Liza, mon défi anglais

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Proposée le 5/03/2011 par Alphecar

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La première chose que je fis en arrivant à Saint-Pancras fut de me rendre au comptoir Hertz et d'y remplir les formalités de location de la voiture. La seconde fut d'appeler Liza. J'étais un peu nerveux en aprochant du but, mais comme elle avait l'air, au téléphone, toujours aussi enjouée à l'idée de me recevoir, j'ai repris un peu confiance. Après tout, ce projet n'était peut-être pas aussi délirant qu'il semblait au premier abord.

Il y en avait selon elle pour un peu plus d'une heure de route à partir de Londres. Elle m'avait indiqué les directions à suivre, mais pour être plus tranquille, j'avais choisi une Vauxhall avec GPS, si bien que, pendant le trajet, l'esprit libre, j'eus tout loisir de repenser à la façon dont nous en étions arrivés là. C'était sur un de ces jeux en réseau hébergés par Facebook que nous avions fait connaissance. Dans un village virtuel, on s'efforce, sous la forme d'avatars plutôt sexy, d'y gagner de l'argent pour soigner son apparence, offrir des cadeaux à ses amis, s'acheter une maison ou y faire aménager un jaccuzi. Il est assez clair que, pour la plupart des participants, le jeu n'est qu'un alibi, le véritable objectif étant de rencontrer d'autres personnes de sexe opposé sans la transparence un peu embarrassante d'un site de dating.

Un alibi plutôt pratique et amusant, en définitive, si ce n'est le risque de se mettre à badiner avec des fillettes de 10 ans à l'insu de son plein gré. Ça m'était arrivé plusieurs fois, mais s'agissant de Liza, ce n'était heureusement pas le cas, même si, avec ses 27 ans, elle était jeune à mes yeux.

Tout en conduisant, je réfléchissais à la ligne de conduite à adopter en fonction des hypothèses qui se présentaient. Que faire si elle ne me plaisait pas ? Ou bien si je découvrais que je ne lui plaisais pas ? En effet, nous avions décidé de nous voir dans le but affiché de part et d'autre de "concrétiser" la relation, après une séance de chat sex plutôt torride. En termes plus clairs : Pour coucher ensemble pour de bon. J'avais émis le regret, après la conclusion de notre partie de jambes en l'air virtuelle, probablement encore sous l'effet de l'excitation, que tout cela ne fut, justement, que virtuel :
"Wouldn't it be better if we did it for real ?" avais-je écrit, sous la forme d'un message instantané. Suggestion qu'elle avait aussitôt approuvée avec enthousiasme :
"Soooo much better :-)))) !!!"
Elle avait enchaîné en disant que, séparée depuis quelques mois de leur père, elle serait quelques jours sans ses enfants à partir du week-end prochain. Est-ce que j'étais libre ces jours-là ? Pourquoi ne passerais-je pas la voir ? Quand j'eus compris qu'elle était sérieuse (c'est-à-dire après quelques minutes et plusieurs autres messages échangés), je m'étais dit qu'après tout, on n'avait qu'une vie. Évidemment, le prix de l'aller-retour en Eurostar avec location de voiture pouvait sembler, à si brève échéance, un peu dissuasif, mais l'idée de faire un voyage juste pour une "blind date" me paraissait suffisamment exotique pour que je ne m'arrête pas à ces considérations médiocres.

Quoi qu'il en soit, au point où j'en étais maintenant, c'est-à-dire dans ma voiture de loc à moins d'une centaine de kilomètres de chez elle, je me voyais mal faire demi-tour et rentrer chez moi. Le sort en était jeté, on verrait bien ce qu'allait me réserver la journée.

Après un peu moins d'une heure de route, comme prévu, j'étais donc arrivé dans les quartiers résidentiels de Hertford. Elle habitait une longue rue rectiligne dans laquelle toutes les maisons se ressemblaient. J'ai garé la voiture là où j'ai pu trouver de la place et après quelques minutes de marche, je suis arrivé devant le 125.

C'était une petite maison de plain-pied en briquette rouge, d'apparence modeste, mais soignée, avec un bow-window en façade, comme si souvent là-bas. J'ai cherché une sonnette à côté du portillon en fer forgé, mais je n'ai rien trouvé qui y ressemble, alors comme c'était ouvert, j'ai franchi en quelques enjambées un jardinet pour parvenir jusqu'au seuil. J'avais le choix, cette fois-ci, entre un marteau de porte et une sonnette. J'étais immobile devant la porte, les jambes en coton. Je lui avais annoncé que j'arrivais et je ne pouvais plus reculer. Alors j'ai fini par sonner.

Après quelques secondes de silence, le coeur battant, j'ai entendu des pas, puis le bruit d'une clé qui tournait dans la serrure. Ces ultimes secondes me parurent bien longues, mais la porte a fini par s'ouvrir sur elle.

A propos de son physique, elle m'avait juste dit qu'elle n'était pas belle, qu'elle ne plaisait pas aux hommes et que ses deux grossesses lui avaient fait prendre des kilos. Je m'étais donc efforcé de maintenir mes attentes à un niveau raisonnable. J'espérais toutefois qu'elle était de ces femmes qui méconnaissent leur charme ou chez qui l'auto-dénigrement n'est qu'un moyen d'écarter les amants superficiels ou potentiellement dangereux. D'ailleurs, lors de notre séance de sexe virtuel, elle s'était montrée sous un jour plutôt imaginatif et osé. Or, j'avais du mal à concevoir qu'une laissée-pour-compte puisse se montrer aussi désinhibée, même si ce n'était que sur un écran d'ordinateur. Je soupçonnais donc qu'elle avait plus d'expérience et plus d'atouts physiques qu'elle ne voulait s'en reconnaître. Bien sûr, ce n'était pas une garantie que je serais accueilli par Miley Cyrus, mais ça excluait plus ou moins Susan Boyle, si on voit ce que je veux dire.

