Nirvana

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Proposée le 14/09/2007 par annedarobace

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Femme de port (4ème partie)

4) Nirvana


Laurie s'est lâchée, elle a joui comme une dingue, comme si elle était seule, comme lorsqu'elle me raconte ses moments d'onanisme torride, ses fantasmes et ses rêves, comme eux quand ILS éjaculent et comme lui, sans doute, quand il a du plaisir. Je sens encore en moi comme sa vibration, ce déclic et son feu, elle tremble, que j'aime à ressentir cette caresse virtuelle qui cause à tout jamais une fierté cachée et tout le tremblement... je l'ai fait jouir, elle a joui grâce à moi, j'aime...
Elle se repose, Laurie. Sur mes lauriers. Il s'active beaucoup le Roger... il ne veut pas que le public retombe... il joue avec mon cul... une partition à deux mains maintenant... il joue avec eux aussi apparemment... j'entends quelques jurons... phoques ! Phoques ! ( ? ) , mais l'acoustique est incertaine... j'avoue prendre bien du plaisir à notre jeu de rôles...
Roger s'est accroupi. Il me lèche la fente sur toute sa longueur, j'apprécie la langue qui me goutte, me désire et me prend, il remonte le salaud ! Je sais où il veut en venir ! Mon petit trou est prêt à recevoir.
Roger est un expert en anulingus, je l'ai déjà remarqué à plusieurs reprises malgré le fait qu'il soit dans la troupe depuis peu, il sait y faire et ça m'excite encore davantage. Il plaque d'abord mes fesses à pleines mains, il maîtrise ce cul que je lui offre, les pouces vers l'intérieur, tout doucement il découvre la raie en écartant délicatement cette chair indolente, les pouces - eux - se rapprochent peu à peu vers le centre, le centre d'intérêt, et quand enfin le néant apparaît, il joue de mon séant, avec sa langue qui me mouille, avec ses doigts qui me perforent bien gentiment, il m'humidifie de sa salive et de ces humeurs mélangées, il fait çà avec élégance, presque avec respect, on voit que Rodjeur est un gentleman.
Les spectateurs s'impatientent, Roger aime jouer avec les nerfs des autres, il les fait mariner, mariner, ILS en sont aux cent pas, mais c'est moi qu'il retourne !
Fuck! fuck! (Il suffisait de se faire déboucher)... le son est meilleur maintenant, fuck ! fuck ! ... Cela vient du fond de la salle et même du fond du cœur... Roger peut me sodomiser, tous les hommes ici présents sont avec lui... à défaut d'être en moi...
Ma rosette est prête, Roger prépare son saucisson. Il me tapote les fesses avec son membre pour reprendre de la vigueur. Je suis toujours inquiète quand je vois le machin qui va me pénétrer et pourtant Roger ne m'a jamais fait mal, c'est d'une mécanique bien huilée, un maître en la matière...
C'est un technicien du cul notre Roger, un spécialiste " hors paires "...
Je sens lentement son braquemart qui me transperce, c'est chaud, c'est profond mais c'est bon !
Roger m'empale, la salle s'emballe aussitôt. J'entends çà et là de vives réactions. Ce ne sont que des mots, des insultes courtoises, salope ! En multilingue, pas besoin d'interprète, on se doute de la signification. Ce ne sont que des gestes, des signes et des doigts bien levés, des majeurs et des pouces pour les plus remontés, des annulaires humides pour les plus timorés. Ce ne sont que des hommes après tout...

Laurie a eu pitié de moi. Après un instant d'égarement elle s'est reprise enfin. Elle avait un trou... de... mémoire... peut-être mais nous n'avons pas de souffleur, c'est vraiment dur ce théâtre.
L'auteur avait écrit au rebord de la page (la dernière encore) : la partenaire doit pivoter de façon à être en position du 69...
Laurie colle au texte à la lettre et au reste à la perfection, mais la situation n'est pas aussi facile qu'il n'y parait, Roger me pourfend copieusement et "la partenaire" à quelques difficultés à se caler sous moi. C'est une question d'équilibre, et la table basse qui nous soutient n'inspire pas vraiment la confiance...
Oh je sais " y'a pas mauvais outils y'a que des mauvais ouvriers, oui... bah... j'voudrais bien vous y voir... moi...
Laurie a trouvé sa position idéale, elle s'active immédiatement en suivant le mouvement. J'ai du mal, personnellement à m'occuper d'elle, Roger m'encule jusqu'à la garde et chaque coup de semonce semble être supérieur au dernier, cela ne fait pas mal, non, mais çà me gigote de tous les côtés, je me retiens au rebord de la table et aux pieds de Laurie... quant à nos braves môssieurs qui passaient... il m'est bien difficile de faire autre chose que de les regarder. Aussi çà excite tous Le monde, ces regards éperdus.

