Belle & Moi (II) : Chapitre 2 : Mise en bouche

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Proposée le 6/01/2011 par JoeLami

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Chapitre 2 : Mise en bouche

Ce soir-là, je fais le point dans ma tête, je me demande comment les évènements ont pu avoir un déroulement logique jusqu'ici ; Je lui touche les fesses à la fin d'un cours et je me retrouve à être invité chez elle pour le week-end après quelques caresses torrides dans le noir... Elle m'a manipulé, j'en suis certain. Elle joue avec moi... Suis-je son jouet ou a-t-elle de réels sentiments à mon égard ? Nous sommes jeudi soir et je n'ai rendez-vous avec elle que le samedi, que va-t-il se passer demain ? M'ignorera-t-elle ? Viendra-t-elle me voir ? Enfin... Je suis fatigué et je n'ai qu'à attendre demain pour le savoir et au moins, je suis sûr de pouvoir recommencer samedi. Je ne sais pas... Je... vais... voi... r...

Ce matin, je me réveille difficilement, malgré le fait que j'ai dormi comme un loir, il m'a semblé que jamais je ne pourrais me lever tellement la fatigue me submergeait. Après m'être préparé, je pars au lycée sans rien avoir avalé. Le trajet en bus me parait interminable, je suis tellement anxieux, que va-t-il se passer. Une fois là-bas, elle fait mine qu'il ne s'est rien passé, ne me jette pas un seul regard... Je me sens minable, je n'existe donc plus pour elle ? Belle s'est donc bien amusée, elle s'est servie de moi et m'a jeté comme un vulgaire chiffon, je suis sûr qu'elle a bien rigolé avec ses amies, stupide allumeuse. Peut-être ai-je rêvé hier ? Je passe la journée à broyer du noir sur ma chaise de cours. A la fin de la journée, je me dirige vers mon arrêt de bus comme à l'accoutumée, seul, je me suis arrangé pour ne pas me trouver avec mes amis afin de ne pas avoir l'air misérable en leur présence. Enfin, sur le chemin, j'entends derrière moi les mêmes bruits de talons pressés que la veille. C'est Belle qui coure et je l'attends, bien décidé à demander des explications. Mais, c'est elle qui prend la parole en première.

- Excuse- moi si je ne t'ai pas adressé la parole aujourd'hui, je m'en veux terriblement, mais, tu vois, je ne pense pas qu'il faille se voir au lycée, je préfère créer un manque, plutôt que de passer notre temps collés ensemble. Ce manque va entraîner un désir tu vas voir. Ne crois pas que j'ai honte de toi ou quelque chose comme ça, non ! Tu sais... J'ai vraiment envie de toi là, de tes caresses, de te sentir contre moi, mais... Attendons samedi. Ce soir, mes parents partent en week- end et ne reviennent que dans la journée de lundi, ça va nous laisser tout le temps d'apprendre à mieux se connaître.

Pendant ce temps, elle m'avait pris les mains et son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien, son regard noisette et pétillant plongé dans le mien, je tentais de sonder ce regard, de résister et montrer que j'étais en colère mais, je n'y voyais que cette malice qui la rendait irrésistible, qui aurait fait fondre même un coeur de pierre. Se rapprochant peu à peu, nous nous embrassâmes durant une longue minute, nos langues jouant, se caressantes, se battants, s'aimant. Je lui mordillais la lèvre inférieure, lui serrait les fesses, ses ongles me pénétraient dans les muscles du dos à travers mon T-shirt, sa tête se penchait à droite, à gauche, ses lèvres se détachants des miennes pour mieux s'y rattacher, un vrai baiser de cinéma, tout empreint de mon désir de la garder avec moi toute la soirée. Nous ne nous séparâmes seulement quand mon bus arriva au bout de la rue un peu plus loin. Alors que je me rendais à mon arrêt elle me dit.

- Viens quand tu veux.