Le premier contact visuel a dans l'ensemble confirmé cette espérance. Dans l'ensemble seulement - parce que dans le détail, c'est une loi du genre que les personnes dont on a fait connaissance sur internet ressemblent rarement, lorsqu'on finit par les rencontrer physiquement, à l'idée qu'on se fait d'elles à partir d'une simple description écrite.

Ce qui m'a frappé au premier coup d'oeil, c'est un visage bien plus agréable que celui auquel je m'attendais. Le teint pâle, un long nez fin surplombant une bouche assez large aux lèvres pleines, un menton court, légèrement fuyant. Ce visage avait, aux yeux d'un Français, ce je ne sais quoi de dépaysant qui peut rendre si séduisants des visages étrangers a priori ordinaires. Ça m'a toujours surpris qu'il suffise de traverser la Manche pour tomber sur des traits qu'on ne trouverait jamais en Picardie ou en Bretagne, par exemple.

Ses longs cheveux noirs étaient réunis par une barrette derrière la nuque. Ses yeux bruns avaient un éclat particulier, comme s'ils portaient un regard amusé sur ce qu'ils voyaient. Leur contour était souligné d'un maquillage qui accentuait l'éclat de leurs prunelles sombres. Les paupières un peu lourdes, en revanche, trahissaient une lassitude dont on pouvait se demander, après avoir dialogué plusieurs heures sur le net avec elle, si elle n'était pas autant morale que physique.

En-dessous du cou, on avait l'impression d'avoir affaire à une personne, disons... différente. La maternité avait effectivement exigé son prix. Je n'avais rien contre les fortes poitrines, bien au contraire, mais la sienne avait tendance, sous l'effet du poids, à descendre un peu trop bas et le pull rouge très décolleté qu'elle portait ce jour-là mettait cette caractéristique en évidence. Quant aux hanches, elles étaient un rien trop larges, à moins que ce soit c'est la taille qui n'ait été un peu trop fine. La silhouette générale n'était de ce fait pas particulièrement élancée, d'autant que Liza n'était pas très grande - un peu en-dessous du mètre soixante-dix, comme moi.

- Hi, I'm Olivier, dis-je, inspiré.
- How are you doing, Olivier, rétorqua-t-elle avec un fort accent. I'm Liza. Happy to see you. At last ! Please come on in...

Sa voix était chaude, légèrement traînante.

Je suis entré dans le vestibule et j'ai attendu qu'elle me précède dans le salon.

Il y avait pas mal de désordre dans la pièce principale : des jouets qui traînaient, une table non débarrassée depuis le matin, des vêtements en attente de lavage ou de repassage. Au milieu de tout ça, un canapé et deux fauteuils en simili-cuir qui paraissaient bien fatigués, mais plutôt confortables. J'ai enlevé mon blouson. Je m'attendais à ce qu'elle m'en libère et qu'elle m'invite à m'asseoir, mais elle n'en a rien fait. Elle m'a demandé si le voyage s'était bien passé et si je voulais du thé. Je lui ai répondu que oui, très bien et que oui, merci.

On avait le sentiment de se trouver face à quelqu'un dont l'esprit était vif, mais qui ne partageait pas volontiers ses pensées. Moi qui suis plutôt primaire (non que je me mette à tambouriner sur ma poitrine velue à la vue de la première femelle qui me plait, mais disons que j'ai tendance à énoncer sans trop réfléchir ce qui me passe par la tête), ça m'a d'emblée un peu inhibé et j'ai eu l'impression, au cours de ces premières minutes, que nous étions l'un et l'autre moins à l'aise que sur le net.

J'ai fini par poser mon blouson sur l'accoudoir d'un fauteuil et je l'ai rejointe dans sa cuisine, où elle était en train de verser de l'eau dans une bouilloire. Histoire d'entamer la conversation en la mettant d'emblée dans des dispositions favorables, je lui ai demandé comment allaient ses enfants. Elle m'a répondu qu'ils étaient chez leur père, qu'ils allaient bien et que c'était un soulagement pour elle d'en être débarrassée quelques jours. Je pouvais comprendre ce point de vue, d'autant que leur présence aurait pu réfréner mes ardeurs séductrices. Non qu'à ce stade, celles-ci aient été envahissantes, d'ailleurs, car j'étais pour le moment occupé à faire vivre la conversation et en train d'essayer de faire coïncider l'image de la personne que j'avais devant moi et celle de la femme très libérée avec qui j'avais eu pendant plus d'un mois des dialogues torrides.

Comme je l'ai déjà dit, il y avait du travail, parce que c'est un penchant naturel de l'imagination que de remplir les blancs conformément à ce dont elle a déjà l'expérience, et de s'éloigner de ce fait assez sensiblement de la réalité. De plus, il était délicat de reprendre le dialogue au point incandescent où nous l'avions laissé sur le net.

- So, how d'you like me ? A lil' bit disappointed, ain't ya ?