C'est la scène préférée de Roger, c'est qu'il a pris rapidement ses marques ! L'habitude du texte?
Il aime voir mon trou resserré et ce sphincter qui se dilate, au rythme qu'il désire, aux secousses qu'il me donne, à son vit, à ma mort, à mes illusions perdues, à ses couilles qui me touchent, à cet amour rebelle, à mon offrande heureuse, à eux, à moi, je me noie dans cette histoire d'Ô, il aime mon Roger, m'enculer en partage, avec eux, avec lui, au-dessus d'elle qui lui suce les bourses...
Cette sodomie... Cela ne me déplaît pas mais je n'y ai que le plaisir de me savoir soumise et entubée devant tout ce parterre ; le vice de l'exhib' que j'attends de leurs yeux, c'est çà mon vrai orgasme, cérébral mais jouissif. Heureusement Laurie travaille d'arrache pied, sa langue lèche mon con et la pine de Roger, elle en prend pour nous deux à chaque fois et cela doit être bon pour elle comme cela est bien pour moi... de cette jouissance pensée et de ce contact réel... le nirvana n'est pas bien loin !

Roger attend le bon moment. C'est nul doute l'instant le plus important de la pièce. Cela ne dure que quelques secondes, tous retiennent leur souffle quand Roger se contient, il ne faut pas foirer c'est le clou du spectacle, c'est une pièce de théâtre ou le geste est porté à son apogée, cela sera soudain et furtif à la fois, il n'y aura pas de seconde prise et le monteur est sur les planches, les bobines en ont de drôles... , il y a peut-être des travelos mais pas de travelling, bref pas de cinoche, faut vraiment des baloches !
Celles de Roger sont pleines et la conclusion s'annonce... pas inopinément mais assez brusquement :
Il se retire d'une manière subite et se masturbe énergiquement au dessus de mes fesses. Laurie en même temps s'est dégagée de moi, qu'elle me soutienne quand l'appareil s'élèvera.
Roger explose, Roger s'envole, " Allô papa tango Charlie? J'mets la sauce! "
Roger a dû gueuler comme à son habitude mais je n'ai rien entendu dans cette confusion... la salle semble s'être levée pour l'épilogue...
Je sens le foutre chaud qui s'écoule sur mes reins :
... "Ok bien reçu, il n'y a pas de tour de contrôle, Rodjeur...
Devant cet aréopage, notre ami me couvre de son sperme qui coule vers mon dos, Laurie se fait un malin plaisir à l'étaler et se sucer les doigts. La coquine garde tout pour elle, je sais qu'elle aime çà mais moi aussi ! J'm'en fous demain ce s'ra mon tour na!

J'entends encore les applaudissements et ce brouhaha de potache. Les potiches - elles - n'ont pas bougé certes, mais elles sont prêtes à éclater, cette pièce les met dans un état !

Je me sens fatiguée et confuse... j'ai la tête qui tourne... je suis couverte d'un produit... visqueux... on dirait du sperme... la salle s'éloigne et pourtant... mon quidam se rapproche... il me semble...
Mais où est donc Laurie ? ... Roger t'étais bon tu sais ! ... la nuit s'est éclipsée... tamisé rouge et jaune... le Dam n'est pas si loin... mon quidam m'invective... en français ! ...

" Tiens ! Prends çà Salope ! Tu m'as fait bander toute la soirée faut qu'tu payes maintenant ! Ah..."

Je le cherche mais il n'est plus près de l'estrade... je suis si lasse... dans le cirage... sa bite quel machin ! Juste au dessus de moi... Rodjeur... En si simple appareil... Laurie, je t'aime... ne t'en vas pas... ILS ont bien aimé, je panse... je rêve... j'ai mal à la tête et je ne devrais pas... pas là en tous cas... je pense... la tour de contrôle... mais quelle tour de contrôle ? ... j'en ai marre de ce fauteuil, ce n'est que du mauvais cuir... ce ne sont que des passants égarés... j'veux mon vélo ! ... j'entends encore... et puis...
PLUS RIEN

A SUIVRE...

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