« J'y compte bien, pensais- je. ». Une fois dans mon bus, je la vis qui me suivait des yeux jusqu'à ce que j'ai disparu au bout de la rue. J'eus la tête dans les nuages toute la soirée, tentant en vain de me distraire avec un jeu vidéo et une série télé supposée amusante, je ne pensais même pas à travailler. J'obtins la permission de passer le week-end chez « un ami » par mes parents. Je n'ai toujours pratiquement rien avalé au repas et ne pense plus qu'à elle, à ce qu'on a fait et ce qu'on fera, à son corps si parfait qu'il me tardait de découvrir, d'explorer, de sentir, d'embrasser... Je ne pense pas qu'elle joue avec moi, nous sommes simplement attirés. Troublés, j'essaye de dormir mais, elle me hante, je me demande si elle aussi pense à moi en ce moment. Je repense à l'épisode du bus et j'arrive à m'endormir, il doit être une ou deux heures du matin.

Je me réveille vers dix heures avec une colossale érection matinale qui se trahit à travers mon caleçon, personne n'étant réveillé, je fonce alors aux toilettes me soulager comme il ce doit. Comblé, je me lave et m'habille, pas le temps de prendre de petit-déjeuner, je suis trop pressé. A onze heures, je suis devant chez Belle, j'ai vérifié sur la boite aux lettres, je suis à la bonne adresse, il n'y a pas de voiture, donc pas d'adulte. Mon doigt est à un centimètre de la sonnette, je n'ose pas appuyer, et puis zut... Je sonne.

Elle se fait attendre un moment puis elle m'ouvre, comme elle est radieuse, sa beauté troublante irradie le patio et me fait vaciller. Elle m'attrape alors par le bras pour me faire entrer sans dire mot. Je pousse la porte du pied, elle m'attire contre son corps et ouvre une bouche désireuse de la mienne, je fais alors le premier pas et prend ses lèvres langoureusement. Elle passe ses mains derrière ma tête, je n'ai plus notion du temps, cette étreinte semble s'éterniser et être trop courte à la fois, comme une pause dans le temps, passée à vitesse rapide.

Belle me lâche alors et déclare qu'elle doit prendre sa douche. Pour attendre, je m'assoie sur le canapé du salon et regarde un peu la pièce, je remarque des magazines posés sur la table basse en fasse de moi dont avec un post-it portant mon nom, je le feuillette, il ne s'agit que d'un programme télé. J'y trouve cependant un deuxième post- it portant ces mots : « Rejoints moi, l'eau est chaude. ». Je rêve ou il m'est demandé de rejoindre cette beauté sous la douche ? Avec plaisir...

Je m'y dirige, une fois fasse à la porte, j'entends l'eau couler. Je pose la main sur la poignée, prend une grande inspiration et rentre?

Oh ! Je peine à dissimuler mon exclamation. Belle est là, de dos. Élégante, Divine sous sa douche, l'eau cristalline ruisselle sur ses cheveux châtains et ses reflets auburn se font encore plus éclatants. Je suis le parcours d'une goutte de mes yeux. La goutte roule le long de sa chevelure lisse, puis sur ses épaules rondes. Belle se retourne, la goutte continue son chemin, elle glisse et vient perler au bout d'un de ses seins ronds et roses, délicieux petits globes tendres, juvéniles et si adultes à la fois, la goutte semble suspendue au téton, mais, continue sous son sein, chute rapidement sur son ventre plat et doux, suis le pourtour de son nombril, j'admire ses hanches délicates et sa taille de sablier qui me rappellent les courbes d'un violon. La perle d'eau se dirige ensuite inexorablement vers ce petit bosquet de poils bruns, cet orifice de chair rose et son petit bouton, clé de son plaisir, caché sous un capuchon de chair tendre, ces lèvres fines traçant un parfait sillon entre ses jambes, objet légèrement bombé, vulve douce, sujets de tant de discussion animées entre amis d'où je peine à détacher mes yeux. Je pouvais enfin voir ce que je n'avais pu que toucher. La goutte, quant à elle ne semblait pas vouloir s'attarder ici, elle continua dans son entrecuisse, la partie la plus douce qu'on puisse trouver chez une femme, glissant entre ses jambes d'une longueur infinie, nobles et délicates. Sa peau mouillée paraissait si parfaite, cette chair blanche rose était un délice pour la vue... Finalement, la goutte se confondit avec les autres et je me remis à contempler ce jeune corps de bas en haut, une fois mon regard posé sur son visage angélique je me mis à le contempler, ce nez très légèrement retroussé, ses yeux en amandes aux reflets ambrés, cette bouche aux lèvres roses discrètement pulpeuses et humides. Ses joues roses. Je remarquai qu'elle souriait comme une gamine, dévoilant ses dents droites et blanches en me voyant, je bavais littéralement comme un chien devant son corps svelte et divinement bien proportionné, telle une égérie de publicité pour le parfum, elle était à croquer, je me demandais comment, si Dieu existait, il avait pu avoir assez d'imagination pour enfanter pareille créature, c'était un pêcher d'oser la désirer autant que moi je la voulais à cet instant, j'aurais l'éternité pour me repentir s'il le fallait mais il fallait que je la touche à cet instant. « Viens », dit-elle en me tendant la main.