A peine cinq minutes que j'étais arrivé chez elle et elle me demandait déjà comment je la trouvais. Ça ne me surprenait pas vraiment, pas plus que le fait qu'elle s'attende à ce que je sois un peu déçu. Elle m'avait toujours eu l'air à la fois agréablement directe et légèrement complexée. Je n'étais certes pas encore tout à fait à mon aise, mais en tout cas, non, je n'étais pas du tout déçu et c'est ce que je me contentai de lui dire.

- Definitely not, répondis-je.
- Aww... You really mean it ? You're such a gentleman...

Je lui confirmai que je le pensais vraiment. Je renonçai à lui retourner la question, songeant que la réponse viendrait bien assez vite, mais le doute à ce sujet me travaillait l'esprit.

Le thé préparé, nous sommes retournés dans le living-room. Elle a posé les deux mugs sur la table basse et nous nous sommes installés, elle sur le canapé, moi dans un fauteuil.

J'ai commencé à parler de deux ou trois connaissances que nous avions en commun sur Facebook. Rien de tel qu'un peu de débinage complice pour briser la glace. On a évoqué quelques souvenirs amusants à leur sujet et puis, de but en blanc, elle m'a demandé :
- Hun, why don't you come and sit next to me on the couch ?
C'était son côté direct, celui qui me plaisait tant quand on chattait, parce qu'il me dispensait des fastidieuses manoeuvres d'approche si souvent nécessaires avec d'autres. J'ai souri, d'abord parce que venir m'asseoir à ses côtés était une invitation qu'elle me faisait invariablement lors de nos rencontres dans notre jeu favori, ensuite parce que cette invitation semblait confirmer que je ne lui déplaisais pas. C'est donc bien volontiers que j'y ai répondu favorablement et que je l'ai rejointe sur le canapé.

Comme d'habitude, en fait - sauf que cette fois-ci, c'était "pour de vrai".

Elle a détaché la barrette de ses cheveux et, d'un geste typiquement féminin, replacé une de ses longues mèches noires derrière l'oreille. Il émanait d'elle une aura sensuelle difficilement résistible sans qu'il soit facile de définir la raison précise de cette attraction ; un mélange d'audace, de fatalisme, de pudeur et de franchise la rendait différente de toutes les femmes que j'avais connues jusque là ; il y avait aussi le regard intense de ces yeux lourdement maquillés qui semblaient accablés de tristesse; il y avait ce corps aux formes généreuses, cette plantureuse paire de seins agitée de soubresauts quand elle se déplaçait, ainsi qu'une chute de reins mise en valeur par l'association d'une taille fine et d'une paire de fesses opulente. Il y avait encore, pour faire bonne mesure, cette voix chaude aux intonations légèrement vulgaires, mais dont la mélodie avait, à des oreilles françaises, le charme indéfinissable de la musique anglophone. Même son parfum avait quelque chose d'ensorcelant, fleuri et épicé à la fois - il me semblait reconnaître une fragrance de chez Guerlain.

Tout cela contrastait étrangement avec le négligé relatif de son intérieur.

C'est ainsi que quelques minutes seulement après avoir fait sa connaissance, me traversaient déjà l'esprit des images d'elle se déshabillant avec lenteur et sensualité, avec cette maladresse touchante de celle qui s'offre à un homme pour la première fois. J'essayais de l'imaginer, nue, en proie au plaisir et, tandis qu'elle me parlait, je me demandais quelles en seraient les manifestations sur les traits de son visage, dans sa voix, dans ses propos, dans ses gestes.

Une question qu'elle m'a posée m'a subitement ramené à la réalité présente. De retour sur terre, je pris ma tasse de thé vide pour me donner une contenance, mais un sourire flottant sur ses traits m'indiquait que ma distraction ne lui avait pas échappé. En une vingtaine de minutes de tête-à-tête seulement, l'atmosphère s'était peu à peu réchauffée. Seuls quelques centimètres nous séparaient désormais et l'idée de faire l'amour à cette étrangère était devenue à la fois extrêmement séduisante et tout à fait plausible. Néanmoins, il fallait absolument qu'au cours de ces premiers moments passés ensemble il y ait un véritable contact physique, car je savais par expérience que laisser trainer les choses ne ferait que rendre le premier pas plus difficile encore.

Sans trop réfléchir, je pris sa main dans la mienne, vaguement inquiet de savoir si elle allait me l'abandonner. J'étais allé résolument de l'avant jusqu'ici, mais subitement, je me sentais paralysé par l'enjeu.

Ses yeux se baissèrent vers nos mains, mais je fus soulagé de ne rencontrer aucune réticence. La chaleur de sa paume et la pression légère de ses doigts sur les miens me faisaient déjà de l'effet. Elle avait ramené ses jambes sous elle sur le canapé et je ne pus m'empêcher de remarquer le petit tatouage qu'elle avait sur la cheville gauche. Un symbole végétal, à ce qu'il me semblait, qui mettait en valeur un pied nu plutôt potelé.

Ce fut elle qui rompit le silence, après quelques instants.
- You gonna kiss me or what ?

Bien qu'énoncée avec le sourire, l'invitation à l'embrasser semblait un peu rêche. Je pouvais cependant comprendre que mon indécision la rende impatiente et anxieuse. On était dans cette situation où chacun des amants potentiels se demande si l'autre a le même désir que lui de passer à l'acte et ne peut s'en assurer qu'en prenant le risque d'un malentendu gênant. A mesure qu'une telle situation s'éternise, le danger s'accroît de finir par quitter la terre promise du sexe pour pénétrer, si j'ose dire, dans le territoire frustrant des relations amicales entre un homme et une femme.

