PD, juste un bisexuel débutant. Mais ne me dis pas que ton homme devient homo.
- Non, mais hier, il m'a demandé de le sodomiser avec un gode pour « voir l'effet que ça fait » m'a-t-il dit.
- Il fait des progrès prometteurs. Tu sais, j'aimerais tant voir un homme faire l'amour à un autre? pas seulement une branlette ou une pipe, mais vraiment l'amour avec une pénétration pour finir. Ça ne te tente pas de voir ça autrement que dans un film porno ?
- Je ne sais pas. Si François accepte et qu'Hervé aussi, je ne dirais pas non. Après tout nous deux, nous faisons bien l'amour entre fille, alors pourquoi nos mecs ne pourraient pas profiter des joies de l'homosexualité.
-Mais, dit-moi, lorsque j'ai sucé ton compagnon, tu n'as pas été jalouse.
- Non, parce que c'était toi qui le faisais, que je n'étais pas en terre inconnue.
- Et si nous passons à l'étape suivante, tu ne ressentiras pas de jalousie lorsqu'il me pénètrera ?
- Je crois que non. De toute façon j'ai vraiment envie de pratiquer avec vous deux l'échangisme. Je ne vais pas faire demi- Tour maintenant. La nuit dernière que nous avons passée ensemble, avait presque un goût de trop peu.

Les dés étaient donc jetés, nous prîmes rendez- Vous pour le troisième acte de cette entrée dans le monde du libertinage et de l'échange des corps sans aucune limite, loin des principes judéo-chrétiens tout en gardant à l'esprit l'amour qui nous attachait à notre conjoint ou compagnon. Hervé m'aimait autant que je l'aimais et ni l'un ni l'autre n'aurait pensé vivre avec quelqu'un d'autre. Nous avions pour nos amis et compagnons de jeux un réel sentiment d'amitié, mais pas l'amour tel qu'on l'entend. Ils étaient pour nous bien plus que des plans sexes, mais bien moins que l'homme ou la femme de notre vie.
Durant cette ultime soirée, qui devait sceller notre découverte de la sensualité à plusieurs, nous fîmes l'amour littéralement les uns avec les autres. Je fus prise, tout comme ma copine, tantôt par François, tantôt par Hervé. Je n'oubliais pas le corps de ma maîtresse tout comme celui des deux hommes. Je serais bien incapable de raconter dans le détail toutes les turpitudes de cette nuit là.
Je peux seulement dire que je ne savais plus trop qui me léchait : était- Ce ma copine, François ou Hervé, tandis que j'avais la figure tout contre une queue ou un vagin dégoulinant à la fois de cyprine et de foutre. Je n'en avais cure pour dire la vérité, je ne recherchais que le plaisir me lâchant, oubliant la bien séance, la retenue : nous étions libres, nus, faisant l'amour à quatre, mêlés les uns aux autres sur ce lit des plaisirs.
Pour notre plus grande satisfaction, nos deux hommes se sucèrent dans un splendide 69, il n'était nul besoin de leur demander de le faire, pour eux c'était naturel, c'était rentré dans leurs m'urs. Lorsqu'ils eurent éjaculé, nous les embrassâmes pour recueillir dans leur bouche la semence tel de l'ambroisie.
Nous étions dans les jeux des amours multiples, les deux mecs nous baisaient magistralement, nous baisions entre fille délicatement et les mecs baisent virilement entre eux. La pudeur, la gêne, la retenue, tout cela était oublié pour les membres de ce quatuor bien peu tempéré.
François me demanda s'il pouvait me sodomiser, sans aucune hésitation, j'ai accepté sa proposition, à la seule condition qu'il revête un préservatif. Il me lubrifia avec un mélange de mes propres sécrétions et du sperme qui coulait de mon con et enfonça son gland, puis toute sa tige dans mon anus. J'étais tellement détendue que je ne sentis aucune douleur et tout de suite une intense jouissance que je réprimais voulant donner à mon partenaire un maximum de plaisir. Je sentais sa queue aller et venir profondément en moi, Bénédicte regardait le membre de son compagnon qui me ramonait vigoureusement tout en me pelotant les seins. Je ne pus pas retarder mon explosion et fut envahi par un orgasme terrible. François se retira, retira sa capote et éjacula sur mes fesses.
J'étais anéantie. Je vis comme dans un brouillard, mon homme chevaucher de la même façon ma copine. C'était beau, c'était divin, jamais je n'aurais pensé pouvoir prendre autant de plaisir de voir mon homme sodomiser une femme. Et pourtant c'était la réalité.

Depuis ces trois premières nuits nous nous revoyions assez fréquemment. Il n'y a pas de dates précises, c'est selon nos envies : une ou deux fois dans le mois, puis deux mois sans aucun rapport. Cependant, chaque année nous prenons en commun une semaine de vacances naturistes dans un centre, laissant nos enfants aux bons soins (naturistes) de leurs grands-parents. Nous louons un mobile-home où nous pouvons vivre nos turpitudes sexuelles la nuit et en véritable naturistes sages tout au long de la journée. Par contre, il est convenu que ni les uns, ni les autres, nous irions faire l'amour avec d'autres hommes ou femmes' la peur des maladies en est l'une des raisons. Cependant, j'émets deux autres idées :
1) Bénédicte ne supporterait pas qu'une autre femme que moi prenne possession ainsi de son homme.
2) Nous n'avons aucune envie de vivre ces moments exceptionnels avec d'autres personnes que nous ne connaissons pas.
Nous avons diversifié nos jeux. Les hommes sont entrés véritablement dans les rapports homosexuels. François a accepté (il a même souhaité) être sodomisé par mon mari. Puis il y a eu échange de bons procédés. Ces messieurs ont pris beaucoup de plaisir, malgré une douleur au départ. Mais la stimulation de la prostate par le déplacement de la verge dans l'anus, a eu raison de leur gêne. C'est très amusant de voir un mec jouir « à sec », sans éjaculer. C'est très beau, presque émouvant, de voir deux mecs se donner du plaisir. Bénédicte ne partage pas tout à fait mon point du vu, même si cela ne lui cause aucun problème de voir son homme pénétrer par le mien ou l'inverse.
Parfois je me fais prendre par l'un de nos beaux étalons alors qu'il se fait sodomiser par son compagnon, tandis que je broute la chatte de ma belle partenaire. Toutes les combinaisons sont possibles finalement. Car, nous-mêmes, Bénédicte et moi, prenons à malin plaisir à solliciter la prostate de nos amours pour qu'ils ressentent des orgasmes par la précision de nos doigts.