J'ôtais alors rapidement mes vêtements et la rejoint, nous étions nus et je l'avais dure, ce qui n'avait pas l'air de la déranger malgré les nombreux regards furtifs qu'elle y portait, sans importance, je ne pouvais pas m'empêcher de loucher sur sa poitrine délicate mais déjà fort joliment développée et son rose abricot.

Elle m'arrosa alors copieusement puis accrocha la pomme de douche au- dessus de nous afin d'avoir les mains libres. Elle entreprit de mettre du savon sur une éponge de bain, je la pris et frotta avec mon Aphrodite qui me faisait face. Le savon brillait sur sa poitrine épanouie, commençant par ses épaules, je fis de mon mieux pour la frotter dans la cabine de douche exigu, pendant ce temps, elle me caressait sous le jet d'eau chaude, je lui frottais tendrement les fesses comme si elles allaient se briser si je n'y faisais pas attention. Elle m'enlaça, m'embrassa, se colla à moi de telle façon que mon pénis reposait contre son ventre à la verticale, situation que je trouvais gênante.

Puis, ce fut-elle qui saisit l'éponge pour me savonner, elle commença par mon torse et mes épaules tout en me léchant le cou et me mordillant, ses caresses étaient sensuelles et m'excitaient de plus en plus, je saisissais ses seins doux en pinçant ses tétons durcis par le désir, elle descendit, passa l'éponge sur ma verge décalottée, elle continua de me caresser le corps de la main gauche tandis qu'elle gardait sa main droite sur mon pénis. Elle entama un va et vient avec celle-ci et je m'accrochais alors fermement aux parois de la cabine, le jet d'eau continuait de nous asperger, le savon s'effaçait alors progressivement de nos jeunes corps, mon esprit se vidait, ne pensant plus qu'à la vue de rêve que j'avais d'elle à une dizaine de centimètre de mon visage, se pinçant la lèvre en me fixant avec un regard aguicheur. Sa main était délicate avec moi, ces allers et venues sensuels. Elle faisait tourner son poignet. Elle frottait son pubis contre ma cuisse, je sentais le petit triangle poilu crisser contre cette dernière.

Soudain, Belle me surprit, elle se mit à descendre, je sentais son souffle frais qui descendait progressivement de mon torse à mon bas- ventre. Elle était maintenant accroupie, ses fesses reposant sur ses mollets, saisissait mon pénis. Elle le lécha, tout en continuant un va et vient avec sa main, massait mes testicules, faisait jouer sa langue sur ma hampe de sa base jusqu'au gland. Elle jouait ensuite de la langue sur mon gland, l'embrassait, s'amusait à le gober un petit peu et à le relâcher avec un bruit de succion. Et là, elle se mit à entamer quelques allers-retours, je pouvais sentir les parois de sa bouche et de temps en temps le fond de sa gorge lorsqu'elle tentait de m'avaler de tout mon long. J'étais parcouru d'une sensation de chaleur extrêmement agréable, c'était ma première expérience de fellation, une nouveauté extraordinaire.

Elle accélérait le rythme en m'avalant avec hargne, ses mains agrippées à mes fesses nues me saignaient mais ce n'était pas important, je gémissais, j'avais chaud, entre le plaisir et l'eau chaude, je me mettais à bouillir. Le temps défilait, elle s'y prenait très bien quoique je ne connaisse alors pas grand-chose en la matière. Soudain, je sentais que ça venait, que je ne tiendrais plus très longtemps. Elle aussi l'a compris, elle accompli alors ses ultimes allers-venues. Je croyais qu'elle se retirerait au dernier moment, mais non, elle avale de tout son long le membre turgescent, jusqu'au fond de sa gorge. Enfin, je ne tenais plus, je fus secoué de spasmes tandis que j'éjaculais au fond de sa gorge, elle avala alors ma semence et lécha les dernières gouttes restantes au bout de ma verge.