Le moment était donc venu de franchir un nouveau cap. "Pourquoi faut-il toujours que ce soit à moi de le faire ?" fut bien sûr la question qui me vint à l'esprit. Puis, j'ai pensé à tout ce que j'avais fait pour en arriver là, chez elle, tout contre elle, dans son canapé, et je me suis jeté à l'eau.

Quand j'ai tourné mon visage dans la direction du sien, c'est tout naturellement que mes lèvres ont trouvé les siennes, venues à leur rencontre. Je n'eus pas le temps de m'interroger sur la pratique du french kiss par les Anglaises : cette Anglaise-ci le maîtrisait visiblement à la perfection - l'un des nombreux bienfaits de la mondialisation, sans doute. Il y avait comme un sentiment d'urgence dans sa façon d'embrasser, comme un enthousiasme laissant soupçonner que ce baiser n'était à ses yeux qu'une étape vers des échanges encore plus passionnés. Là où j'aurais personnellement tendance à me concentrer sur une activité précise, par exemple celle de ma langue, pour m'y livrer de la facon la plus agréable possible, elle était pour sa part d'une polyvalence surprenante et tandis que sa langue explorait mon palais en des circonvolutions agiles, ses mains passaient sur ma poitrine et derrière mon cou et l'une de ses jambes était déjà sur mes genoux, comme si elle s'apprêtait à me chevaucher.

Mes mains se sont à leur tour lancées à la découverte de ses épaules, de ses bras, de ses hanches. Je n'ai pas osé tout de suite toucher ses seins, bien que ce ne soit vraiment pas l'envie qui m'en ait manqué, sa poitrine m'ayant fortement impressionné. Mon regard se perdait par instants dans l'abîme vertigineux de son décolleté et cet égarement passager ne lui avait pas echappé.
- Care to touch my breasts, hun ?

Eh oui, la timidité ne semblait pas l'étouffer. C'est d'ailleurs un trait de personnalité que j'avais constaté avec intérêt chez plusieurs de mes correspondantes anglaises ou américaines, cette tendance à exprimer ses désirs d'une façon naturelle et sans détours.

Bien sûr que j'avais envie de lui toucher les seins et pas qu'un peu ! Et puisqu'elle m'y invitait, je me mis à palper l'un d'entre eux à travers son pull. Il était aussi souple et moelleux au toucher qu'il le semblait à la vue et j'ai immédiatement senti mon sexe se durcir. De son côté, la respiration commençait à se faire plus rapide. L'une de ses mains s'est infiltrée entre ma peau et mon tee-shirt, pour me caresser le ventre au niveau du nombril. Le contact de sa paume m'a fait frissonner, ce qui l'a surprise et l'a fait interrompre brièvement sa caresse.
- Aw, are you cold, hun ?
- No, hun, I'm not. Please keep doing what you're doing.
Et ses doigts sont aussitôt revenus au contact de mon ventre.

Brusquement, elle a croisé les mains à sa taille et a enlevé son pull. J'ai senti mon coeur faire un bond. Le soutien-gorge était une taille en-dessous de celle que j'aurais jugé requise. Sans me quitter du regard, d'une main dans le dos, elle l'a alors lentement dégrafé, libérant d'abord le sein qui était à ma gauche... puis l'autre.

Dans ma poitrine, mon coeur a fait un nouveau bond au spectacle de cette libération. Ses seins étaient laiteux, réellement impressionnants par leur ampleur, surtout pour moi qui sortais d'une relation avec une femme à poitrine très discrète. Mon érection est montée d'un cran, devenant presque douloureuse. Elle me présentait maintenant ses lourds attributs en les soupesant de ses deux mains, comme deux joyaux sur un présentoir, si proches de mon visage que je pouvais en voir les veines, autour des larges et sombres aréoles.

Je compris aussitôt ce qu'elle attendait de moi - du moins je le crus - et sous l'effet d'un pic brutal d'excitation, je me mis à lui caresser - puis, gagné peu à peu par l'excitation, à lui pétrir - ses très jolies mamelles. J'avais un peu peur de manquer de patience, mais sans doute ce ne fut pas le cas, vu qu'elle eut vraiment l'air d'apprécier mon initiative.
- Oh, my God...

C'était la première fois que je l'entendais prononcer ces trois mots. Ce ne serait pas la dernière.

Les caresses sur cette partie de son anatomie avaient l'air de lui faire pas mal d'effet. Et c'était, je dois le reconnaître, parfaitement réciproque. Je les ai donc prolongées jusqu'à ce que, n'y tenant plus, et profitant de ce qu'elle était presque sur moi, je finisse par descendre mon visage à la hauteur de ses seins et me mettre à effleurer l'un d'entre eux de mes lèvres.

Elle a poussé un premier gémissement lorsque ma bouche a brièvement emprisonné et joué avec la pointe de l'un de ses mamelons.

L'activité de ses mains sur ma nuque et sa bouche dans mes cheveux étaient le signe d'une impatience croissante de ses sens. Les miens n'étaient pas en reste, d'ailleurs, et alors que j'embrassais ses seins sous tous les angles possibles, mes mains, comme indépendamment de ma volonté, s'aventuraient sur ses genoux, puis très vite sur ses cuisses, jusqu'à la limite de la jupe, qui était remarquablement courte. Là encore, je ne rencontrai aucune réticence de sa part, bien au contraire.
- Oh, yeah... Come on, feel me up, honey...
Et sur ces mots, elle s'est rapidement levée, a passé l'une de ses mains sous sa jupe et, devant mes yeux sans doute agrandis par la surprise, a fait glisser jusqu'à ses chevilles une petite culotte blanche et s'en est complètement délivrée, avant de revenir contre moi dans le canapé, toujours protégée de mes regards lubriques par sa jupe serrée.