Un jour j'ai demandé à nos deux mâles une double-pénétration. Bénédicte regardait tout en se branlant doucement. J'avais déjà connu ces rapports lors de la randonnée avec Stéphane et son frère, Eric, tout de suite après mon bac. J'y avais trouvé du plaisir à l'époque, mais pour dire la vérité pas tant que ça, j'étais partie dans un plan cul où il ne semblait pas y avoir de limite. Depuis je n'avais pas retenté l'expérience.
Ce n'est pas parce que la pratique me dégoûtait, je ne suis pas comme un grand nombre de femme qui considère la double pénétration comme dégradante. La seule pratique dégradante est celle qui est imposée, qui n'est pas consentie par les partenaires, une sorte de viol. Il parait même que pour bon nombre de femme, c'est la deuxième pratique considérée comme la plus dégradante, après « le cul à la bouche ». Pourtant, j'aime bien faire des langues de rose au cul de mon mari !
Il fallait que la double pénétration soit bien réalisée : déjà les deux hommes m'avaient prise par le vagin et mon cul était assez dilaté pour faire entrer facilement un de leurs sexes.
Hervé s'est couché sur le dos, j'ai introduit son sexe dressé dans mon vagin. François se présenta derrière moi et a fait coulisser doucement son sexe dans mon cul. Les sensations furent rapidement excellentes, l'impression d'être remplie jusqu'aux entrailles. Lorsqu'ils commencèrent à bouger en moi, je sentis les deux verges se faufiler, se rencontrer, se toucher. Je me sentais comme déchiquetée, distordue, écartelée, d'être devenue un objet. La souffrance n'était pas totalement absente, elle était diffuse, mais j'éprouvais également un plaisir bien plus grand que dans une pénétration simple, qu'elle soit vaginale ou anale : un bonheur absolu.
Je ne pouvais m'empêcher de crier, de gueuler. Au départ mes partenaires ont été doux et à mon écoute. Mais à mesure que je m'exprimais, ils se sont lâchés et imprimaient un rythme d'enfer. Mais je voulais qu'il continue, qu'ils aillent profondément en moi qu'ils me remplissent : le fait est que je sentais le sexe dans mon vagin jusqu'au plus profond et j'étais de l'autre côté sodomisée jusqu'à la garde. J'ai eu un premier orgasme, mais les mecs ont continué à s'activer en moi, et bientôt je fus secouée par un second et enfin un troisième orgasme. C'était plus intense que jamais.
Mon homme à éjaculé dans mon vagin, François a retiré son préservatif pour gicler sur mon visage. J'étais dans un tel état que je pouvais tout accepter. D'ailleurs la pensée qui m'est venue lorsque j'ai repris mes esprits, c'est la satisfaction d'avoir été un objet de désir pour deux hommes en même temps et d'avoir aussi été soumise à la volonté de 2 hommes, à l'intrusion de 2 sexes : un sentiment de plénitude.
- Je suis une traînée, me disais-je avec une certaine délectation, une chienne, mais fière de l'être.
Globalement, cette expérience de DP a été un véritable bonheur, un moment magique, car à ce moment de ma vie j'étais particulièrement comblée. Pourtant, il y avait tout ce que je déteste dans le sexe, avilissement de la femme, j'aurais donc du repousser ces pratiques. Mais au contraire c'était pour moi le comble du plaisir et de l'épanouissement sexuel féminin. C'était aussi la concrétisation logique d'une réelle harmonie sexuelle entre 4 personnes consentantes, car Bénédicte devant ma jouissance a, elle aussi, voulu tenter l'expérience. Elle ne l'a pas regrettée.
J'ai voulu tenter une double-pénétration dans le vagin. Je me demandais si réellement cela pouvait se faire en vrai, en dehors des films pornos. Je découvrais que deux sexes masculins peuvent réellement se faufiler ensemble dans le con d'une femme. Mais la souffrance fut telle, que l'expérience ne dura que quelques secondes et ne fut pas retentée. Car nos hommes restaient toujours à notre écoute et n'allaient jamais au-delà des limites que nous fixions. Lorsque j'ai dit « stop », ils se retirèrent avec précaution sans insister.
Je n'ose même pas imaginer la douleur que cela peut être une double-pénétration anale?
Mais là nous entrons dans le hard, ce que notre relation n'avait aucune envie d'aborder.
D'autant plus que nos rencontres étaient naturellement jouissives, mais également très agréables et divertissantes. Je découvrais qu'on peu, dans le sexe, intégrer une certaine dose d'humour que j'avais du ma à atteindre avec Hervé. Là, avec nos compagnons, nous partagions des franches crises de fou-rire que ce soit durant les caresses, durant les pénétrations ou simplement, entre deux joutes.



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