J'étais aux anges, je ne savais pas comment la remercier, puis j'eux une idée. Je l'aidais à se relever, je lui écartais les jambes et commençais à la doigter. Elle comprit, se mit à l'aise, je diminuais la force du jet d'eau pour ne pas être gêné et commençais à l'embrasser, tout en descendant le long de son corps, suçant un sein, m'y attardant, le téton était durci et rouge de plaisir, puis je pris autre, égal à son jumeau. Je couvrais son ventre de baisers mais aussi ses bras, ses poignets, ses mains, je revenais au ventre, léchais le nombril. Une fois à genoux, je commençais par l'intérieur de ses cuisses d'une douceur de soie, faisais rouler ma langue autour de son fruit, je la faisais languir, elle se cambrait, forçant le contact entre son mont de Vénus et mon front ; elle était magnifique comme je la voyais. Je voyais son visage au regard vague entre ses deux seins ronds et aux pointes durcies. Je tendis d'ailleurs une main vers l'un d'entre eux et commença à le malaxer. Je trouvais finalement son clitoris et commençais à le lécher et l'aspirer, faisant tournoyer ma langue, autour et contre celui-ci. J'écartais ses lèvres et y glissais la langue, la faisant glisser contre la fente encore fermée puis pénétra coup à coup dans son vagin lubrique avec la pointe de ma langue, lui arrachant de longs râles de plaisir. Son bassin accompagnait mes gestes avec de lancinants mouvements, elle se cambrait, écartait les jambes pour mieux s'offrir à moi, je m'aidais de mes doigts, Belle maintenait mon visage collé à sa vulve, bien décidée à ne pas me lâcher tant qu'elle n'aurait pas joui, je m'abreuvais goulument de son nectar intime. Mes mouvements de langue et de doigts se faisaient plus rapide, elle augmentait la fréquence de ses mouvements de bassin, elle avait le souffle court, sa main qui maintenait ma tête se crispait entre mes cheveux, elle ne gémissait plus, elle criait, elle criait mon nom, me suppliant d'aller plus vite et plus fort. Soudain, elle laissa échapper un long râle, se tordit, ses cuisses furent secouées d'une multitude de spasmes et je reçus une giclée liquide dans le visage. Sa main me maintenait tellement fort contre son vagin que je ne pouvais plus respirer, j'avalais le liquide qui s'échappait, légèrement salé. Je me relevais et nous restâmes collés l'un à l'autre, nous nous embrassant comme des fous, mélangeant nos « goûts ». Nous restâmes ainsi enlacés, sous l'eau chaude, les yeux dans les yeux, le sourire aux lèvres, dans la buée. En attente de la suite des évènements'

Après être restés un moment enlacés à se laisser masser par l'eau chaude, le regard plongé dans celui de l'autre, elle ferme le robinet de douche et sort se sécher sur les caillebotis au pied de la cabine de douche. Ma dulcinée attrape une grande serviette éponge et me tire de la cabine par la main pour me faire sortir. Je nous enveloppe dedans et l'embrasse de nouveau. Ce moment n'a rien de sexuel pour moi, il s'agit plus d'un instant d'affection intense. Elle pose amoureusement sa tête sur mon épaule et ferme les yeux, je l'enserre dans mes bras, elle est collée à mon corps nu. Je sens sa poitrine humide se soulever à chaque inspiration et le souffle frais rejeté par son nez sur mes épaules à chaque expiration. Je l'embrasse alors sur les cheveux et inspire l'odeur mouillée et parfumée de cette chevelure brune.

- Tu veux prendre quelque chose à manger ? Je n'ai pas encore pris de petit-déjeuner, dit-elle.

- Oui, pourquoi pas, je n'ai pas mangé non plus.

- D'accord, suis-moi.