Je pouvais difficilement ne pas répondre à son invitation à lui prodiguer les attouchements réclamés, mais comme je ne voulais pas non plus précipiter les choses, j'ai commencé par effleurer ses jambes de mes mains. D'abord au-dessus des genoux, puis, comme elle avait remonté ses pieds nus sur le canapé et ouvert l'angle formé par ses jambes, sur la face interne des cuisses, la plus sensible. Le plaisir que me communiquaient mes mains, tantôt en caressant sa peau nacrée, tantôt en palpant ses chairs généreuses, se traduisait chez moi par un désir qui menaçait de devenir difficilement contrôlable, surtout que venaient le renforcer encore les discrets mais explicites gémissements d'encouragement de ma partenaire.

Elle avait gardé jusqu'ici sa jupe, ce qui témoignait d'un talent certain dans l'art de faire monter la pression, car son sexe, bien qu'à la portée de mes doigts, restait cependant dissimulé à mes regards par quelques centimètres de tissu à peine. Fidèle à ma tactique toute en progressivité, j'ai laissé mes mains explorer le côté des cuisses, et passer derrière elles pour remonter petit à petit jusqu'à la naissance des fesses. Liza était, comme je l'ai déjà mentionné, assez généreusement dotée en la matière et il m'était difficile d'évaluer, au seul toucher, si j'étais encore sur le derrière de la cuisse ou bien déjà sur une fesse.

Je voyais bien, désormais, que nous n'attendrions pas le soir, le lendemain ou la Saint-Glinglin pour faire l'amour : dans les minutes qui allaient suivre, je savais que j'aurais les réponses aux questions que je me posais sur son anatomie et sur son comportement dans les moments les plus intimes.

A l'instant où, me laissant emporter par mon désir, j'allais enfin glisser ma main sous sa fesse droite, Liza s'en est emparée. J'ai cru l'espace d'un instant que cette fois-ci, j'avais été trop vite, mais tenant ma main dans la sienne contre sa cuisse, elle a murmuré ces mots qui ont fait naître des papillons au creux de mes reins :
- I really want you to touch me, now. Please...
Et joignant le geste à l'invitation, elle a guidé ma main sous sa jupe, lentement, sans cesser de me regarder dans les yeux. Mes battements de coeur se sont encore accélérés et je l'ai vue battre des paupières lorsque mes doigts ont touché son duvet pour la première fois. Me pressant encore davantage contre elle, j'ai enveloppé son sexe de la paume et j'ai commencé à le masser avec douceur. A travers le duvet, je sentais les plis de ses grandes lèvres et je pouvais me faire une idée de sa chaleur et de son désir.

Elle s'est subitement cambrée, ce qui a eu pour effet de presser son pubis encore davantage contre ma main. Sa bouche s'est entrouverte et j'ai senti sur mon visage son souffle qui s'accélérait. Sans dire un mot, tandis que mes doigts continuaient de jouer dans sa délicate toison, les siens ont débouclé ma ceinture, défait le bouton de mon pantalon et descendu le zip de la braguette.

Tout cela en un éclair, sans l'ombre d'une hésitation.

Lorsque sa main droite a commencé par enserrer mon sexe à travers le tissu de mon boxer, j'ai eu à mon tour un frisson de surprise et de plaisir. Alors, jugeant peut-être l'effet de son geste encore insuffisant, elle a passé la main à l'intérieur de mon boxer...

J'ai sursauté en sentant ses doigts envelopper mon sexe sur toute sa longueur. Ne tenant aucun compte de cette première réaction, elle les a ensuite fait glisser encore plus bas pour me tâter par en-dessous, avant de remonter et d'imprimer à ma queue un lent mouvement de haut en bas. A regret, j'ai du ôter ma main de son bas-ventre et je n'ai pu faire autrement que de laisser échapper un gémissement prolongé de plaisir.
- Oh, Liza, Liza...
- Take them off..., a-t-elle lâché, dans un soupir.
J'ai supposé qu'elle voulait parler de mon pantalon, alors, échappant pour quelques furtives secondes à son étreinte, je me suis levé et je me suis exécuté, faisant disparaître du même coup chaussures et chaussettes. Elle s'est redressée à son tour et m'a aidé à me débarrasser de mon pull et de mon tee-shirt.

Là, elle s'est interrompue brièvement pour m'embrasser et pendant que nous mêlions nos salives, ses mains sont venues sur mes hanches. Ses pouces se sont glissés entre elles et l'élastique de mon slip. J'ai compris qu'elle allait me l'enlever et mon érection devint à proprement parler intolérable. Et c'est en effet ce qu'elle fit...

Elle dut fléchir les genoux pour finir son geste et j'ai observé ses seins lourds osciller doucement pendant que mon boxer glissait jusqu'à mes chevilles au bout de ses doigts.

J'ai eu brutalement conscience d'être entièrement nu, dans une pièce en plein jour, face à une quasi-inconnue. Mon sexe était de surcroît maintenant dressé à hauteur de son visage, à l'horizontale, situation qui me met toujours un petit peu dans l'embarras. Elle a eu l'air au contraire de la trouver naturelle et s'est emparée de mon pénis à pleine main. Du pouce et de l'index, elle en a découvert délicatement le gland. Il était gonflé et humide à son extrémité. Pendant que j'étais les bras ballants, elle l'observait attentivement tout en jouant de ses doigts alertes avec la hampe. Elle a eu finalement ce verdict élogieux :
- I like your cock, hun.
Personnellement, je n'étais pas un super-fan de mon propre sexe, mais un compliment comme celui-là est toujours bon à prendre, alors j'ai choisi de ne rien dire et de la laisser jouer avec mon pénis autant qu'elle le voudrait. J'avais une idée assez précise de ses intentions pour les instants qui allaient suivre et je dois dire que je ne les désapprouvais pas.

Elle a fini par me faire pivoter et asseoir dans le canapé, face à elle. Sans cesser le jeu de ses mains, elle m'a adressé un bref regard que je n'ai pas trop su comment interpréter et là dessus, je l'ai vue baisser brutalement son visage pour sentir aussitôt ses lèvres et sa langue sur l'extremité ultra-sensible de ma verge.


Je me mordis les lèvres pour ne pas crier prématurément.

Puis, très vite, elle a presque entièrement fait disparaître mon sexe dans sa bouche et s'est mise à le sucer avec méthode et volupté.
- Ooooohhhh !

Elle me mettait déjà au supplice par l'action de ses lèvres et de ses doigts et je ne pouvais m'empêcher de le manifester vocalement. Je ne reconnaissais pas ma voix. Je n'avais jamais expérimenté une fellation avec une femme que je connaissais si peu et ça donnait à la situation un caractère un peu irréel.

Pendant quelques minutes, elle a poursuivi ses caresses, alternant les petits coups de langue et les mouvements de pompage, non sans que je l'entende elle-même pousser de temps en temps de petits gémissements de plaisir étouffés en réponse aux miens.

Si je m'étais laissé aller, j'aurais pu jouir dans sa bouche en quelques secondes, tellement la situation insolite, sa longue chevelure brune entre mes jambes et ses gémissements m'excitaient. Mais je ne voulais pas de ça pour notre première fois. Aussi, j'ai fait le nécessaire pour garder le contrôle et j'ai fini par lui prendre le visage entre mes mains, pour lui faire comprendre que je désirais qu'elle arrête et se redresse, puis je l'ai invitée doucement à s'asseoir à son tour dans le canapé.

Elle s'est laissée faire, m'a-t-il semblé, un peu à contrec'ur. Peut-etre aurait-elle préféré aller jusqu'au bout. Pas moi...

J'ai commencé par faire glisser sa jupe le long de ses jambes. Elle m'a aidé comme si elle avait deviné mes intentions. Il m'a semblé la voir pâlir.

Et enfin, ça y était : elle était entièrement nue face à moi, adossée au canapé, genoux à moitié redressés, les talons sur le bord... Sans oser y arrêter mes regards trop longtemps, je jetai un coup d'oeil rapide, derrière les genoux et les cuisses, sur ce large triangle de fourrure brune qui suscitait ma convoitise. J'ai pris quelques instants pour lui masser les pieds, dont les doigts étaient vernis, comme ceux des mains, d'un rouge très foncé. En relevant mon regard, j'ai lu dans le sien à la fois de la confiance et de la curiosité. J'ai posé les mains sur la face interne de ses cuisses un peu lourdes. Sans que j'aie à appliquer le moindre effort, elle les a aussitôt écartées et, basculant légèrement en arrière, elle a enfin largement offert à mes regards ce qu'elle avait déjà offert au contact de ma main... oui, sa très jolie chatte.

Celle-ci était à l'état que je qualifierais de naturel, protégée par un duvet assez étendu, de teinte à peine plus claire que ses cheveux. Seules les lèvres, humides, se détachaient de l'ensemble par leur couleur d'un rose brillant.

Je me suis agenouillé à ses pieds, tout en l'encourageant, de mes mains sous ses genoux, à glisser encore un peu vers le bord du canapé. Puis je me suis mis à parcourir des lèvres la zone de son nombril. Elle avait un peu de ventre et sa position faisait naitre un bourrelet touchant à l'endroit que j'embrassais.

Je descendis progressivement mon nez sous les replis de l'abdomen. Un nouveau gémissement de Liza m'a alors annoncé qu'elle voyait assez précisément où je voulais en venir et qu'elle s'y préparait avec un début d'impatience. A son parfum se mêlaient désormais les discrètes mais très reconnaissables fragrances de l'excitation féminine venues d'un peu plus bas. Notre séance de chat sex m'avait appris qu'elle était particulièrement portée sur le genre de caresse que j'étais sur le point de lui prodiguer, mais je voulais la faire attendre encore un peu.

Pourtant, j'avais vraiment du mal à résister. Je me faisais violence pour rester encore quelques instants aux limites extérieures de son intimité et je finis par craquer lorsque je sentis l'imperceptible poussée de ses mains dans mes cheveux. Descendant petit à petit mon visage au-dessous de son nombril, je la vis frémir de tout son corps quand je frôlai de mon nez les premiers poils frisés de son sexe.

Alors, résolument, je descendis mon visage de quelques centimètres, caressant sa toison de ma bouche.

Pour finir, je laissai ma langue s'immiscer entre ses lèvres.
- Oh, my God, Olivier! Oh, my God, oh yeaaah...