Elle enfile alors un peignoir et m'en propose un, trop grand pour moi. Je m'en saisis et l'enfile, elle rigole lorsqu'elle remarque que seul le bout de mes doigts dépasse des manches. Elle me fait donc signe de la suivre et je l'accompagne dans la cuisine, je me laisse guider, l'admirant de dos, ses pieds blancs et nus laissent des traces mouillées sur le carrelage, sa démarche enchanteresse capte toutes mes attentions, comme si un rythme inaudible guidait ses pas et le balancement de ses hanches dans une dance gracieuse naturelle. Une fois dans la cuisine, elle sort un plateau en bois, y pose deux verres de jus d'orange et quelques parts de brioche. Elle ouvre alors la baie vitrée et me dit en souriant d'aller m'asseoir sur une chaise dans un salon en teck sur la terrasse. Elle pose le plateau sur la petite table à côté de moi et s'assoie sur mes genoux. Elle me tend le verre de jus d'orange frais et un bout de brioche et se penche sur moi. Je prends alors conscience, je suis là, je prends mon petit-déjeuner à 11 h 30 avec la fille de mes rêves assise sur mes genoux. Sa tête repose sur mon torse, de ses cheveux encore humides coulent des gouttes qui roulent sur mon ventre. Je réfléchis alors, j'ai beau ne la connaître que très peu, je sens comme un courant entre nous, serait-ce le coup de foudre ? Je me sens bien avec elle, comme si tous les problèmes des cours, de la famille, des amis, de l'adolescence avaient disparus. Nous sommes là, sur sa terrasse, à l'ombre d'un chêne, il fait beau et chaud. Je m'imagine l'image de Belle assise sur mes genoux, la tête contre ma poitrine dans son peignoir d'un blanc immaculé et ses cheveux mouillés. « De quoi rendre jaloux nombre de connaissances » pensais-je. Je savoure ce moment si spécial, unique, comme s'il n'existait plus qu'elle et moi sur cette chaise, dans ce jardin, sur une planète vide de toute autre activité humaine. Après avoir bu nos jus d'orange et avalé quelques bouchées de brioches, nous nous levons et marchons pieds nus dans l'herbe, jusqu'à un banc à bascule sous un pommier au fond de son jardin. Je la sers dans mes bras et nous discutons, j'ai tellement de questions, je ne sais pas par où commencer, peut- être par le début, mais qu'est-ce que le début ? Ah ! C'est bon, je pense avoir trouvé une question digne d'intérêt :

- Pourquoi moi ?

- Pourquoi toi ?

- Oui, pourquoi m'as-tu entraîné dans tes filets jeudi, pourquoi veux-tu que je passe ce week-end chez toi ? Pourquoi faisons-nous ces choses ? Pourquoi moi ?

- A vrai dire, je n'en sais rien, une amie m'avait dit que tu passais ton temps à me regarder en cours, je ne te connaissais pas et n'avais pas trop fait attention à toi à en fait... Mais, à force, je me suis rendue compte que tu me plaisais et plus cela allait, plus je pensais à toi et hier, tu m'as touché les fesses et je n'ai pas pu me retenir, j'ai fait l'allumeuse, je ne savais pas comment savoir si tu avais envie de moi. J'ai écarté mon décolleter pour voir ta réaction et j'ai vu cette bosse. Après, avant de rentrer en science, j'ai attendu que tu passes pour te toucher, c'est la première fois que je fais de telles choses avec un garçon et j'en suis pas fière, mais c'était la première fois et je ne savais pas comment réagir, tu sais, on ne dirait pas mais, tu es le premier garçon avec qui je fais toutes ses choses, elles sont aussi nouvelles pour toi que pour moi. Juste avant de rentrer en cours j'avais retiré mon soutien-gorge parce qu'il me serrait trop, c'était celui d'une amie que j'avais prise pour l'essayer, on se les échanges souvent. Je n'avais rien prévu de ce qui arriverait pendant l'heure de cours, je suis rentrée et la seule place qui restait était à côté de toi. Ensuite, le professeur nous a expliqué qu'on devait rester dans le noir pour travailler. J'avais tellement envie de toi, de savoir quel effet je te faisais et comment je me sentirais si je restais si proche de toi pendant une heure... Je n'ai pas pu résister, j'ai caressé ta jambe, c'était quitte ou double, soit tu me rejetais, soit tu m'acceptais. Quand tu m'as remarquée j'ai vu que ça ne te dérangeais pas alors je t'ai demandé de me toucher, c'était tellement bon de se savoir désirée, c'est ce que chaque fille demande. Je ne tenais plus, tu connais la suite des évènements... J'adore la façon dont tu me touches, tu es vraiment délicat, tu t'y prends comme un pro. A la fin des cours, je n'ai rien dit à mes amies et j'ai écrit mon adresse sur le bout de papier. Si je voulais que tu viennes c'est que je voulais absolument ressentir une nouvelle fois ce que tu m'as fait, tu es trop bon avec moi, je ne me suis jamais sentie aussi bien avec quelqu'un d'autre. Je suis amoureuse de tes caresses, je voudrais rester collée à toi toute la journée mais, je ne pense pas que rester tout le temps ensemble soit une bonne idée, j'ai peur que si les gens savent nous ne devenions juste un couple, toit et moi. Je préfère nous mettre à l'épreuve, on doit s'abstenir, tu ne trouves pas ça mieux ? Rien d'officiel, deux « amants ». Notre secret.