Je pris une inspiration pour me familiariser avec son parfum intime. Mon désir atteignit à ce moment précis un nouveau sommet et j'entrepris alors de lécher lentement, du bas vers le haut, la fente séparant ses grandes lèvres.

Elle eut une réaction qui me surprit. Elle augmenta l'angle d'ouverture de ses cuisses, de façon à s'offrir encore davantage à ma bouche. Ses gémissements s'étaient transformés en petits cris à intervalles rapprochés, qui me stimulaient dangereusement. Ils se mirent à monter dans les aigus lorsque la pointe de ma langue commença à jouer avec la petite excroissance de son clitoris.
- Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Elle se cambrait, désormais, et par instants, ses fesses se soulevaient même du canapé. Je pris le risque d'infiltrer le majeur sous ma langue. Il y eut un cri un peu plus fort et plus long que les précédents et je sentis un afflux soudain de lubrification. Au rythme de ses gémissements et des mouvements de son bassin, j'imprimai à mon doigt un mouvement de va-et-vient. Il glissait si facilement que j'introduisis rapidement l'index pour l'accompagner, sans cesser pour autant l'action de ma langue. Je connaissais désormais le goût de ses délicieuses sécrétions intimes, avec lesquelles aucun nectar au monde ne me semblait pour l'instant pouvoir rivaliser.

Et puis, tout à coup :
- Ohhh, Olivier, I'm gonna cum ! I'm gonna cum !!!
Des quasi-sanglots se mêlèrent à des gémissements de plus en plus sonores. A ces mots, je me gardai bien de changer quoi que ce soit à ce que j'étais en train de faire, poursuivant inlassablement l'action de ma langue et de mes doigts, insensible en apparence à sa détresse. Je savais que ce n'était qu'une question de secondes avant sa chute, que plus rien désormais ne pourrait la retenir au bord du précipice tant convoité. Ses mains lâchèrent soudain ma tête et agrippèrent le siège du canapé de part et d'autre de ses hanches. Je sentis les parois de son vagin se contracter... et aussitôt je la vis et l'entendis partir.
- Oh yeah, oh yeah! Oh, my God ! I'm cumming ! OH YEAAAAAAAHHHHHHH !!!

J'avais beau avoir été patient et attentionné, je fus surpris par la violence et la rapidité de cet orgasme. J'eus le sentiment que ce n'était pas mon seul talent qui l'avait déclenché, mais surtout le fait qu'il y avait longtemps sans doute que cet hommage ô combien mérité n'avait pas été rendu à sa foisonnante intimité.

Avec d'infinies précautions, je me redressai, tout en caressant ses mollets, ses genoux, puis ses cuisses. J'attendis que sa respiration prenne un rythme plus paisible, alors même que la scène dont je venais d'être le témoin ne me donnait envie que d'une chose : m'engouffrer en elle au plus vite. Je fus tenté de lui parler et de la serrer dans mes bras, le temps qu'elle revienne les pieds sur terre. Je m'allongeai à son côté, dans le peu d'espace que nous laissait la profondeur du canapé.
- Tu es très belle, Liza, lui soufflai-je à l'oreille, tout en l'embrassant dans le cou.
Elle me caressait les cheveux et mon visage se retrouva à nouveau plongé entre ses deux seins.
- That was awesome... Oh my God, the way you licked me... You made me cum so fast!
- J'ai très envie de toi aussi...

Je ne jugeais pas essentiel de m'exprimer dans sa langue. D'ailleurs, je crois bien qu'elle aimait que je lui dise ces choses en français comme moi j'aimais les entendre en anglais. Et elle semblait d'ailleurs très bien me comprendre.

- ... You like my pussy, hun ?
- Evidemment, que je l'aime. Elle est magnifique, ta chatte, Liza.
- Sooo... What about coming inside me, now, huh ?
- I'm dying to ! Oh la la, oui, j'ai envie de te faire l'amour, tu n'imagines pas à quel point... J'ai envie de te faire gémir, j'ai envie de te voir jouir encore une fois... J'ai envie de jouir en toi, my love.

L'idée qu'elle pourrait exiger une capote venait de m'effleurer l'esprit, vaguement inquiétante, car je n'en avais pas. Nos corps nus étaient peau contre peau et je sentais la chaleur qui irradiait de la sienne. Elle prit un ton suppliant.
- Come on, hun, why don't you come inside me ? Please ! I'm begging you !
C'était on ne peut plus explicite.

Et sur ces mots, elle m'attira contre elle. Ma verge était tendue à l'extrême et reposait maintenant sur son bas-ventre, y déposant une trainée poisseuse. Je vis ses cuisses s'écarter et je sentis ses mains pousser sur mes fesses. Je me redressai sur les mains et descendis de quelques centimètres. Mon pénis était à hauteur de l'entrée de son vagin, maintenant. Je n'en pouvais plus d'attendre et je ne sais pas où je trouvai l'héroïsme nécessaire pour lui demander :
- No condom ?
- Oh, my God, noooo ! I want to feel your penis inside me...
Cette réponse m'enflamma littéralement les entrailles. De la main droite, je pris la tige de mon pénis et je fis glisser le gland le long des grandes lèvres humides de sa chatte.
- Babe, you're killing me ! Oh, I'm so wet, come inside me already !
C'est un fait qu'elle mouillait en abondance, si bien qu'une fois mon sexe adéquatement positionné à l'entrée de son vagin, une très légère poussée suffit à me faire pénétrer en elle à mi-longueur.