Je ne savais pas quoi répondre, elle avait un sourire magnifique après m'avoir dit cela et je ne pense pas que j'avais vraiment le choix. Ce n'était pas plus mal. Je n'avais pas pensé que ses sentiments puissent avoir été si profonds, moi qui l'avais pris pour une allumeuse, alors, naturellement, j'approchais mes lèvres des siennes en signe d'approbation, je la bisoutais, puis, elle ouvrit sa bouche et je fis courir ma langue sur les bords de sa bouche, explorais son palais, je lui suçotais la lèvre inférieure, nous ne tardâmes pas à coller nos langues, les mélangées, elles s'aimaient, on aurait dit que rien ne pourrait jamais les séparer. Elle ôta son peignoir et nous nous allongeâmes, j'ouvrais mon peignoir. Elle était allongée sur moi, nue. Nos corps étaient en parfaite harmonie, on s'embrassait, je lui empoignais les fesses, elle passait ses bras derrière mes épaules par- dessous mes bras et colla ses seins à mon visage. Ces deux petits melons aux tétons durcis s'offraient à moi et je ne tardais pas à les sucés, les léchés, les mordre, enfoncé mon visage entre ces deux sphère si douces. J'inspirais son odeur, effleurais des doigts sa peau au grain si fin. J'embrassais ses seins, les suçais, comme par un réflexe de nourrisson, ses tétons étaient durcis de plaisir, ses cheveux couleur chocolat tombaient, humides, sur mon visage en extase devant cette vue enchanteresse. Elle se redressa alors sur mon ventre, le dos droit, ses seins pointant fièrement et fixement au lointain. Son vagin nu et sa petite toison mouillaient sur mon ventre. Elle me fixa alors avec des yeux aguicheurs, devinant ce à quoi je pensais, elle me dit :

- Non, ne faisons pas l'amour maintenant, on a le week-end pour ça.

Frustré, je tendis alors le bras vers un massif de rosiers très proche et arracha une rose pour ma Belle. Je lui offrit et elle, souriante, coupa la tige et glissa la fleur derrière son oreille. Elle était magnifique, nue, sa peau bronzée, la poitrine fière avec ses bouts roses, me chevauchant telle une cavalière triomphante, son regard plongé dans le mien, ses mains parcourant mon torse, une rose rouge dans sa chevelure brune, mes mains sur ses hanches, sa vulve mignonne et gonflée écrasée contre mon abdomen'

- Merci, me dit-elle. C'est mignon.

- C'est parce que toi tu es mignonne.

Elle sourit.

- Bon, je vais m'habiller, tu n'as qu'à aller à la salle de bain et reprendre tes vêtements.

Je me rhabillais. En sortant, je vis qu'elle m'attendait, elle avait revêtu une simple robe d'été exagérément courte qui me laissait deviner ses formes à travers le tissu fin et le contre-jour, je distinguais nettement ses fesses fermes et bien rondes, dont le galbe dépassait légèrement de sa tenue lorsqu'elle marchait, prolongées par des jambes infinies, sa poitrine qui n'en finissait pas de me faire fantasmer transparaissait et son visage d'ange... Ah, son visage d'ange... Je sentais cette habituelle boule de douce chaleur pointée dans mon ventre et les manifestations de ma virilité se faire plus importantes, mais je fis des efforts pour ne pas le montrer. Je devinais qu'elle se trouvait sans sous-vêtements. Je me suis alors demandé comment allait ce dérouler notre week-end voué aux plaisirs de la chair...