Je plongeai mes yeux dans les siens. Elle avait les traits tirés par l'effort et l'excitation conjugués. Sa bouche s'ouvrait, silencieusement, au fur et à mesure que mon sexe se glissait entre les parois du sien. Elle eut un petit cri étranglé et, sous moi, commença à onduler du bassin autant que sa position le lui permettait.

Elle me faisait déjà chavirer les sens. Je ne pus retenir un long gémissement, qui trouva aussitôt son écho.

Je suspendis un instant les mouvements lancinants de mon bassin pour goûter ces sensations nouvelles, étourdissantes, et me familiariser avec les replis internes de sa chatte, les sentir céder sous ma poussée, laisser leur chaleur et leur moiteur m'envelopper. Puis, peu à peu, à son initiative ou à la mienne, je ne sais plus, la cadence de nos mouvements s'accéléra de nouveau. Je pouvais voir la sueur perler dans le sillon de ses seins.

- Oh yes, baby, yes ! You're fucking me so good ! Oh, my God, please don't stop, I'm begging you !

Ces mots ne sonnaient pas tout à fait à mes oreilles comme ceux d'une française qui m'aurait dit: "Oh oui, mon chéri, qu'est-ce que tu me baises bien ! Oh, mon Dieu, n'arrête surtout pas, je t'en supplie !", mais enfin, l'idée y était, et ces mots osés m'auraient encore davantage stimulé, si ç'avait été nécessaire et possible.

Je me redressai légèrement, pour avoir un meilleur tableau d'ensemble. Elle gémit et monta ses genoux un peu plus en arrière, appuyant ses mollets sur mes épaules. J'avais maintenant sous les yeux son ample postérieur, largement ouvert, et mon sexe en train de coulisser dans sa chatte avec des bruits mouillés, sur un rythme que je m'efforçai de ralentir. Je sentais peu à peu, en effet, à chaque nouvelle poussée de ma verge, un orgasme monumental prendre naissance dans mon bas-ventre. Et à l'entendre, elle n'était pas très éloignée de m'y rejoindre.
- Oh, my God, that feels soooo good! Oh, yeaaah... Oh, my God, I think I'm gonna cum again !
- Oh Liza, Liza, c'est fantastique !
L'idée m'effleura qu'il vaudrait mieux me retirer juste avant la délivrance, mais elle ne fit que m'effleurer, complètement étouffée par le bonheur total que je ressentais à me mouvoir en elle et à en découvrir les effets immédiats sur son visage et dans son bassin. Il ne me restait qu'à espérer qu'elle ait été prudente et prévoyante, et c'était de toute façon un peu tard pour évoquer la question, dans la mesure où ne nous exprimions plus tous les deux que par gémissements entremêlés.

Je fis ce que je pus pour retarder au maximum mon orgasme et attendre le sien, mais j'avais été soumis depuis dix minutes à une dose d'excitation bien trop forte. Le plaisir s'était accumulé en moi comme les eaux devant un barrage. Quelques secondes avant la catastrophe, je sentis que toutes les digues allaient céder et je le lui annonçai d'un ton calme et fataliste.
- Oh Liza, mon amour, tu vas me faire jouir comme jamais ! I'm gonna cum into you ! OOHHH !!!
Et m'enfonçant en elle avec un long soupir, je laissai les vagues d'un plaisir tsunamiesque m'emporter complètement. Ses deux mains agrippèrent mes fesses, comme pour mieux me retenir en elle. L'éjaculation fut exceptionnellement longue et j'eus la vision de mon sperme se répandant au fond de son vagin. J'étais en appui sur mes poignets et je la vis redresser la tête un instant pour regarder l'endroit où nos bassins étaient soudés, comme pour chercher l'origine de ce qui se passait en elle.
- Oh, my God ! Olivier !!! OH MY GOD !!!
Il y avait dans cette exclamation à l'intonation montante à la fois l'expression du plaisir à son paroxysme et de la surprise la plus totale. Au milieu des convulsions de son orgasme, je me souviens m'être demandé si, après tout, elle avait été si prévoyante que ça.

Il me fallut deux bonnes minutes pour retrouver un calme relatif. Liza, quant à elle, avait l'air bouleversée et, tout en me serrant contre elle, ne cessait de balbutier des mots que je ne comprenais pas tous, mais au milieu desquels je reconnus à nouveau "my God" employé à plusieurs reprises, ce qui me sembla le signe que dans l'ensemble, ma satisfaction était partagée.

Nous avons fait l'amour de nouveau ce soir-là, et une fois encore le lendemain. Je dois reconnaître qu'aucun de ces épisodes ne m'a laissé le souvenir mémorable du premier acte.

Le dimanche soir, je suis parti. En nous séparant, nous nous sommes promis de renouveler la rencontre un prochain week-end, sans plus de précisions. Dans les semaines qui ont suivi, nous avons continué de nous retrouver virtuellement, mais ni l'un ni l'autre n'a évoqué l'éventualité d'une nouvelle visite de ma part. Un jour, j'ai tout simplement cessé de voir son pseudo sur le site. J'ai souvent des regrets, aujourd'hui, de n'avoir pas essayé de la recontacter par mail. C'est peut-être ce qu'elle attendait. Ou peut-être n'attendait-elle rien de plus que ce que je lui ai donné ce week-end-là. Je trouve néanmoins une certaine consolation dans le fait que, de temps à autre depuis ce jour, elle s'invite dans mes rêves érotiques - même si la rencontre n'est jamais aussi réussie que cette première fois en Angleterre.